- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; emploi de quelques mots familiers compréhensibles grâce au contexte; certains mots (p. ex., vampire, âme sœur) définis pour assurer la juste compréhension du terme.
- Emploi d’une variété de types et de formes de phrases (p. ex., impérative, interrogative, impersonnelle, exclamative, négative, passive) contribuant à la lisibilité de l’œuvre; phrases parfois lourdement ponctuées, traduisant les émotions des personnages.
« Surprise, je mis la main sur mon cœur, et c’est à ce moment que je m’en aperçus… Il n’y avait aucun battement, aucune pulsion, le néant. » (p. 14)
« – Comment ça, déjà? Ce n’est pas normal que je tienne encore debout! Oh… Ça y est, je comprends : je suis morte! C’est ça? Oh non, je savais que je n’aurais pas dû les suivre… Ils m’ont tuée dans mon sommeil! » (p. 15-16)
« – Et si je prends leur âme, que leur arrive-t-il ?
– Ils meurent…
– Mais c’est monstrueux! Je refuse de tuer des gens! Je n’en veux pas, de votre vie éternelle, reprenez-la! » (p. 18-19)
« – Ne sois pas gênée, ce n’est pas grave. Et puis, ce n’est pas comme si tu faisais exprès. » (p. 72)
« – … Depuis ce jour, les humains sont condamnés à chercher leur partie manquante. On appelle cette autre moitié l’âme sœur ou l’âme jumelle. » (p. 197)
- Nombreuses figures de style (p. ex., répétition, interjection, comparaison, énumération, hyperbole) et expressions imagées qui enrichissent le texte et agrémentent la lecture.
« – … Reprenez votre "cadeau", je veux vivre, vous m’entendez, VIVRE! Je veux rencontrer quelqu’un que j’aimerai et qui m’aimera, je veux avoir des enfants, je veux… » (p. 19)
« – À vous voir essoufflée comme vous l’êtes, on dirait que vous avez le diable aux trousses. » (p. 39)
« – Oh! Parce que tu ne trouvais pas que tu en avais déjà assez fait? » (p. 152)
« – … J’ai vraiment fait de mon mieux pour m’éloigner de toi, mais je ne peux pas, tu m’attires comme un aimant. » (p. 163)
« – … Je voulais grandir, apprendre de mes erreurs, tomber amoureuse, vieillir, avoir des enfants… » (p. 240)
« Heureuse? Non, c’était tellement plus! Extatique peut-être ou débordante de joie, mais pas juste contente. » (p. 261)
- Séquences descriptives permettant au lectorat de se représenter l’apparence physique des personnages et de s’imaginer les décors; séquences explicatives traitant de certains phénomènes physiologiques; séquences dialoguées révélant certains traits de caractère des personnages ainsi que les relations qui existent entre eux.
« Je levai les yeux pour découvrir le plus beau garçon que j’aie jamais vu. Il était plus grand que moi d’au moins une tête. Il avait les cheveux bruns coupés à la mode et des yeux bruns. Ses yeux étaient ovales et rieurs, il avait un menton volontaire plutôt carré et un sourire qui aurait fait des jaloux… » (p. 45)
«- Dis, Cassandre, tu peux me donner ton numéro de cellulaire? Comme ça, on pourrait se texter de temps en temps…
[…]
– Je n’ai pas de cellulaire, je n’aime pas la technologie en général, je n’ai ni Facebook, ni Twitter; nomme-les tous, je n’ai rien. » (p. 62)
« – Tu es ponctuelle!
– Ça doit venir de mon perfectionnisme. J’aime que tout soit bien fait et terminé à temps. Tu me suis? Que tout soit parfait! » (p. 69)
« Arriva enfin le soir de la danse. Elle se déroulait dans le gymnase de l’école, qui avait été décoré pour l’occasion. Il y avait des ballons gonflés à l’hélium, des banderoles et des guirlandes bleues et blanches un peu partout. » (p. 100)
« – Le cœur est un organe d’environ trois cents grammes qui est situé entre les deux poumons, juste au-dessus du diaphragme, et il est protégé par le thorax. Il est rempli de vaisseaux spécifiques appelés vaisseaux coronaires. Le sang circule toujours des veines vers les oreillettes, des oreillettes aux ventricules et, des ventricules, il se propulse vers les artères. » (p. 172)
« – En ce moment, je ressens de la panique chez toi, de la peur et de la détresse… Explique-moi ce qui ne va pas, je suis certain que je peux t’aider.
[…]
– Comment fais-tu pour savoir ce que je ressens?
[…]
– Je ne sais pas comment l’expliquer, mais nous sommes liés l’un à l’autre d’une certaine façon… C’est comme si un lien invisible nous unissait. » (p. 202)