- Trente contes d'élèves franco-ontariens de 11e et 12e année, répartis en cinq thématiques : La détermination et la générosité n'ont pas de limite, Il ne faut pas se fier aux apparences, Tout s'explique, Le bonheur n'est pas toujours où l'on croit et Toute action a des conséquences; courte notice biographique de l'auteure ou l'auteur à la fin de chaque conte.
« Mariko n'hésitait jamais à aider son prochain et utilisait les surplus du marché ainsi que la nourriture qu'il achetait pour aider les démunis avant que les pauvres pêcheurs ne deviennent voleurs. » (p. 11)
« Une pomme d'une grandeur parfaite, d'un rouge rutilant et dont la tige forme une courbe impeccable. Elle coupe la pomme en deux. La pomme parfaite révèle une horreur à l'intérieur. Elle est à moitié pourrie et à moitié dévorée par un petit ver qui se trouve au centre du fruit. » (p. 62)
« Le jeune peintre ne craignit plus de commettre des erreurs dans ses peintures, car il comprit que, selon le roi, c'était ce défaut qui donnait sa rareté et son originalité à son art. » (p. 79)
« Mais ça ne lui faisait rien, car même s'il ne la possédait plus, la boîte lui avait enseigné quelque chose de précieux.
– L'imagination. Dans la vie, parfois, l'imagination plutôt que les possessions nous apporte plus de bonheur. » (p. 132)
« – Cher berger, tu n'as pas pu te passer de l'argent qui t'était offert. Ton avarice t'a coûté tes moutons, tes seuls amis. J'espère que tu utiliseras mieux ton or. » (p. 143)
« Élissa est une étudiante de 12e année dont les loisirs préférés sont de jouer au piano, de chanter et de composer de la musique. Elle dédie son conte à son amie Bianca Taillefer. » (p. 154)
- Un personnage principal ou parfois deux, selon le conte, décrits en peu de mots, et totalement dissemblables aussi bien physiquement que psychologiquement.
« Elle avait de grands yeux bruns, dont les pupilles étaient bordées d'un délicat anneau doré. […]Elle était vêtue d'un long manteau de fourrure blanc et un grand capuchon scindé en deux pointes couvrait sa chevelure. Pourtant, son apparence n'était pas ce qui l'avait troublé le plus. C'était son calme, son indifférence dans une situation qui aurait inspiré la détresse chez n'importe qui d'autre qui avait rendu Mach mal à l'aise.
[…] comme Mach l'avait trouvée en hiver, elle fut baptisée Blanche. » (p. 23-24)
« IL ÉTAIT UNE FOIS, dans un lointain royaume, un roi nommé Zéphirin. Zéphirin n'avait jamais connu l'anxiété ou la peur. Calme, imperturbable et audacieux, il savait comment prendre son rôle au sérieux sans se laisser gagner par l'angoisse. » (p. 28)
« IL ÉTAIT UNE FOIS une petite souris nommée Guillaume. Elle vivait dans la forêt et se croyait inférieure aux grandes bêtes de son entourage. Guillaume était petit et personne n'avait peur de lui. Il passait sa vie à se cacher pour ne pas se faire dévorer. Il n'y avait rien qui pouvait calmer ses inquiétudes. » (p. 69)
« BÉATRIX ÉTAIT UN petit écureuil à la fourrure blonde qui cherchait sans relâche la noix d'or. » (p. 113)
« À 109 ans, il était l'homme le plus vieux et le plus riche du village. Augustin était connu par tous pour sa sagesse infinie. […] Le vieil homme était toujours content et arborait un grand sourire. Selon la rumeur qui courait au village, il possédait le secret du bonheur. » (p. 128)
- Narratrice ou narrateur omniscient dans la majorité des contes; narrateur participant dans deux contes bien différents : l'un, merveilleux (La légende des trèfles à quatre feuilles); l'autre, réaliste (La Perle).
« IL ÉTAIT UNE FOIS, dans un petit village d'Afrique nommé Barqua, un petit garçon appelé Abou. Il vivait avec son père et sa méchante belle-mère. » (p. 49)
« Quand elle rouvrit les yeux, elle aperçut une créature verte à grand sourire qui était là juste devant elle. Cette créature, c'était moi. » (p. 99)
« Ma première idée, la plus plausible, est que je rêve. Par conséquent, j'aurais perdu connaissance quelque temps après avoir quitté Marie. Mais puisque je semble incapable de me réveiller, je n'ai d'autre choix que de faire face à la réalité. » (p. 109)
- Description juste et concise des émotions vécues par les personnages, traduisant la gravité du moment.
« Il était en route […] lorsque l'angoisse le saisit à la gorge. Déjà, le sillon tracé par sa fille, qu'il avait suivi jusque-là, commençait à se dérober à sa vue en raison de la forte chute de neige. Dans cette nuit sans lune, éclairée uniquement par le scintillement timide de la Grande Ourse et de ses compagnes, Mach paniqua. » (p. 25)
« Le jour de la compétition, quelque chose d'étrange se produisit. Les haches de Jean et de Roger avaient disparu. Les hommes, complètement hystériques, se mirent à se blâmer l'un et l'autre. Ils ne pouvaient plus prouver leurs compétences pour l'emploi. » (p. 94)
« Lors d'une randonnée équestre, le roi Liam fut tué […] En apprenant la nouvelle, Clarissa s'effondra. Elle resta enfermée dans ses appartements pendant plusieurs jours. […] Quelques semaines après le décès de son bien-aimé, elle fut prise de fureur et déclara subitement la guerre au royaume avoisinant en promettant de venger la mort de Liam. » (p. 135)