Pierre Léon nous livre, dans LES ROGNONS DU CHAT, une moisson de souvenirs exotiques, vivement colorés, tour à tour cocasses, hilarants, tendres, féroces ou dramatiques, un kaléïdoscope d’images des cinq continents.
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)
« Y’a-ti ben mangé aujourd’hui? Quoi que c’est-ti que vous y avez porté? C’est-ti des bonbons, des cacahouètes ou des noisettes? » (p. 39)
« La cohésion humaine du département, c’est elle qui l’assurait, recevant confidences et vœux de tous, au cours des innombrables réceptions qu’elle prodiguait toute l’année avec la même gentillesse, la même hospitalité généreuse. » (p. 12)
« A l’a rien mangé et le whisky a pas l’air de lui faire d’effet. Question d’habitude. » (p. 97)
« Et la liberté, même fragile, de la société universitaire américaine de cette petite ville, contrastait trop joliment avec le carcan des institutions et des mœurs scolaires et sociales de sa province française pour qu’un esprit ouvert n’y trouve pas un grand charme. » (p. 35)
« D’abord, c’est l’heure. Dehors, nuit noire. » (p. 97)
« Elle ne lésine pas avec mes économies, Marie-Claire, quand il s’agit de la présentation de mes œuvres. N’importe quelle croûte aurait de la gueule avec les cadres qu’elle choisit. » (p. 144-145)
« Leurs pyjamas de forçats collaient à leur peau de squelettes vivants. » (p. 53)
« Marc est une sorte de géant, funambule famélique. » (p. 100)