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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2Une twiga à Ottawa

Quand Viviane et Simon remportent un concours de dessin organisé par l’ambassade du Kenya, ils sont loin de se douter qu’une aventure de taille les attend. Leur prix, une « twiga », leur en fera voir de toutes les couleurs… et de toutes les grandeurs! Mais qu’est-ce qu’une « twiga » au juste? Chose certaine, on ne garde pas une « twiga » chez soi… Il faudra que Viviane et Simon dénichent très vite une maison à la hauteur pour leur nouvelle pensionnaire. Et ce ne sera pas de tout repos, semelle-de-galoche!

Une twiga à Ottawa est une aventure « hautement » comique qui fera découvrir la Capitale nationale aux jeunes lecteurs à l’occasion d’un safari urbain hors de l’ordinaire.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, le narrateur, Simon, et sa sœur, Viviane Tanguay, qui font la tournée du centre-ville d’Ottawa pour trouver un logis convenable à leur girafe domestique, Magadi.

« Même si je ne suis pas un gars très matinal, ce samedi, je suis debout dès le premier rayon de soleil. Viviane est déjà habillée et prête à partir. Notre mission : trouver une nouvelle maison à Magadi. » (p. 31)

  • Personnages secondaires, les parents de Simon et de Viviane, qui les encouragent à trouver une nouvelle demeure pour la girafe, le gardien du musée, qui refuse de la laisser entrer, ainsi que Claude Carillon, le sonneur de cloches du Parlement, qui reconnaît sa valeur.

« Puisqu’il est déjà tard, papa nous permet de garder la girafe dans la cour jusqu’au lendemain. Maman nous fait promettre de lui trouver une nouvelle maison dès samedi à la première heure. » (p. 28-29)

« – Il est strictement défendu aux girafes de visiter le musée. C’est écrit ici, au chapitre 33 des règlements du musée. Nous vous prions donc de quitter les lieux immédiatement! nous lance un des gardiens en brandissant un immense livre. » (p. 38)

« Magadi et Monsieur Carillon demeurent ensemble dans la Tour de la Paix depuis maintenant un mois. Ils sont devenus inséparables. Magadi s’y plaît énormément!
Monsieur Carillon lui a enseigné à faire sonner les cloches à l’heure pile, à la demie et au quart d’heure. » (p. 51-52)

  • Roman d’aventure à caractère informatif; intrigue captivante et teintée d’humour s’organisant autour des efforts déployés par deux jeunes qui tentent de trouver une nouvelle demeure pour la « twiga » (girafe, en swahili) qu’ils ont gagné; thèmes exploités (p. ex., aventure, collaboration, courage, humour) aptes à capter l’intérêt du lectorat.
  • Illustrations aux traits gras en noir et blanc, au début de chaque chapitre, permettant de situer le lectorat dans le lieu de l’action; divers types de plans (p. ex., général, moyen, rapproché) et d’angles de vue (p. ex., latérale, en plongée, frontale) créant des effets captivants.
  • Mise en page simple; texte réparti en 10 chapitres titrés et numérotés; éléments graphiques (p. ex., tirets, points d’exclamation, majuscules, points de suspension, deux-points, italiques, parenthèses, points d’interrogation, puces, symboles numériques, guillemets, lettrines pour marquer le début de chaque chapitre) facilitant l’interprétation du texte; remerciements et dédicaces au début de l’œuvre; description de divers attraits touristiques à Ottawa, renseignements  sur l’auteure et l’illustrateur et table des matières à la fin du livre.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; emploi de mots moins connus (p. ex., blottir, rassasier, mallette, humer, verrière), de mots africains (p. ex., Jambo, pongezi) et de mots anglais (p. ex., come on, loonies) compréhensibles à l’aide du contexte et des explications fournies; utilisation d’expressions inventées (p. ex., semelle-de-galoche, double-boum, super-full-cool) injectant des brins d’humour dans le texte.
  • Phrases de base, phrases transformées et phrases à construction particulière; variété de types et de formes de phrases; abondance de courtes phrases exclamatives et interrogatives, dans les dialogues, contribuant à la vraisemblance des personnages.

« La maison entière est sens dessus dessous. Il y a du gazon et de la laitue partout. Les cactus de papa et les orchidées de maman sont tout grignotés. En plus, Magadi choisit ce moment précis pour faire un énorme rot! BREUUUJ!
– C’est notre prix! On a gagné une girafe. N’est-ce pas qu’elle est merveilleuse? dit Viviane en faisant une autre caresse à notre nouvelle copine au grand cou.
– Elle s’appelle Magadi. Est-ce qu’on peut la garder?
Nul besoin de vous dire que la réponse fut « non ». Un non CA-TÉ-GO-RI-QUE! » (p. 28)

  • Figures de style (p. ex., répétition, métaphore, anaphore, onomatopée, personnification, expression figurée, hyperbole, énumération, assonance) qui agrémentent la lecture.

« – On a gagné! On a gagné! » (p. 9)

« – Twi-GA, papa! souligne Viviane en secouant son immense tignasse blonde. » (p. 12)

« Ou peut-être qu’une twiga, c’est une planche à roulettes? propose une amie de Viviane.
– Ou une statuette? dit une autre.
– Ou une trompette? ajoute Viviane.
– Ou une cacahouète? dit mon voisin en levant à peine les yeux de sa collation. » (p. 14)

« Je lui fonce dedans de plein fouet. BA-DANG! » (p. 18)

« Pour ma part, j’ai l’estomac qui fait des pirouettes. » (p. 19)

« Mon grand-père dirait : “Comme un chien dans un jeu de quilles”. » (p. 33)

« J’ai ensuite droit à une autre de ses fameuses caresses de boa constricteur qui me coupent le souffle. Humf! » (p. 36)

« Magadi éternue tellement fort que tous les visiteurs en perdent leur chapeau. Les musiciens arrêtent de jouer, les voitures arrêtent de circuler, même le prêtre à la cathédrale Notre-Dame interrompt son sermon! » (p. 43)

« Fatigué et découragé, notre trio se dirige vers le canal Rideau. On fait pitié à voir. Viviane est tout échevelée, Magadi est congestionnée et moi je suis à court d’idées. » (p. 45)

  • Séquences narratives, entrecoupées de séquences dialoguées, qui renseignent sur la ville d’Ottawa, précisent le temps et le lieu de l’action, permettent de s’immiscer dans l’esprit du narrateur et aident à comprendre les mesures que prennent Simon et Viviane afin de trouver une demeure convenable pour leur girafe.

« De la sortie du Musée des beaux-arts, on peut voir le Parc Major, où se déroule le plus gros festival des tulipes du monde. Chaque année, des milliers et des milliers de visiteurs viennent y admirer les fleurs, y écouter de la musique et célébrer l’arrivée tant attendue du printemps. C’est le moment idéal pour trouver un nouveau propriétaire pour Magadi.
[…]
– Qu’est-ce qui ne va pas, ma belle girafe d’amour? lui demande Viviane.
En effet, les yeux de Magadi sont soudainement larmoyants et elle renifle sans cesse.
[…]
– Semelle-de-galoche! Magadi est allergique aux tulipes. Il faut sortir d’ici illico presto sinon tous les visiteurs seront bientôt couverts de morve de girafe!
Viviane agrippe la laisse et nous courons le plus vite possible pour nous éloigner des tulipes.
Et voilà mon troisième plan à l’eau… ou plutôt à la morve. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant? » (p. 43)

Référent(s) culturel(s)

  • Références à plusieurs attraits touristiques de la ville d’Ottawa (p. ex., le marché By, le Musée canadien des beaux-arts, le festival des tulipes, le parc Major, la cathédrale Notre-Dame, le canal Rideau, le Parlement).
  • Mention de la ville d’Embrun.
  • Mention de Jean-Victor Lepinceau, écrivain français.

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves, réunis en dyades, de s’imaginer les lieux qu’ils visiteraient avec Magadi dans leur propre ville ou région (p. ex., paysages, édifices historiques, parcs, cours d’eau, villages), puis de concevoir un dépliant touristique mettant en valeur ces attraits. Mettre les dépliants touristiques à la disposition des élèves et des parents, à l’entrée de l’école.
  • Proposer aux élèves, regroupés en équipes, de concevoir un jeu de codage sur un logiciel en ligne (p. ex., Scratch) pour retracer l’itinéraire de Magadi dans le centre-ville d’Ottawa. Leur demander d’ajouter à leur parcours les obstacles tirés du texte (p. ex., les tulipes qui font éternuer, les gens qui voient la girafe dans le musée). Regrouper les équipes, puis les inviter à jouer le jeu de leur groupe.
  • Suggérer aux élèves d’effectuer une recherche sur le Kenya en tenant compte de critères précis (p. ex., climat, faune, flore, géographie, drapeau, tourisme). Les inviter à ajouter leurs trouvailles dans un document de classe commun (p. ex., Google Slide, PowerPoint).
  • En groupe-classe, visionner quelques vidéos documentaires sur la girafe (p. ex., IDÉLLO, YouTube), puis créer une fiche descriptive collective sur une grande bannière. Afficher la bannière dans le corridor de l’école.

Conseils d'utilisation

  • Présenter ou revoir les caractéristiques du dépliant touristique.
  • Consulter la fiche pédagogique sur le site de l’auteur.
  • Encourager les élèves à lire d’autres œuvres de la même auteure, soit Déclic à Toronto, Soucoupe à Sudbury, Coup de théâtre à Stratford et Embrouilles à Embrun, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 12e année, Série : Villages et visages,
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 9e année, Série : Cinq, Les animaux – les girafes.