- Œuvre constituée d’un amalgame d’anecdotes, d’histoires, de contes, de légendes et de fables permettant à l’auteur de transmettre des savoirs et de faire connaître des symboles, des traditions et des rites propres à son pays d’origine, le Sénégal.
« J’étais un enfant possédé du monde des plantes. Et plus tard, à l’adolescence, je sentais une connexion si intense avec les arbres que ça inquiétait ma mère. » (p. 19)
« C’est l’histoire d’un jeune homme qui se préparait à quitter son village pour un long voyage. » (p. 23)
« Ce bref conte initiatique, je l’ai raconté à tous les gens que j’ai côtoyés depuis mon arrivée dans ce pays de froid qu’est le Canada, il y a un quart de siècle. » (p. 24)
« Les baobabs sont des géants […] Leur gigantesque tronc est surtout constitué de réserves d’eau pouvant contenir jusqu’à 120 000 litres du précieux liquide. » (p. 36)
« Encore aujourd’hui, on place des branches de cet arbre sous le lit des jeunes mariés pour augmenter leur fécondité et on en dépose dans les tombeaux pour agrémenter le passage de vos défunts dans l’autre monde. » (p. 93)
- Plaidoyer pour la solidarité rappelant la valeur intrinsèque de l’être humain et s’appuyant sur les réflexions, les confidences et les conseils de l’auteur qui, au fil d’une démarche de recherche de soi, incite le lectorat à adopter des comportements responsables.
« Soyons humbles : lorsque déshydraté, un corps humain de 70 kilogrammes n’en pèse pas plus que 25. Les atomes de carbone, d’oxygène, d’hydrogène et d’azote représentent 96% du poids corporel sec. Selon un physiologiste français qui s’est amusé à résoudre cette équation, si on évalue le prix de ce même individu à partir de sa matière première, il ne vaut pas plus de 500 dollars dans les catalogues de vente de produits chimiques. » (p. 62-63)
« Maintenant que nous avons bénéficié de la générosité de ceux qui nous ont précédés, nous devons faire la même chose pour les prochaines générations. » (p. 104-105)
« La solidarité, mon fils. Voilà le secret de la durabilité à tous les niveaux de la création. Voilà aussi l’ingrédient qui soudait les habitants de cette savane avant que la modernité n’y installe progressivement ce cannibalisme social qui transforme l’humain en une hyène pour son prochain. » (p. 117)
« Pourtant, mon fils, au-delà de la compétition, l’altruisme et la collaboration peuvent aussi être les moteurs d’un remarquable succès évolutif, et ça, vous, les scientifiques de la nature, avez pris bien du temps à le comprendre à cause de votre obsession manifeste pour le combat et la compétition omniprésente dans votre biologie de l’évolution. » (p. 120-121)
- Sujets tels que l’égalité entre les femmes et les hommes, la famille, la vie, la mort et l’harmonie entre les êtres humains habilement greffés au thème central : les leçons que peuvent nous apprendre les arbres et l’importance de ces derniers dans les écosystèmes.
« Le jour où cette parité des sexes sera une valeur planétaire, les femmes pourront, comme tu le souhaites, enterrer la hache de guerre et se parer de couronnes de laurier. » (p. 28)
« On a même découvert que des vieux arbres pouvaient materner les plus jeunes, un peu comme les grands-parents avec leurs petits-enfants. » (p. 33)
« Or, selon les spécialistes, chacun de ces majestueux arbres abrite une diversité de vie végétale et animale qui s’écroule en même temps que le géant se couche. » (p. 35)
« Les arbres franchiraient les frontières dans les cimetières et fraterniseraient avec leurs congénères ayant incorporé dans leur sève des défunts de religion juive, chrétienne, musulmane ou de toute autre spiritualité. » (p. 58)
- Une quinzaine de photographies d’arbres, surtout des baobabs, prises dans l’aridité de l’Afrique contrastant avec des cerisiers en fleurs et des conifères enneigés captés au Canada; quelques illustrations d’arbres de style naïf; quelques photos représentant l’auteur, son épouse et ses enfants; extraits de l’œuvre et notes explicatives en vignettes sous les clichés; photo de l’auteur et renseignements biographiques sur la troisième de couverture.
- Titres des chapitres écrits en vert, couleur prédominante sur la couverture et dans les photographies; divers éléments graphiques (p. ex., guillemets, tirets, parenthèses, caractères italiques) facilitant la compréhension de l’œuvre .
« …le grand-papa le regarda dans les yeux et lui dit : "Où que tu puisses être sur la planète, mon garçon, souviens-toi que c’est ça une famille!" » (p. 24)
« J’ai souvent entendu ton père adresser la parole à un jeune baobab ou à un jeune acacia dont il prenait soin – tiens, ça me fait penser à quelqu’un! » (p. 90)
« Les fleurs de l’ophrys-abeille (Ophrys apifera) ressemblent tellement aux abeilles femelles… » (p. 98)
« Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai à quoi tu pourrais ressembler dans des millions d’années, résumeraient ces créateurs. » (p. 100)