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Pensées du jour – Tome pas jaune

Jamais deux sans trois! Le dicton l’avait prévu! Le dicton avait également prévu que « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ». Mais, c’est un peu moins pertinent. Voici donc le troisième tome des Pensées du Jour. Vous vous apprêtez à entrer dans un monde où l’absurde est roi, la niaiserie est reine et l’arbre est dans ses feuilles. Que ce soit par des pensées ou des chroniques humoristiques, Martin se livre à vous de façon aussi futile qu’amusante.

Homme de naissance, animateur culturel de profession et chauve en devenir, Martin est l’homme tout indiqué pour nous faire découvrir le merveilleux monde de l’inutile et de l’agréable.

Que contient ce livre? Bonne question! Des recettes, des conseils, une demande en mariage, le bruit d’une chèvre et des heures de bonheur! Ce livre n’a qu’un seul but : se faire adopter par vous. Regardez comme il vous regarde de ses petits yeux… il ne cherche qu’une demeure comme la vôtre qui voudrait bien l’accueillir. Maintenant que vous l’avez touché, il y a un lien indestructible qui vient de s’installer. Ce serait de la cruauté de le rejeter après l’avoir tant caressé. Vous savez que vous le voulez! Pourquoi vous torturer ainsi… Allez-y, lisez-le!

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

 

À propos du livre

Contenu

  • Série de pensées du jour humoristiques sans grande suite logique, datées du 3 mai au 31 août 2004; entrées d’une longueur moyenne de 2 pages, divisées en plusieurs parties (salutation, réflexion sur le quotidien, pensée du jour, chronique, PDJ-roman, salutation et signature) dont les sujets sont peu ou pas reliés.

    « Le 1er juin 2004
    Bonjour mes pieds et mes rotules d’athlètes,
    J’ai lu le bottin hier soir. Maudit que c’est long ce livre-là! Presque mille pages et il n’y a même pas de conflit! Il y a beaucoup trop de personnages. Après 800 pages, l’auteur n’a même pas terminé de les nommer. Je pense aussi qu’on n’a pas nécessairement besoin de l’adresse et du numéro de téléphone de tous les personnages secondaires. […] En tout cas, c’est la dernière fois que je lis un roman de cet auteur-là.
    Voici la pensée du jour :
    Un ministère, c’est plus petit qu’un stère normal. » (p. 61)

  • Narrateur participant, l’auteur lui-même, s’adressant à son lectorat et exprimant son point de vue.

    « Hier soir, je n’ai rien fait. C’est dommage parce que si j’avais fait quelque chose, j’aurais pu vous en parler ce matin et ça aurait sûrement été plus intéressant que de vous dire que je n’ai rien fait. Ce que je vais faire, je vais faire semblant que j’ai fait quelque chose et comme ça, ce sera intéressant. » (p. 110)

  • Forte utilisation de l’absurde (p. ex., évidence, manque de sens, banalité et inattendu) comme ressort du comique.

    « Mon espérance diminue à mesure que j’espère moins. » (p. 51)

    « Tout a commencé quand un fermier rencontra une limace. Il se passa évidemment ce qui se passe habituellement quand un fermier rencontre une limace, tout le monde sait ça. Mais le lendemain, enfin, bref, pour faire une histoire courte, j’ai six orteils. » (p. 63)

  • Préface écrite dans le même ton que les chroniques; postface contenant les réponses à la dizaine d’énigmes humoristiques présentées dans l’œuvre.

    « Énigme 8
    Remettez les lettres suivantes en ordre pour créer un mot :
    P E R D U
    (Suis-je obligé de préciser que la réponse est à la page 182?) » (p. 135)

Langue

  • En général, emploi d’un niveau de langue courant avec de courtes phrases correctes sur le plan de la syntaxe; utilisation sporadique des registres familier et même populaire pour, entre autres, caractériser certains types de personnages.

    « Connaissez-vous Paul Gratien? Non? Moi non plus, mais je suis sûr que si je le connaissais, je pourrais lui parler de plein de sujets variés… » (p. 54)

    « Ben écoute, c’est sur [sic] que tsé comme, les gars tsé, y’ont donné leur 110 %, mais écoute, la moitié d’eux autres ben tsé, y savent pas compter jusque là. » (p. 65)

  • Manipulation habile de la langue à l’aide de figures de style, de structures de phrases variées et de nombreux jeux de mots (p. ex., allitération, assonance, calembour, ironie), ce qui concourt à l’aspect comique de l’œuvre.

    « Violer un violon violet, c’est violent! » (p. 73)

    « Des fraises qui se chicanent, ça fait de la confliture. — » (p. 99)

    « Si un téléphone commet un crime, est-ce qu’il va à la cour d’appel?» (p. 139)

    « Une autruche pas de jambes, c’est une bassetruche. » (p. 162)

  • Nombreuses séquences dialoguées, surtout dans la partie PDJ-roman, reflétant l’humour et l’absurde.

Référent(s) culturel(s)

  • L’auteur, qui a voyagé et travaillé à plusieurs endroits en Ontario, a écrit des textes inspirés de ses expériences et proches de la réalité franco-ontarienne.

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves de rédiger une chronique humoristique à la façon de Martin Laporte.
  • Inviter les élèves à trouver dans l’œuvre des sujets insolites qui se prêteraient bien à l’improvisation; par la suite, organiser un match d’impro avec les élèves.
  • Proposer aux élèves d’inventer des jeux de mots, des définitions, des associations insolites qu’ils pourraient utiliser dans des textes humoristiques.

 

Conseils d'utilisation

  • Se rendre sur le site www.sanslimites.ca et consulter gratuitement le guide pédagogique qui accompagne la série Pensée Du Jour. Choisir, parmi les nombreuses pistes d’exploitation proposées, des activités variées qui répondront aux goûts et aux besoins des élèves.
  • Prévenir les élèves que l’auteur traite de certains sujets délicats (p. ex., l’obésité, l’anorexie, le sexisme) de façon humoristique et que ses commentaires ne devraient pas être pris au premier degré.
  • Lire une chronique quotidiennement et discuter avec les élèves des réactions qu’elle suscite, de l’humour qui s’en dégage et des jeux de mots qui en ressortent.
  • Les courts textes sont susceptibles d’intéresser les élèves peu portés vers la lecture d’un texte suivi.