- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; vocabulaire généralement simple, emploi de quelques mots nouveaux définis à l’aide du contexte (p. ex., malavisée, estropiés, amoché, pagaille, maléfique, banquise).
« – Eh! oh! c’est moi la détective. Vous n’allez pas m’apprendre mon métier, Mamzelle Moucheronne. Je n’ai pas besoin d’une loupe pour suivre les grandes traces des grosses bottes du grassouillet père Noël. C’est grotesque! » (p. 17)
« Joséphine descend se poser au centre du village. Pas facile avec des rennes estropiés et un chariot amoché. Ça brasse et ça décoiffe! » (p. 46)
- Texte contenant une variété de types et de formes de phrases qui contribuent à la lisibilité de l’œuvre et agrémentent la lecture.
« Et la mouche, que bourdonne-t-elle? Rien du tout! Ou plutôt elle ne bourdonne plus aux oreilles de Joséphine. Elle est partie guider les canards. Ouf! La détective profite de l’occasion pour reprendre le contrôle de son enquête. » (p. 25)
« Mais où cette bestiole est-elle donc passée? On dirait bien qu’elle se sauve encore une fois! De plus en plus louche…
– Eh! oh! attrapez-moi cette misérable mouche, crie la détective avant de poursuivre son rapport. » (p. 46-47)
- Nombreuses figures de style (p. ex., comparaisons, énumérations, expressions figurées, onomatopées) qui ajoutent à la richesse du texte.
« Malgré tout, Joséphine réussit à inspecter tous les toits. Ils sont lisses et blancs comme des guimauves géantes. » (p. 21)
« – Merci bien, répond la détective. Avec des amis comme vous, on n’a pas besoin d’ennemis! » (p. 30)
« – C’est ce que je crois, répond le harfang des neiges. Je mène moi-même une enquête sur la disparition du père Noël. Je sais que les cadeaux ont été livrés aux villages d’Anderson, Balzac, Carroll, Daudet, Ésope, Ferron, Grimm, Homère, Ionesco et Kipling. Le père Noël n’est pas passé aux villages de Molière, Perrault, Queneau, Roy et Ségur. » (p. 32-33)
« Mais le bourdonnement de la mouche est peu à peu couvert par un autre bruit qui vient de l’est. Cela fait de plus en plus "coin-coin" et de moins en moins "zzz-zzz". » (p. 36-38)
- Séquences descriptives qui permettent de se faire des images mentales des personnages, des événements et des lieux de l’action.
« Joséphine la Fouine n’a pas le choix : elle doit monter sur les toits. Elle fouille dans ses poches et en sort une échelle. Oui, oui, toute une échelle dans sa poche! Pliée, elle est toute petite, mais dépliée, attention! l’échelle rejoint le toit le plus haut. Et elle est si solide qu’elle sert même de pont entre deux maisons. Pratique! » (p. 20)
« À mesure qu’elle approche du O volant, Joséphine comprend qu’il tourne au-dessus d’un tas d’objets multicolores à moitié couvert de neige. Elle s’approche encore et voit des bois et des sabots. Puis elle aperçoit des choux et des rubans. Enfin, elle discerne des habits rouges ensevelis sous les rennes, les cadeaux et la neige. » (p. 40-42)
- Séquences dialoguées qui témoignent des relations entre les personnages.
« Mais le père Noël s’interpose :
– Ho! ho! on n’emprisonne personne le jour de Noël.
– Bon. Si vous promettez de rester sage, dit Joséphine, je veux bien vous laisser en liberté. Mais tout le village vous aura à l’œil, Mamzelle Moule-à-gaufre…
– Merzzzi, Jozzzéphine!
– Remerciez plutôt le père Noël et les gens de Lafontaine.
Tous les villageois ajoutent :
– C’est vrai, ça! » (p. 51)