1
Anatomie de la fiche Anatomie interactive
Ajouter au bac de lecture
Nous vous invitons à cliquer sur les puces numérotées pour avoir plus d’informations sur les différentes sections de la fiche pédagogique et en apprendre davantage sur la manière de l’utiliser.

2L’Inconnu du placard

Que se passe-t-il le soir, quand les parents sont partis? Quel est ce bruit étrange dans le placard? Les voleurs téléphonent-ils avant d’attaquer? Et qui tourne autour de la maison? Encore un mystère pour Donatien et Justine!

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Deux personnages principaux, Donatien et sa petite sœur Justine, qui, seuls à la maison, croient que les bruits qui proviennent du placard sont causés par un assassin; personnages secondaires, les parents, qui décident qu’il est temps de donner la responsabilité à Donatien de garder sa petite sœur pour la soirée.

    « Après une longue hésitation, les parents décident quand même que Donatien n’est plus un bébé. Il pourrait bien garder sa petite sœur. Neuf ans, après tout, c’est déjà grand! » (p. 6)

    « Elle répond d’une voix basse et entrecoupée par l’émotion :
    – Donatien, il y a quelqu’un dans le placard…
    – Qu’est-ce que tu racontes? Quel placard?
    – Le placard de ma chambre. Il y a quelqu’un dedans, je l’ai entendu.
    – Ah, fait Donatien en fronçant les sourcils. C’est sûrement l’assassin du soir. D’ailleurs il est neuf heures. C’est son heure… » (p. 14)
     

  • Intrigue simple et amusante qui permet de nourrir l’imaginaire et qui tient le lectorat en haleine du début à la fin; sujet pouvant susciter l’intérêt des filles et des garçons de par les thèmes exploités (p. ex., mystère, voleur, suspense, gardiennage, humour).
  • Présence d’éléments graphiques facilitant l’interprétation de l’œuvre (p. ex., points de suspension, idéogramme, mouvement); texte aéré, organisé en courts chapitres bien identifiés; nombreuses illustrations en noir et blanc qui représentent les moments stratégiques de l’intrigue et qui contribuent à la vraisemblance des personnages et des lieux.

    « Son frère réplique, les yeux agrandis par l’épouvante :
    – Je ne sais pas, moi. Les voleurs, les bandits. Ceux qui ont téléphoné tout à l’heure, peut-être. Ils vont entrer… Ils vont nous… Justine a un gros nœud dans la gorge. » (p. 31-33)

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; quelques expressions familières dans les séquences dialoguées.

    « Donatien se précipite dans la cuisine pour faire un sort au pot de confiture. Justine le suit, mais elle hésite à tremper son doigt dans le pot. L’ombre des parents n’est pas encore assez loin… Moqueur, son frère lui lance :
    – Tu n’es qu’une poule mouillée. Tu as toujours peur de tout. » (p. 11)

    « Aussitôt, les enfants se précipitent vers l’énorme meuble. Ils en ouvrent la porte, en essayant de ne pas la faire grincer, et ils se glissent tant bien que mal dans la penderie. Essayant de se faire tout petits, ils se cachent entre les manteaux et les anoraks. » (p. 24)
     

  • Texte contenant plusieurs types et formes de phrases permettant au lectorat de se faire une image mentale des événements.

    « Justine s’écrie, furieuse :
    – Je ne suis pas une poule et je suis sèche! Et je n’ai peur de rien!
    – Peur de rien? Tu parles! Tu fais pipi dans ta culotte dès que tu entends un bruit dans la maison. Justine est rouge de colère. Elle sort rageusement de la cuisine et va bouder dans sa chambre. Elle n’allume pas la lampe, la lumière du couloir lui suffit. » (p. 11-12)

    « Le téléphone, pendant ce temps, n’en finit pas de sonner. Sa sonnerie stridente emplit la maison comme une sirène. C’est atroce! » (p. 26)
     

  • Nombreuses figures de style (p. ex., énumération, onomatopée, personnification, métaphore, comparaison) qui enrichissent le texte et rendent la lecture imagée.

    « Enfin, quinze embrassades, vingt conseils et cinquante avertissements plus tard, les parents finissent par s’en aller. » (p. 7)

    « – Là, il égorge les enfants! comme ça! Pfuit! » (p. 15)

    « Donatien est pris en sandwich entre son orgueil et la peur qui le cloue sur place. » (p. 34)

    « Effrayés par leurs propres cris, les voilà qui hurlent maintenant tous les deux comme des cochons qu’on égorge. » (p. 40)
     

  • Séquences descriptives apportant des précisions sur les lieux, les événements et les émotions ressenties par les personnages.

    « C’est alors qu’il entend le bruit. Un choc, dans le placard, comme si quelque chose venait de tomber. Et un frôlement sur le bois, et une sorte de souffle, aussi, comme le chuintement rauque d’une respiration! » (p. 17)

    « La sueur coule sur son front et ses tempes. Une sueur froide. Il avale péniblement sa salive et crispe sa main sur le manche de la hache. Enfin, d’un pas mal assuré, il pénètre dans la chambre. » (p. 50)

    « Un hurlement retentit! Un hurlement atroce, inhumain, étourdissant! Et, aussitôt, une forme jaillit du placard et se précipite dans le couloir. Il n’a que le temps de reconnaître le chat!
    Le chat, qu’il a sans le faire exprès enfermé lui-même dans le placard avant de sortir. Le chat qui s’éloigne maintenant, poils hérissés, crachant et grondant, en direction du
    salon. » (p. 51-52)
     

  • Séquences dialoguées permettant de mieux comprendre les relations entre les personnages.

    « Justine en reste muette d’horreur. Son frère en rajoute :
    – Et après, il les coupe en morceaux, et il les donne à manger à ses chiens. Et avec le sang, il fait du vin rouge qu’il boit pendant les nuits sans lune…
    – Arrête! gémit Justine. Il est là tout près! Il va sortir du placard… » (p. 15)

    « – Fais quelque chose, Donatien.
    – Pourquoi moi? répond-il en tremblant.
    – Parce que tu es le plus grand.
    – Euh…
    – Ce n’est pas vrai? Tu n’es pas le plus grand?
    – Oui, oui, mais…
    – Alors, fais quelque chose, Donatien. » (p. 34)

Pistes d'exploitation

  • Animer une discussion à partir de la question suivante :
    Est-ce que les parents de Donatien et Justine ont raison de laisser Donatien garder sa petite sœur? Demander aux élèves d’exprimer leur point de vue et de justifier leur réponse. Les inviter à faire une recherche sur les qualifications requises pour garder des enfants (p. ex., âge recommandé, cours de gardiennage).
  • Mener une discussion sur le fait que la peur est une émotion naturelle qui se produit lorsqu’une personne se sent menacée ou en danger. Relever avec les élèves une variété de situations qui peuvent engendrer la peur (p. ex., la noirceur, la guerre, un bruit méconnaissable, un animal). Former des petits groupes et inviter les élèves à exprimer ce qui leur fait peur; leur demander de suggérer des moyens de surmonter les diverses situations de peur qui sont mentionnées durant l’échange.
  • Dire aux élèves de former de petites équipes et leur demander de recourir au processus de création artistique de leur choix afin d’exploiter le thème de la peur (p. ex., par l’entremise d’une saynète, d’un poème, d’une chanson, d’une illustration, de la danse). Leur suggérer de présenter une situation évoquant la peur et de proposer une façon adéquate de gérer cette même situation. Inviter les élèves à présenter leur projet à la classe. Donner l’occasion à l’auditoire de réagir suite à chaque présentation.

Conseils d'utilisation

  • Discuter avec les élèves des règles de sécurité à suivre lorsqu’ils sont seuls à la maison.
  • Inviter les élèves à lire les autres œuvres de la série Les Mystères de Donatien et Justine.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5e à 9e année, Série: Le pouvoir de la paix, Comme dans les vues.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 8e année, Série: Contes du monde entier, Les deux frères (Russie).