2Quand les défis s’en mêlent! et autres récits

Contenu

• Plusieurs personnages principaux, différents dans chaque récit (p. ex., Emmanuel, Christian Langevin et René dans Quand les défis s’en mêlent!, Sofiane, Marc-André Dupré et Wu Ning dans La grande classe, Karine, Sylvain et Pierre Hébert dans Le prix de la victoire), ainsi que de nombreux personnages secondaires qui font partie des diverses aventures.

« Martine est désespérée. Son fils Emmanuel désire abandonner ses deux cours de sciences du deuxième semestre. Déjà qu’elle a dû se résoudre à accepter qu’il s’inscrive au niveau appliqué pour son cours de français. […]
– S’il te plaît, Maman, peut-on parler d’autre chose?
Est-il possible, pour une fois, que tu acceptes mon choix?
Emmanuel est vraiment déçu que sa mère réagisse ainsi. Ses choix ne sont jamais bons, ses amis, pas assez sérieux, et il se sent pris au piège dès qu’il désire entreprendre quelque chose. Il n’a aucune liberté. Comme il a hâte de pouvoir prendre ses propres décisions! » (p. 5-6)

« Sofiane pense qu’il s’agit là d’une très bonne idée pour amener tout le monde vers un même but. Elle vient d’avoir quatorze ans et adore la course à pied. On la surnomme « La gazelle » parce qu’elle est très mince, voir maigre selon plusieurs, et qu’elle court très vite. Elle ne perd pas une minute et téléphone à son ami Marc-André Dupré, dit « le mur ». Ce surnom lui a été donné à cause de sa taille d’un mètre quatre-vingt et de ses soixante-douze kilos. […] Il est aussi bâti que Sofiane est mince et délicate, mais tous les deux sont sportifs et ont leur santé à cœur. » (p. 47-48)

« Tous les regards se tournent vers la nouvelle venue qui abaisse son capuchon. Karine Hébert leur offre son plus beau sourire. Stupéfait, son frère Sylvain se précipite vers elle. Spontanément, il lui fait un câlin.
– Pourquoi t’es venue, Karine?
Sa sœur se dégage de son étreinte et le contemple de ses yeux clairs comme ceux d’un husky.
– Pour gagner la course, comme toi, comme Papa.
Les deux Hébert contemplent alors leur père. Les yeux de Pierre s’écarquillent, puis il tourne le dos à sa fille. » (p. 68)

• Courts récits, truffés d’action, susceptibles d’intéresser le lectorat visé de par les thèmes exploités, leur permettant de faire des liens avec leur vécu (p. ex., adolescence, amitié, aventure, défis, respect, persévérance, relations familiales, santé, suspense).
• Texte dégagé, généralement pleine page; illustrations en noir et blanc qui permettent d’établir un lien avec le texte; table des matières au début de l’œuvre; courte biographie des trois auteurs sur la troisième de couverture; nombreux éléments graphiques dans les deux premiers récits surtout, facilitant l’interprétation du texte (p. ex., caractères italiques, deux points, tirets, points de suspension, astérisques indiquant un changement de temps ou de lieu).

Langue

• Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., dupe, dissimule, échappatoire, étreinte) compréhensibles à l’aide du contexte.
• Plusieurs types et formes de phrases qui contribuent à la lisibilité du texte et qui ajoutent de l’agrément à la lecture.

« Emmanuel retourne à sa chambre. Il y retrouve son copain.
– Et puis, comment s’est déroulée ton entrevue?
– Fantastique! Toute une histoire! Ça ne peut qu’intéresser les gens. Cette fille est extraordinaire! Il faut que je réussisse à faire quelque chose de bien. Elle le mérite. » (p. 37)

« La conversation s’enflamme, les esprits s’échauffent. Monsieur Flamand intervient :
– Que tout le monde se calme! Je pense que chacun d’entre vous devrait penser sérieusement à la proposition de vos camarades. Le défi vous semble insurmontable, mais avec les bons outils pour le relever, ce n’est pas impossible. Il suffit de savoir s’en servir. » (p. 54)

• Séquences descriptives accompagnées de séquences dialoguées qui permettent de suivre le fil des événements et de comprendre les liens entre les personnages.

« À son retour en Ontario, il fait part de son expérience à René. Il lui parle de Londres, de ce qu’il a vu, des athlètes et, surtout, de Ève. C’est maintenant une amie. Une amie très spéciale. René le trouve radieux, changé.
L’école est déjà commencée, il doit donc reprendre la routine. Le premier matin, il décide d’aller voir M. Langevin. C’est grâce à lui s’il a pu vivre une telle expérience. Il veut le remercier encore une fois.
– Eh! Emmanuel! Comment ça va? Comment s’est déroulé ton voyage?
– Fantastique! Vous auriez dû voir toutes ces compétitions. Épatant de voir des gens handicapés réaliser de tels exploits! » (p. 39)

« Karine met le frein et débarque du traîneau. Elle empoigne la tente défaite et se met à genoux. Rapidement, pour éviter que ses doigts ne gèlent, elle retire sa main de sa mitaine et baisse la fermeture éclair de l’entrée de la tente. À l’intérieur, par bonheur, elle trouve le sac à dos de Sylvain. Sa trousse médicale y est toujours. Tout en se dirigeant vers son traîneau, elle joint Pierre au walkie-talkie.
– J’ai trouvé la tente. J’ai l’insuline.
La réponse de son père la frappe comme un éclair.
– Vite, Karine! Sylvain se porte de plus en plus mal. » (p. 80-81)

Référent(s) culturel(s)

• Mention dans le premier récit de la participation du ministère de l’Éducation de l’Ontario en partenariat avec le Comité paralympique canadien pour la tenue d’un concours au sein des écoles secondaires de langue française de l’Ontario.

Pistes d'exploitation

• Proposer aux élèves, regroupés en équipes, de dresser un tableau comparatif permettant d’identifier les ressemblances et les différences entre les trois récits en tenant compte de critères particuliers (p. ex., personnages, lieux de l’action, défis à relever, messages véhiculés, valeurs transmises, dénouement du récit). Inviter chaque équipe à présenter son travail au groupe-classe.
• Inviter les élèves à comparer leurs habitudes de vie (p. ex., alimentation, activité physique) à celles des personnages du deuxième récit, La grande classe. Leur demander de rédiger, dans leur journal personnel, un ou deux objectifs pouvant leur permettre d’améliorer une habitude de vie, puis de noter les comportements à adopter pour y arriver. Jumeler les élèves, puis les inviter à faire part de leurs réflexions à leur partenaire.
• Dans le troisième récit intitulé Le prix de la victoire, Pierre Hébert n’apprécie guère le fait que sa fille Karine veuille participer à la course de traîneaux à chiens puisque selon lui, ce sport convient peu aux femmes. Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de rédiger un texte d’opinion faisant valoir leur point de vue à ce sujet, puis d’appuyer leurs propos à l’aide de citations du texte et de leur expérience personnelle. Animer une mise en commun afin de leur permettre de faire part de leur texte au groupe-classe.

Conseils d'utilisation

• Présenter les caractéristiques du texte d’opinion.
• Encourager les élèves à lire d’autres recueils de récits, tels que De plein fouet! et autres récits, La course folle et autres récits et Les bergers du soleil et autres récits, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3^e à 8^e année, Série : Les amis d’Axelle: Christopher – Le traîneau à chiens.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7^e à 12^e année, Série : On n’est pas que des cobayes : Rennes vs chiens, qui va le plus vite ?