Personnages secondaires, Célestin, grand-père de Robin et guérisseur excentrique, qui concocte des potions inédites, Mme Pavel, voisine aux allures de sorcière, Lila, petite fée ailée au tempérament fulminant, Caboche, ado déplaisant qui, avec Marco, son fidèle compagnon, intimide les jeunes du quartier, Brindille, adolescente à l’apparence garçonnière, qui aide Robin dans son enquête, ainsi que M. Abastor, président d’une compagnie pharmaceutique, et son petit-fils, Timothée.
« Il s’agissait de Mia Brindamour, dite Brindille, à cause de ses longues jambes filiformes. Mais son surnom ne laissait rien présager de ce qu’elle était vraiment : elle avait déjà obtenu sa ceinture noire de karaté et accumulait les honneurs lors des compétitions. » (p. 21)
« … Célestin, le grand-père maternel de Robin […] se proclamait guérisseur et concoctait toutes sortes de potions et médicaments pour guérir les gens. » (p. 28)
« Perdue dans une mer de papier de soie, une minuscule frimousse apparut alors. […] Fine et élancée, elle avait un visage pointu avec de grands yeux en amande. De longues oreilles pointaient de sa chevelure noire tandis que sa peau, mauve et iridescente, était striée de zébrures violettes. […] On aurait dit… une fée. » (p. 54-55)
« À ce moment, un garçon d’une dizaine d’années sortit du commerce, un cornet de crème glacée au chocolat dans la main. Dès qu’il aperçut Caboche, il sursauta et détourna les yeux.
– Mmm! Ç’a l’air bon! Je peux goûter? demanda le despote avec un sourire vorace.
Le garçon hésita puis, la mine déconfite, tendit sa glace.
– C’est délicieux!
Caboche fit mine de remettre le cornet au pauvre souffre-douleur mais le lui écrasa plutôt sur le nez.
En arrière-plan, Marco ricana. » (p. 104)
« Mme Pavel éclata d’un rire aussi franc que cruel, digne d’une authentique sorcière. Un frisson parcourut la colonne vertébrale de Robin qui s’enfuit sans demander son reste. Cette femme était visiblement folle et il ne tenait pas à découvrir quel mystérieux secret elle cachait… » (p. 120)
« Timothée se leva de sa chaise. Il tendit les doigts vers le visage de son grand-père et le prit entre ses mains pâles.
– Mais, grand-papa, je ne veux pas que tu fasses du mal à qui que ce soit pour me soigner. Je ne veux pas que les fées souffrent. » (p. 265)