- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; quelques mots nouveaux clairement définis ou compréhensibles grâce au contexte (p. ex., gargouilles, vagabondent, esthétique); style d’écriture imagé permettant de se représenter les découvertes des personnages au cours de leur voyage.
« – Un gros merci, Madame Élodie, de vous occuper de notre chatte. Nous vous sommes très reconnaissantes, ajoute Évelyne. J’ai laissé des balles de laine dans un panier, dans le salon. Vous pourrez tricoter à votre aise en tenant compagnie à Mitaine quand vous viendrez la nourrir. » (p. 13)
« Évelyne lève la tête vers le ciel.
– Tiens donc, constate-t-elle, ce sont des gargouilles.
Maya est tellement contente de voir ces sculptures. À Saint-Jean, au sommet de certains édifices de la rue Germain, trônent quelques gargouilles. » (p. 19)
« Elle se retourne et, ô surprise! Voici que devant elle se dresse un carrousel à l’ancienne, surmonté d’une toiture verte ornée d’un petit cheval blanc. Maya est impressionnée par l’esthétique du manège. » (p. 31)
- Types et formes de phrases variés traduisant les sentiments des personnages et permettant une lecture expressive.
« – Prends une photo avec tes yeux, chuchote Évelyne dans l’oreille de sa fille. Nous ne reviendrons pas ici de sitôt! » (p. 42)
« – Mon papa est ici! Youpi! » (p. 48)
« "Maya, tu aurais pu te faire frapper par une voiture!" » (p. 49)
« Le cœur de Maya bat la chamade. Elle aimerait tant que cette soirée ne se termine pas.
– Dis, Papa, pourquoi maman ne s’est pas jointe à nous? » (p. 51)
« – C’est Mitaine, elle est morte! explique Maya au milieu de ses larmes. » (p. 54)
- Figures de style (p. ex., énumération, onomatopée, personnification, interjection, comparaison, interjection, métaphore) représentant des actions, des sensations et des pensées tout en ajoutant du rythme au texte.
« En moins de vingt minutes, des jeans, des chandails aux couleurs de l’arc-en-ciel, des chaussures et une robe de soirée sont rassemblés dans la valise de Maya. » (p. 11)
« Avant de partir, Évelyne cogne trois coups sur la porte voisine : Toc! toc! toc! » (p. 12)
« Pendant qu’Évelyne se plonge dans un film, Maya est toujours séduite par les nuages bleutés qui dansent devant ses yeux. » (p. 16)
« Tous ces décollages et ces atterrissages commençaient à lui tourner la tête! » (p. 17)
« Aux yeux de Maya, sa maman est belle comme une étoile filante. » (p. 33)
« "Zut! songe Maya. Maman va me gronder." » (p. 48)
« Le miaulement du chaton sort la fillette de ses pensées et une fleur pousse dans le jardin de son cœur séché. » (p. 58)
- Séquences narratives et descriptives permettant de suivre les événements et apportant des précisions au sujet des lieux, des personnages, de leurs gestes, de leurs réflexions et de leurs émotions.
« On l’appelle Mitaine. Recroquevillée dans un panier d’osier rempli de balles de laine aux mille couleurs dort paisiblement une vieille chatte âgée de dix-huit ans, à l’épaisse fourrure tachetée de blanc et de gris. » (p. 7)
« À tour de rôle, les mannequins s’avancent sur le podium en arborant des vêtements confectionnés par Elise Bourque. Maya est éblouie par le spectacle. Les grands mannequins marchent avec aise, leurs talons hauts claquant sur le parquet. Jamais ils ne tombent, regardant la foule de leurs yeux perçants, acceptant chaque cliché qui fait briller le tissu de leurs vêtements, du foulard léopard aux manteaux gris en passant par la jupe à motif tribal. » (p. 35)
« Maya saute dans les bras de Rémi. Le rire grave de son père résonne dans le couloir de ses oreilles. Pendant ce temps, Mitaine court en miaulant vers le salon, sa queue blanche en panache. Maya et Rémi rient ensemble à la vue de la chatte qui court de peur. Rémi marche jusqu’à l’entrée, tenant Maya dans ses bras. Tous les deux, ils filent à l’extérieur admirer le bateau de croisière dans toute sa splendeur. » (p. 49)
- Séquences dialoguées permettant de ressentir les liens affectifs entre les personnages.
« – Sur ce cadenas, nous allons écrire le prénom de toutes les personnes qui nous sont chères.
Maya hoche la tête, elle aime bien ce jeu. Évelyne y trace le prénom de Maya et lui demande :
– Quels sont les autres prénoms que tu aimerais ajouter?
Après une brève réflexion, la fillette lance :
– Le tien!
Évelyne sourit et y trace son prénom.
– Quelqu’un d’autre? demande-t-elle.
– Papa!
Évelyne trace minutieusement le prénom de Rémi. En prêtant le feutre et le cadenas à sa fille, elle lui dit :
– Il reste de la place pour un dernier prénom.
Maya réfléchit quelques instants, puis une idée de génie lui vient en tête. Lentement, une lettre à la fois, elle écrit "Mitaine" sur l’objet de fer.
– Accroche-le où tu veux, l’invite Évelyne. » (p. 22-23)