2VACANCES VERTigineuses et autres récits

Contenu

• Personnages principaux, trois adolescents qui vivent des expériences leur permettant de grandir psychologiquement et émotionnellement dans leurs relations familiales et sociales, soit Jérémie, qui se rend compte de l’importance de protéger la planète, Jean-Simon, qui hésite à dénoncer ses agresseurs, et Marc-Olivier, qui sauve la vie d’un ami au cous d’une randonnée en véhicule tout-terrain.

« – Merci. Tu sais, après ce que j’ai appris sur l’environnement au cours des derniers jours, j’ai le goût de m’impliquer davantage, de renseigner les jeunes sur notre rôle à jouer dans la « dépollution » et la préservation de NOTRE planète. » (p. 22-23)

« – Tu sais que c’est « tolérance zéro » pour ce genre de comportement à l’école. Va voir un prof, le directeur, quelqu’un… il le faut!
Jean-Simon fixe le doux regard de Ming. Il sait trop bien qu’elle a raison, mais ne veut pas passer pour une poule mouillée. Que devrait-il faire? » (p. 54-55)

« Marc-OIivier porte son copain sur son dos et marche en direction de la forêt. Il se rappelle avoir passé devant une maison quelques centaines de mètres avant la rive. Comme de fait, après dix minutes de marche sur un sol trempé et boueux, il atteint la demeure.
– Espérons que ce ne soit pas un chalet estival murmure-t-il à Meng qui n’a aucune réaction. » (p. 72-73)

• Dans VACANCES VERTigineuses, trois personnages secondaires qui interagissent avec Jérémie, dont son père, Luc, qui s’inquiète des effets qu’a la météorite sur lui, le ministre de l’Environnement, auquel il remet la météorite, et son ami Daniel, qui l’aide à mettre sur pied un site Web portant sur la pollution.

« Ce n’est qu’après ce dernier incident que Luc Levert se rend compte de l’effet qu’a la météorite sur son fils. Tout est plus clair, maintenant. Tous les sens de Jérémie semblent amplifiés. […] « Jérémie est-il conscient de tous ces effets?  » Luc se promet de lui en parler, puisque ces pouvoirs comportent sûrement des dangers. » (p. 26-27)

« Avant de remettre le porte-documents au ministre, il y glisse la minuscule météorite – elle est maintenant de la grosseur d’une petite bille –, espérant qu’elle influencera les participantes et les participants à la réunion internationale la semaine suivante. » (p. 33)

« Au retour de ses vacances, Jérémie convainc son ami Daniel de lui prêter main-forte pour bâtir un site Web destiné aux jeunes, portant sur la prévention de la pollution. » (p. 33)

• Dans Partie remise, quatre personnages secondaires, dont Jacob et Zachary, élèves de l’école, qui intimident Jean-Simon, ainsi que sa copine Ming et son instructeur de jiu-jitsu, qui lui conseillent de dénoncer ses agresseurs.

« – Hé! le jeune! lui crie Jacob.
Jean-Simon accélère le pas en tentant d’éviter un autre affrontement avec ce garçon malintentionné.
– Hé! Crevette! reprend-il de plus belle.
– Qu’est-ce que tu m’veux répond Jean-Simon sur un ton qui manque d’aplomb.
– J’veux savoir si tu vas manger avec nous demain?
– Ouais. Parce qu’on veut que tu nous paies la traite à la cafétéria, répond Zachary, autre petit insolent de la bande.
Sur ces mots, les deux intimidateurs prennent Jean-Simon en sandwich. » (p. 42-43)

« Au dîner, Ming rejoint son copain et lui dévoile :
– J’ai tout vu, tu sais.
Jean-Simon la regarde, sans dire un mot.
– Il faut que tu le déclares. Il va continuer à te taxer. Ce n’est que le début. » (p. 54)

« Ce soir-là, Jean-Simon arrive quelques instants avant le début de son cours de jiu-jitsu. Il a une idée en tête : parler avec son sensei, personne en qui il a totalement confiance et à qui il voue un grand respect.
[…]
– … Ce que je ferais à ta place, c’est de marcher la tête haute jusqu’au bureau du directeur et de dénoncer ce malfaiteur. » (p. 55)

• Dans Alerte rouge, deux personnages secondaires, dont Meng, un copain imprudent qui est responsable d’un accident de VTT, et Gilles Tremblay, le père de Marc-Olivier, qui regrette de ne pas avoir passé plus de temps de loisir avec lui.

« – Non, non, on peut bifurquer à côté, réplique Meng, « Monsieur rien à son épreuve ». Mon nouveau VTT peut passer n’importe où!
[…]
Marc-Olivier […] se relève tant bien que mal pour apercevoir son ami inconscient, le visage dans la boue, les jambes étendues sur les restes de glace de la rive. Un filet de sang dégouline sur son visage. Meng a pris tout un coup! » (p. 67-69)

« Gilles Tremblay fait une autre pause, prend une grande respiration et continue.
– Je me rends compte que je t’ai parfois mis de côté pour m’occuper de mon travail, pour m’évader de ma peine. Je m’en excuse… » (p. 77)

• Recueil de trois récits dont les trames narratives s’organisent autour d’aventures captivantes que vivent des adolescents; un retour en arrière, dans le troisième récit, relatant un accident mortel; thèmes exploités (p. ex., astronomie, environnement, sport, intimidation, relation père et fils) incitant le lectorat à réfléchir à diverses leçons de vie et lui permettant de tisser des liens avec son vécu.
• Petites illustrations caricaturales en noir et blanc parsemées dans les deuxième et troisième récits, qui précisent le lieu de l’action ainsi que les gestes des personnages; éléments visuels (p. ex., idéogrammes, onomatopées, phylactères) accentuant les sentiments des personnages.
• Mise en page simple; page couverture illustrée annonçant le début de chaque récit et donnant un aperçu du contenu; éléments graphiques (p. ex., tirets, parenthèses, guillemets, points de suspension, majuscules, symboles indiquant un changement de scène ou un laps de temps) facilitant l’interprétation des récits; table des matières au début du livre, autres titres de la collection à la fin et renseignements sur l’auteure à la quatrième de couverture.

Langue

• Registre de langue courant dans l’ensemble de l’oeuvre; mots moins connus (p. ex., tressaille, entravé, engouement, feignant, abasourdis, divulguer) compréhensibles grâce au contexte; mots du registre familier (p. ex., P’pa, J’vais, Ouais, p’tit, escogriffe, tanné) et mots anglais (p. ex., boys, gang, winner) dans les dialogues, reflétant le langage parlé des adolescents.
• Phrases transformées et phrases à construction particulière; variété de types et de formes de phrases; prédominance de phrases courtes lourdement ponctuées dans les dialogues, contribuant à la vraisemblance des personnages.

« Soudain, le cellulaire de Luc sonne. Il s’empresse de prendre l’appel.
– Allo? Oui… oui… c’est sérieux! Je m’y rends le plus tôt possible.
Luc annonce à Jérémie qu’il doit partir d’urgence.
– Qu’est-ce qu’il y a? demande Jérémie.
– Un accident effroyable vient d’arriver. Je dois me rendre immédiatement sur les lieux.
– Qu’est-ce que c’est? Tu as l’air vraiment inquiet.
– Il y a eu un déversement de pétrole dans la baie d’Hudson et…
Jérémie n’entend plus rien. Il enfile à toute vitesse son pantalon et son t-shirt.
– J’y vais avec toi!
– Non, je ne peux pas t’amener là-bas… » (p. 29)

• Procédés stylistiques (p. ex., dicton, onomatopée, hyperbole, expression imagée, énumération, périphrase, comparaison) qui enrichissent les textes.

« Combien de fois Jérémie l’a-t-il entendu répéter son dicton préféré :  » Il faut s’introduire dans la nature avec beaucoup de respect. »? » (p. 7)

« – Ouais. Avec tous les « cui-cui » d’oiseaux, on ne peut pas faire autrement que de se lever de bonne heure! bougonne-t-il. » (p. 11)

« Mais, cette fois, c’est un silence de paix et de bien-être qui refait surface… » (p. 13)

« Son cœur, quant à lui, bat la chamade. » (p. 42)

« – Mais ce n’est pas tout le monde qui fera l’équipe; il va falloir me montrer que vous avez de l’endurance, de la persévérance et un bon esprit d’équipe. » (p. 48)

« – … Nous irons magasiner à Saint-Sauveur, s’exclame Shanie, « Mademoiselle mode ». » (p. 62)

« Le jeune garçon sent le rouge dans ses veines se glacer comme les eaux de la rivière. » (p. 71)

• Séquences narratives et descriptives, entrecoupées de séquences dialoguées, qui aident à comprendre l’effet mystérieux qu’a la météorite sur Jérémie, reflètent les mauvais traitements que subit Jean-Simon et révèlent la nouvelle complicité qui s’établit entre Marc-Olivier et son père.

« – Tu ne trouves pas ça bizarre que, tout à coup, tu es vite comme l’éclair?
– Quoi?
– Tu courais à une vitesse incroyable pour sauver les gens. Tu as nettoyé les sites de campement en quelques heures, ce qui, normalement, aurait pris plusieurs jours. Tu ne trouves pas ça un peu étrange?
– Ouais, maintenant que j’y pense.
– Montre-moi donc ta météorite pour que je l’observe de plus près.
Jérémie prend son sac à dos, l’ouvre et en retire la matière précieuse. À sa grande surprise, elle est réduite à la grosseur d’une balle de tennis! » (p. 27)

« Jean-Simon est dans le vestiaire lorsque Jacob l’apostrophe :
– Tiens, v’la notre nouvelle vedette! Il mérite un « C » sur son chandail. Pas pour capitaine mais bien pour CREVETTE!
– Ben oui! Le petit favori de Lavictoire! ajoute Zachary, la sangsue.
Jean-Simon continue à se préparer tout en tentant tant bien que mal de les ignorer.
– J’espère que tu vas faire partie de l’équipe, comme ça, on pourra te préparer toute une initiation! J’en ai déjà parlé à ma gang, et tous sont d’accord avec moi. On va t’en faire voir de toutes les couleurs! » (p. 46-47)

« – Je t’aime aussi, Papa. Je m’excuse d’avoir pris le quatre-roues sans ta permission. Ça ne se reproduira plus, c’est promis.
Le père prend son fils dans ses bras et l’enlace. Les deux hommes restent ainsi un bon moment. Une atmosphère de paix, de quiétude et de bien-être s’installe. C’est le calme après la tempête. Voilà plusieurs années que Marc-Olivier ne s’est pas senti ainsi. Un sentiment de grande sécurité et une paix intérieure l’habitent maintenant. » (p. 77)

Référent(s) culturel(s)

• Mention de quelques villes canadiennes à forte population francophone, soit Ottawa, en Ontario, et Saint-Sauveur, au Québec.

Pistes d'exploitation

• Demander aux élèves, regroupés en dyades, de rédiger une nouvelle journalistique traitant d’une des aventures suivantes : Jérémie découvre une météorite; Jacob est arrêté pour possession d’objets volés et taxage; Marc-Olivier sauve la vie de Meng. Les inviter à lire leur texte devant le groupe-classe.
• Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de créer une affiche traitant d’un des sujets suivants : Réduire son empreinte écologique; Dénoncer l’intimidation; Éviter les accidents en véhicule tout terrain. Exposer les affiches dans des endroits bien en vue dans l’école.
• Demander aux élèves, réunis en équipes, d’inventer une nouvelle situation finale pour un des récits, puis les inviter à la présenter au groupe-classe sous la forme d’une saynète.
• Inviter les élèves à concevoir une illustration en noir et blanc pour accompagner le premier récit, puis à l’afficher dans la salle de classe.

Conseils d'utilisation

• Accorder une attention particulière aux sujets délicats dont on traite dans les récits, soit la séparation des parents, la mort d’un parent, l’intimidation et le taxage.
• Présenter ou revoir les caractéristiques de la nouvelle journalistique et de l’affiche.
• Encourager les élèves à lire d’autres recueils de récits, tels que Le saut de trop et autres récits, Chute libre et autres récits et Smash sous le soleil et autres récits, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5^e à 8^e année, Série : Vraiment top!, Top 4 sur l’invention du télescope.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4^e à 12^e année, Série : Sciencible, Les Yeux Dans Les Cieux; Les Piliers De La Création.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 2^e à 12^e année, Série : Maître Lucas, Pollution, écologie, protection de l’environnement; La biodiversité.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 6^e à 12^e année, Série : Citoyens du futur, Santé environnementale; Biodiversité.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7^e à 12^e année, Série : Flip, l’algorithme, L’intimidation.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3^e à 8^e année, Série : On s’expose – 9-12 ans, Intimidation.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7^e à 12^e année, Série : On n’est pas que des cobayes, Un 4X4 peut-il vraiment passer partout?