Contenu
- Personnage principal, Pétunia, la jeune princesse parfaite qui, sans aucune raison apparente, se met à péter.
« Pétunia avait reçu l’éducation d’une vraie princesse. Elle savait rester digne, sage et polie en toute circonstance. »
« Dans les jours qui suivirent, la princesse Pétunia lâcha une quantité hallucinante de pets de toutes sortes. »
- Personnages secondaires, le roi Paul et la reine Paulette, parents attristés du malheur affligeant leur fille, les sorciers et les médecins qui tentent de soigner Pétunia et enfin Gaston, le fils d’une servante qui trouve la cure miracle.
« Le roi et la reine étaient fort accablés. Leur princesse, leur perle, leur merveilleuse petite chose était affligée d’une terrible défectuosité. »
« Ils firent venir les médecins les plus réputés. […] La princesse continua de péter. »
« Ils firent venir les plus grands sorciers. […] Rien n’y fit. La princesse continua de péter. »
« À partir de ce jour, Pétunia ne péta plus. En compagnie de Gaston, elle s’amusa énormément, rit beaucoup et se permit tout plein de folies. »
- Conte ludique relatant l’aventure embarrassante de Pétunia, qui pète sans arrêt; thèmes exploités (p. ex., famille, santé, amitié, entraide, humour) aptes à maintenir l’intérêt du lectorat et l’incitant à réfléchir à l’importance de se divertir.
Présentation
- Illustrations attrayantes généralement étalées sur pleine page ou double page; scènes aux couleurs riches remplies de détails amusants et faisant appel aux sens; personnages aux proportions démesurées ajoutant de la fantaisie au texte et permettant de comprendre les émotions ressenties; éléments visuels (p. ex., idéogrammes, onomatopées, lignes de mouvement, affiches) qui animent l’histoire; utilisation de divers types de plans (général, moyen, rapproché, gros) créant des effets captivants.
- Mise en page aérée; texte de 3 à 17 lignes, disposé à des endroits variés sur la page; caractères d’écriture noirs sur fond blanc ou coloré; présence d’éléments graphiques (p. ex., points de suspension, points d’exclamation, italiques, deux-points, tirets, point d’interrogation, écriture cursive) qui facilitent l’interprétation de l’œuvre; dédicaces et remerciements au début de l’œuvre.
- Dimensions : 23,5 cm x 23,5 cm; couverture souple.
Langue
- Registre de langue courant; emploi de mots fréquents et familiers (p. ex., sommet, sourire, chaussures, gratter, invités); utilisation de mots nouveaux (p. ex., rouspéter, rémoulade, cloîtrée, impudent, bourrue) et de mots reliés à la royauté (p. ex., château, traîne, crinolines, royaume, chevaliers) compréhensibles à l’aide des illustrations et du contexte; utilisation fréquente du mot « pet » permettant au lectorat d’apprécier l’humour et le style imagé de l’auteure.
- Emploi de phrases de base, de phrases transformées et de phrases à construction particulière; prédominance de phrases déclaratives longues conjuguées à l’imparfait et au passé simple permettant au lectorat de s’imaginer la scène, souvent hilarante.
« Pétunia était une vraie princesse. »
« Quand le prince Plouc du royaume d’à côté se curait le nez en cachette à la fin d’une soirée, Pétunia se retenait bien de pouffer ou de se moquer.
Et pendant les ennuyeux défilés qui duraient toute la journée, Pétunia saluait la foule sans jamais s’arrêter, même lorsqu’elle mourait d’envie de se gratter. »
« Rien n’y fit. »
- Nombreux procédés stylistiques (p. ex., énumération, onomatopée, allitération, comparaison, expression imagée) faisant appel à tous les sens.
« On aurait dit qu’elle était née pour porter une couronne de diamants, une traîne extralongue, de gros bijoux, des crinolines qui coupent le souffle, une robe ajustée et, bien sûr, des chaussures en or à petits talons et à bouts très pointus. »
« Oh! C’était un tout petit pet de rien du tout. Un mini prout, à peine perceptible. »
« Jamais au grand jamais, ils ne réussiraient à la marier. »
« Ces mots coulaient comme une musique à ses oreilles. »
« Elle offrit à Gaston un sourire fracassant, prit sa main et courut dans les champs. »
- Prédominance de séquences descriptives et narratives, situant le lectorat dans le temps et le lieu de l’action; deux courtes séquences dialoguées dévoilant d’abord les flatulences de Pétunia et se terminant avec la solution proposée par Gaston.
« Mais voici que le lendemain, au souper annuel des chevaliers Teflon, entre le potage au coquelicot et la rémoulade de zèbre, la princesse Pétunia péta à nouveau. PROUT! C’était, cette fois, un pet un peu plus prononcé. Un pet court, on pourrait même dire bref, mais bien sonnant. Un pet qui ne pouvait être ignoré. La princesse rougit de la tête aux pieds. Et le prince Plouc du royaume d’à côté se mit à hurler : – Pétunia a pété! »
« De la haute tour où elle vivait désormais cloîtrée, Pétunia vit Gaston arriver. Et quelque chose en elle se mit à vibrer.
– Je peux guérir votre fille, annonça Gaston, sûr de lui.
Le roi et la reine voulurent renvoyer cet impudent paysan. Mais Pétunia arriva en courant et elle supplia ses parents de le laisser parler.
– Quel est votre diagnostic, jeune homme? demande le roi d’une voix bourrue.
– C’est tout simple, répondit Gaston. La princesse étouffe. Elle a besoin d’air, de plaisir, de rires, de jeux, de liberté. »
Pistes d'exploitation
- Animer une discussion en posant la question suivante : « Pourquoi Pétunia pense-t-elle qu’une princesse ne devrait pas péter? ». Expliquer aux élèves que c’est tout à fait normal d’avoir des flatulences puisque ces gaz proviennent de la décomposition des aliments dans l’intestin. Leur proposer, regroupés en dyades, d’effectuer une recherche sur un animal qui pète (p. ex., la baleine, le dauphin, la mouche, la tortue), puis de rédiger un récit ayant cet animal comme personnage principal. Leur demander d’ajouter des illustrations et de présenter leur travail au groupe-classe. Assembler les œuvres dans un recueil et le mettre à la disposition des élèves.
- Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de dresser une liste d’activités physiques amusantes (p. ex., marelle, cachette, chat et souris) qui permettraient à Pétunia et à Gaston de mener une vie saine et active. Leur suggérer de choisir une activité et d’en rédiger la marche à suivre. Les inviter à présenter l’activité et les encourager à en faire la démonstration au groupe-classe.
- Montrer aux élèves les pages où se trouvent les affiches des jours de la semaine. Leur proposer, réunis en équipes, de rédiger deux phrases décrivant la situation (p. ex., Lundi, Pétunia péta si fort que le vêtement du roi s’éleva. Au même moment, il mit ses deux mains sur sa couronne pour la garder en place.). Les inviter à présenter leur travail au groupe-classe.
- Discuter avec les élèves des bienfaits du plein air sur la santé (p. ex., vitamine D, diminue le stress et l’anxiété, renforce le système immunitaire, garde le cerveau en forme, améliore le sommeil). Leur proposer, regrouper en dyades, de créer une affiche traitant de ces bienfaits, puis afficher le travail dans le corridor.
Conseils d'utilisation
- L’œuvre Pétunia princesse des pets, avec CD accompagné d’une trame sonore et d’une affiche, est disponible sur le site de l’éditeur.
- Présenter les caractéristiques de l’affiche et de la marche à suivre pour en faciliter la rédaction.
- Mettre à la disposition des élèves d’autres contes qui traitent de la royauté, tels que La princesse Isabelle et le prince Bruno et La princesse Pop Corn, dont les fiches descriptives se trouvent dans FousDeLire.
Ressource(s) additionnelle(s)
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 2e à 5e année, Série : Mily Miss Questions, Quelle famille!
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 5e année, Série : Mily Miss Questions, Drôle de famille.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 3e année, Série : Bitz et Bob, La parade de princesse Perle.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 3e année, Série : Les Minihistoires, La princesse des monstres.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 2e à 5e année, Série : Savais-tu que…, L’humain qui pète.
