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Livreur express

Une vieille sorcière au volant d'un corbillard. Une balle de baseball perdue. Et voilà que les vacances de Robin Sylvestre prennent une tournure imprévue, et digne d'un film de science-fiction. Non! D'un roman policier. Non! Plutôt d'un… Ah! et puis, lisez donc le bouquin, ce sera plus simple…

Livreur express est le premier tome d'une nouvelle série aussi originale que surprenante. Un authentique coup de cœur!

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Personnage principal, Robin Sylvestre, adolescent curieux et impulsif qui travaille comme livreur à vélo durant les vacances d’été, se voyant entraîné dans une aventure mystérieuse et abracadabrante.

    « Robin haussa un sourcil. Il n’avait pas souvent vu Célestin aussi sérieux.
    – T’inquiète, je ferai attention! Je suis un pro de la ville maintenant! répondit-il en quittant la pièce.
    Lorsqu’il remplit son sac de transport, Robin nota que la mystérieuse boîte était percée de petits trous de ventilation. C’était sans doute une plante rare qui avait besoin de respirer… Il s’amusa néanmoins à imaginer les choses les plus farfelues […] Hilare, il détala, pédalant avec entrain vers les étroits sens uniques du centre-ville. Finalement, ce boulot était plus divertissant qu’il ne l’aurait cru. » (p. 44-45)
     

  • Personnages secondaires, Célestin, grand-père de Robin et guérisseur excentrique, qui concocte des potions inédites, Mme Pavel, voisine aux allures de sorcière, Lila, petite fée ailée au tempérament fulminant, Caboche, ado déplaisant qui, avec Marco, son fidèle compagnon, intimide les jeunes du quartier, Brindille, adolescente à l’apparence garçonnière, qui aide Robin dans son enquête, ainsi que M. Abastor, président d’une compagnie pharmaceutique, et son petit-fils, Timothée.

    « Il s’agissait de Mia Brindamour, dite Brindille, à cause de ses longues jambes filiformes. Mais son surnom ne laissait rien présager de ce qu’elle était vraiment : elle avait déjà obtenu sa ceinture noire de karaté et accumulait les honneurs lors des compétitions. » (p. 21)

    « … Célestin, le grand-père maternel de Robin […] se proclamait guérisseur et concoctait toutes sortes de potions et médicaments pour guérir les gens. » (p. 28)

    « Perdue dans une mer de papier de soie, une minuscule frimousse apparut alors. […] Fine et élancée, elle avait un visage pointu avec de grands yeux en amande. De longues oreilles pointaient de sa chevelure noire tandis que sa peau, mauve et iridescente, était striée de zébrures violettes. […] On aurait dit… une fée. » (p. 54-55)

    «  À ce moment, un garçon d’une dizaine d’années sortit du commerce, un cornet de crème glacée au chocolat dans la main. Dès qu’il aperçut Caboche, il sursauta et détourna les yeux.
    – Mmm! Ç’a l’air bon! Je peux goûter? demanda le despote avec un sourire vorace.
    Le garçon hésita puis, la mine déconfite, tendit sa glace.
    – C’est délicieux!
    Caboche fit mine de remettre le cornet au pauvre souffre-douleur mais le lui écrasa plutôt sur le nez. 
    En arrière-plan, Marco ricana. » (p. 104)

    « Mme Pavel éclata d’un rire aussi franc que cruel, digne d’une authentique sorcière. Un frisson parcourut la colonne vertébrale de Robin qui s’enfuit sans demander son reste. Cette femme était visiblement folle et il ne tenait pas à découvrir quel mystérieux secret elle cachait… » (p. 120)

    « Timothée se leva de sa chaise. Il tendit les doigts vers le visage de son grand-père et le prit entre ses mains pâles.
    – Mais, grand-papa, je ne veux pas que tu fasses du mal à qui que ce soit pour me soigner. Je ne veux pas que les fées souffrent. » (p. 265)
     

  • Roman à caractère fantastique qui propulse le lectorat dans une aventure à la fois dramatique, mystérieuse et souvent humoristique; intrigue riche en rebondissements, qui tient le lectorat en haleine du début à la fin; exploitation de sujets parfois complexes (p. ex., compagnies pharmaceutiques, marché clandestin de créatures mythiques, magie, guérisseur) liés à des contextes familiers (p. ex., adolescence, famille reconstituée, amitié, intimidation).
  • Quelques illustrations caricaturales en noir et blanc, occupant pleine page ou une partie de la page; scènes qui permettent au lectorat de se représenter le déroulement de plusieurs événements et d’établir un lien avec le texte.
  • Texte généralement pleine page, partageant parfois l’espace avec les illustrations; œuvre répartie en 18 chapitres numérotés; nombreux éléments graphiques (p. ex., tirets, majuscules, italiques, points de suspension, guillemets) qui facilitent l’interprétation de l’œuvre; trois petits triangles indiquant un laps de temps ou un changement de scène dans un même chapitre; inclusion d’un curriculum vitae et d’une lettre d’amitié permettant d’exposer davantage le personnage principal et de dévoiler ses pensées; petit dessin qui agrémente la numérotation du chapitre, offrant un soupçon de l’action à venir; dédicace au début de l’ouvrage; remerciements, liste d’œuvres et courte biographie de l’auteure à la fin.

Langue

  • Registre de langue courant dans l'ensemble de l'œuvre; emploi de mots du registre familier (p. ex., ouais, proprio, bof) et d'anglicismes (p. ex., pull, hall, pop-corn, t-shirt); utilisation de mots plus complexes (p. ex., louvoyaient, canicule, urticaire, sbires) permettant au lectorat d'enrichir son vocabulaire; présence de plusieurs mots reliés au thème des êtres fantastiques (p. ex., fée ailée, satyre, sylphides, homme-sauterelle).
  • Utilisation d'une variété de types et de formes de phrases (p. ex., déclarative, impérative, exclamative, interrogative, négative, impersonnelle, emphatique, passive).

    « – Hé, Robin! Tu joues? l'intercepta Caboche.
    – Pas ce soir, je suis crevé! Mais garde-moi une place demain, j'ai mon après-midi libre! lança Robin en continuant de pédaler.
    – Tu es mieux d'être en forme, parce qu'on va te ramasser, le petit! répliqua Caboche.
    – Tu ne perds rien pour attendre, la brute! » (p. 41)

    « – Il n'y a rien ici, Robin! s'exclama Lila. Es-tu certain que ton grand-père a eu le temps de déposer le colis? » (p. 156)

    « – … C'est ce soir que mon grand-père doit livrer une nouvelle fée à M. Abastor et je ne veux pas manquer ça! » (p. 192)

    « Robin fut vite rattrapé et déclara forfait lorsqu'il plongea tête première dans le tapis de fougères, plaqué au sol par un des gardes. » (p. 199)
     

  • Emploi de nombreux procédés stylistiques (p. ex., expression figurée, énumération, comparaison, métaphore, périphrase, interjection, onomatopée) qui enrichissent le texte.

    « Sa mère devait absolument croire qu'il avait passé l'après-midi à remuer ciel et terre afin d'obtenir un boulot. » (p. 25)

    « – Et comment vous vous y prenez?
    – La force vitale, les connaissances, les bonnes incantations et, évidemment, la magie. » (p. 70)

    « Brindille sourcilla et Robin rougit comme une pivoine. » (p. 78)

    « – Ma foi! Joël semble aussi contrôlant que son père. Mais ne te laisse pas trop impressionner : quand la coquille est dure, souvent le noyau est tendre… » (p. 92)

    « – Ce vieux renard sait comment s'y prendre! » (p. 124)

    « – Ohé! Y a quelqu'un? appela-t-elle, les mains en porte-voix. » (p. 133)

    « Stupéfait, il réalisa que le toc! toc! toc! provenait de la fenêtre. » (p. 283)
     

  • Séquences descriptives qui apportent des précisions sur les personnages, les lieux et les événements; séquences dialoguées qui aident à comprendre les relations qui existent entre les personnages.

    « Robin considéra son grand-père un instant. Ses cheveux gris qui ondulaient sur ses épaules et sa barbe taillée de frais lui donnaient un air noble. Grand et svelte, Célestin avait beaucoup de charisme et c'était sans doute pour cette raison qu'autant de gens lui faisaient confiance. Presque toujours vêtu de jeans et de chemises à carreaux, il n'avait rien à voir avec ces vieux druides rabougris que l'on retrouvait dans les contes du folklore. » (p. 39-40)

    « – Lila! Tu y es allée trop fort! Je ne peux même pas sortir du lit! bougonna-t-il. Je voulais une petite fièvre, pas… ça!
    La fée posa sa main sur le front de l'adolescent.
    – Tu m'as commandé une fièvre et c'est ce que je t'ai livré! Tu as déjà entendu parler de quelqu'un qui se sent bien lorsqu'il a de la température? Et tu n'es pas à l'article de la mort. Ah! Les garçons! Vous êtes si mélodramatiques! » (p. 188)

    « Accroupi derrière un arbuste, Robin observait le poste de sécurité situé devant le centre de recherche. Ce dernier se trouvait dans une partie retirée du quartier industriel et était caché au cœur d'un immense terrain boisé entouré de hautes clôtures. Ainsi, il était plutôt difficile de distinguer le bâtiment comme tel et de déterminer une façon d'y pénétrer. Et même si les allées et venues étaient peu nombreuses, les gardiens semblaient aux aguets. » (p. 193)

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à prendre part à une table ronde sur la question suivante : L’expérimentation médicale sur les animaux est-elle essentielle pour faire avancer la médecine? Les encourager à effectuer, au préalable, une recherche sur le sujet afin d’être en mesure de défendre leur point de vue.
  • Proposer aux élèves, réunis en équipes, de résumer une dizaine des péripéties les plus importantes du roman, puis d’attribuer à chacune une cote de 1 à 10, selon le degré d’intensité de l’action. Leur demander de présenter leur travail au groupe-classe à l’aide d’un outil organisationnel.
  • Diviser le groupe-classe en deux équipes. Proposer aux élèves de la première équipe d’illustrer des créatures fantastiques telles que celles trouvées dans la maison de Mme Pavel (p. ex., fée ailée, satyre) et aux élèves de la deuxième équipe d’illustrer des bêtes et des plantes telles que celles trouvées dans la serre de Célestin (p. ex., plante carnivore, grenouille-taureau), puis de créer un collage en utilisant leurs illustrations. Les inviter à donner un titre à leur collage et à l’afficher dans la salle de classe.

Conseils d'utilisation

  • Présenter ou revoir les règles de la table ronde afin d'en faciliter le déroulement.
  • Discuter avec les élèves de l'intimidation et de la violence en tirant des exemples de l'œuvre (p. ex., intimidation et moquerie de la part de Caboche, gestes violents posés par Brindille) ainsi que des  stratégies qui permettent de contrer ces comportements non désirables dans le but de favoriser la bonne entente (p. ex.,  discuter du problème, choisir des mots qui engendrent le respect, parler à un adulte).
  • Consulter la fiche d'exploitation pédagogique disponible sur le site de l'éditeur.