- Registre de langue courant dans l'ensemble des récits; langage familier dans certains dialogues.
« Nous flânions dans les rues étroites et pittoresques du quartier historique de Havana vieja, lorsque la réponse me frappa tel un coup de poing. […] Je réalisai brusquement que le bonheur ne s’achète pas. C’est un état d’esprit fondé sur des relations humaines sincères, le partage, l’entraide et les joies simples de la vie quotidienne. » (p. 60-61)
« Chez eux, ils parlent français différemment, car on ne dit pas "Tu peux-tu m’passer les fourchettes?" mais "Est-ce que tu pourrais me passer les fourchettes?". Eh oui! par ici, ils parlent comme ils écrivent, excepté lorsqu’ils utilisent l’anglais. Si nous, nous disons "stationnement", eux, ils disent "parking" avec une prononciation à en faire tressaillir d’horreur mon enseignante d’anglais. » (p. 86)
« – T’as pas froid? Moi je me les gèle ici; et toi t’es à moitié sorti de ton sac de couchage!
– De quoi tu parles? Y fait dix-sept degrés, c’est très bien comme température, lui répondis-je. » (p. 87)
- Utilisation d’une variété de types et de formes de phrases (p. ex., déclarative, interrogative, exclamative, impérative, négative, impersonnelle) contribuant à la lisibilité des textes.
« Nous passons dans certains quartiers anéantis par les combats. Le regard des habitants reflète leur désespoir. » (p. 32)
« – Eh! Arrêtez une seconde. Regardez, dit-il.
– Qu’est-ce que c’est? demande ma mère.
– Une course de voiliers dans deux jours. On devrait y prendre part.
– Pour se faire humilier?
– Humilier? Quoi? Non! Je suis un des meilleurs marins ici. Qu’est-ce que vous en pensez? » (p. 45)
« Tout cela me fait peur. Comment peut-il exister un centre touristique aussi riche et propre tandis qu’un village avoisinant souffre d’une telle pauvreté? Comment peut-on ignorer le fait qu’un village de paysans dépérit pendant que la région touristique fleurit? Comment deux régions d’une telle proximité peuvent-elles être si différentes? » (p. 74-75)
« Il est évident dès le début du match que la Finlande est l’équipe gagnante. » (p. 138)
« Elle m’explique que, pour plonger, il faut courir vers le bord du quai, s’élancer dans les airs en pointant les bras vers l’eau et faire suivre son corps. » (p. 175)
- Figures de style variées (p. ex., périphrase, hyperbole, onomatopée, énumération, antithèse, comparaison, personnification) mettant en relief des sentiments et contribuant à la création d’ambiances.
« Dès que j’ai aperçu Toronto de l’avion, je suis tombé amoureux de cette ville. Toronto m’est apparue toute blanche et majestueuse avec ses gratte-ciel. Qu’on l’appelle la Ville Reine était pour moi une évidence. » (p. 19)
« Les frontières des trottoirs débordaient de personnes; l’environnement condensé m’avait, en fait, rappelé le couloir de mon école secondaire où je suis souvent noyée dans la masse d’élèves qui circulent. » (p. 24)
« – Cocorico! Cocorico!
Une nouvelle journée débute au village… » (p. 30)
« C’était un véritable festival de saveurs : potages garnis de viandes et d’herbes, salades composées, crevettes marinées, pains à l’ancienne, poissons en sauce, viandes mijotées… » (p. 57)
« À la fin de ses explications, ma sœur, qui avait déjà enfilé son maillot, avait l’épaule rouge comme un homard. » (p. 95)
« L’hiver venait d’envelopper la terre de sa belle nappe blanche opaline. Les flocons de neige dansaient, se balançaient et virevoltaient dans le ciel d’azur. Les arbres dans les forêts de Manawan frémissaient, alors que le vent frais de l’hiver sifflait avec les oiseaux. » (p. 105)
- Séquences descriptives qui apportent des précisions sur les personnages et les lieux; séquences narratives exprimant les réflexions de la narratrice ou du narrateur; séquences dialoguées peu nombreuses révélant les émotions des personnages.
« Après cette visite chargée d’émotions, même si je n’ai pas retrouvé les traces de mes racines biologiques, j’ai trouvé une maison. On m’a invitée à revenir quand je voulais, car j’aurais toujours une grande famille chinoise qui partagerait mon bonheur. » (p. 15)
« Il y a des enfants de mon âge assis autour d’un feu pour se réchauffer. La guerre les a laissés sans abri et je doute qu’ils aient de la nourriture et de l’eau. Mon père m’explique que plusieurs bâtiments ont été bombardés, délogeant de nombreuses familles. » (p. 32)
« Des maisons délabrées étaient alignées en rang d’oignons au bord d’une ruelle. Les toits de paille et les murs en torchis donnaient à ces habitations une allure sale, pauvre et laide. Ces maisons […] étaient invivables à mes yeux. Du linge bas de gamme séchait sur des cordes suspendues autour des habitations. Des hommes accablés par la chaleur étaient couchés sous des palmiers pendant que d’autres discutaient de tout et de rien en fumant des cigarettes. Des femmes et des vieillards attroupés près de l’autobus quémandaient quelques dollars. » (p. 60)
« – Excusez-moi, jeune homme, je vois que vous avez à manger. En avez-vous un morceau pour moi?
[…]
-Voilà, monsieur, c’est pour vous!
– Merci, jeune homme, vous êtes le premier aujourd’hui à ne pas m’ignorer. J’apprécie beaucoup votre geste. Que Dieu vous protège! » (p. 134)
« Je me considère chanceuse d’avoir pu visiter ce magnifique pays. Je suis maintenant consciente que les habitants de chaque pays vivent de façon différente, selon leur culture. » (p. 186)