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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2Maïna, tome 2 – Au pays de Natak

Il y a 3 500 ans vivait Maïna…

Maïna, jeune membre de la tribu des Presque Loups, a été recueillie par Natak, un chasseur inuit. Que fera-t-il de cette étrange petite femme presque morte de froid? Elle semble prête à quitter ce monde, mais lui, Natak, refuse de la laisser partir…

Dans ce deuxième tome, Maïna franchit le désert de glace où des hommes que l’on dit cruels s’entre-dévorent lorsque la faim les torture. Dans cet univers dur et sans merci, Maïna fait face à l’intolérance et au racisme, mais elle découvre aussi la puissance et les profondeurs de l’amour.

Les adolescents retrouveront avec bonheur cette jeune fille passionnée. Sa force, son courage et sa détermination lui permettront de surmonter de terribles épreuves pour vivre une grande passion. 

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Un personnage principal (Maïna) qui pénètre dans un monde d’intolérance et de racisme qu’elle affronte avec courage et détermination tout en y découvrant l’amour; personnages secondaires (Natak, Aalasi, Aputik) qui contribuent à son évolution.

    « Maïna se sentait étrangère à tout. » (p. 44)

    « Aalasi, dont le ventre continuait à enfler, soigna Maïna avec des gestes tendres et doux […] Le corps de Maïna était couvert d’ecchymoses, mais tous les os étaient en place, ce qui étonnait Aalasi car elle avait été témoin de l’emportement de son frère. » (p. 71)

    « Les trois femmes se retrouvèrent seules. Aputik massa le ventre d’Aalasi avec des gestes sûrs. […] Maïna comprit qu’Aputik lui témoignait une réelle confiance en la réclamant à ses côtés pour cette tâche difficile. » (p. 85-86)

    « Elle possédait encore, quelque part en elle, cette source vive, cette force indomptable qui chavirait Natak. Son visage, par contre, était transformé. Maïna portait désormais l’empreinte du peuple des glaces. » (p. 164)
     

  • Descriptions imagées qui permettent de connaître davantage le territoire hostile où se déroule l’action et de comprendre les agissements et les réactions des personnages dans de nombreuses situations tout au long de l’intrigue.

    « Le vent sifflait entre les épinettes chétives. Là d’où venait Natak, rien n’arrêtait le vent. Il soulevait des gerbes et des gerbes de neige, faisait monter la mer et rouler les pierres. Là d’où venait Natak, il n’y avait plus de frontières, tout était démesuré, tout était immense, comme les rêves qu’il portait. » (p. 21)

    « Elles ne lui pardonnaient pas d’être elle-même, unique, différente. Et, surtout, elles n’acceptaient pas qu’elle, l’étrangère, ait conquis Natak, un chasseur brave et fort. Certaines racontaient même que Maïna l’avait ensorcelé et qu’un jour elle l’abandonnerait. » (p. 133)
     

  • Narratrice omnisciente qui utilise le discours direct pour permettre la compréhension des pensées et des sentiments des personnages.

    « – Elle est trop maigre pour enfanter un pou! lança Aputik en désignant le corps frêle de Maïna. » (p. 33)

    « – Les filles mangent mais ne rapportent pas de bêtes, dit-elle. » (p. 87)

    « – Une épouse sans marques au visage, sans courage, disaient les femmes. » (p. 133)

Langue

  • Registre courant dans l’ensemble du texte.

    « Maïna rêvait de caribou. Elle les imaginait, défilant en grandes vagues, le mufle relevé, les andouillers hauts et larges, leur somptueux pelage flottant dans le vent, et elle avait l’impression d’entendre le froissement des fourrures et le cliquetis des sabots. » (p. 140)
     

  • Diversité des types de phrases employées, dont les interrogatives, pour illustrer les états d’esprit des personnages, et figures de style variées (p. ex., comparaison, énumération) permettant d’apprécier le style de l’auteure.

    « Et si elle respirait encore, sous quels cieux marchait-elle? Avait-elle froid? Était-elle blessée? La faim tordait-elle son ventre? » (p. 39)

    « N’eût été de Maïna qui brillait comme un soleil de printemps au cœur des dernières saisons… » (p. 94)

    « On aurait dit que toutes les bêtes qui volaient, rampaient, couraient, nageaient, s’étaient immobilisées pour écouter Maïna. » (p. 173)
     

  • Champs lexicaux évocateurs des thèmes abordés dans l’œuvre (p. ex., la chasse, la mort, la nature).

    « Le soleil était de feu. L’hiver n’était pas fini, mais le ciel annonçait déjà le printemps. » (p. 77)

    « Les chasseurs inspectèrent leurs fragiles embarcations en peau de phoque conçues pour les transporter jusqu’aux îles des morses. Ils travaillèrent aussi plusieurs jours à améliorer leurs harpons, tressant de solides lanières, affûtant une pointe ou solidifiant la hampe. » (p. 122)

    « Elle descendit dans la fosse sans arme ni lanière, sans rien pour se donner la mort. Tekahera savait que celle-ci viendrait bientôt, qu’elle serait douce et tendre. Elle s’allongea sur la terre humide alors que le soleil basculait derrière l’horizon. Au matin, elle ne respirait plus. » (p. 204)

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves de faire une étude comparative des peuples qui ont habité ou qui habitent encore aujourd’hui les territoires inclus dans la carte de la page 16 du roman (coutumes, habitat, hiérarchie, moyens de survie).
  • Inviter les élèves à faire une recherche sur les légendes de la création chez les peuples des Premières Nations et les Inuits.
  • Inviter les élèves à faire une recherche sur le rôle du shaman dans les civilisations des Inuits et des Premières Nations.

Conseils d'utilisation

  • Faire la lecture du tome 1 avant de faire la lecture du tome 2 en salle de classe.
  • Compléter une feuille de route pour chacun des chapitres (lieu, temps, personnages, intrigue).
  • Sensibiliser les élèves au rôle de l’homme et de la femme dans la société d’hier et d’aujourd’hui.
  • Discuter avec les élèves des diverses tribus des Premières Nations, de leurs traditions et de leurs coutumes.
  • Sensibiliser les élèves aux sujets délicats (p. ex., violence conjugale, mort) traités dans le roman.