- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; vocabulaire adapté aux destinataires, certains mots pouvant présenter un défi (p. ex., globicéphale, fiole, cohue, traquée).
« Toute la matinée, ils suivent les allées et venues du globicéphale… et de leur voisine. Isabelle, de son côté, s’est installée sur la plage avec son livre. » (p. 46)
« Tout au long du dîner, les enfants complotent pour déjouer madame Kelleur. Ils veulent s’emparer de sa fiole. » (p. 51)
- Emploi de phrases simples et de phrases plus complexes traduisant les émotions des personnages dans des contextes variés.
« Il va y avoir de la pluie.
Edgar s’écrie :
– Oui, c’est ça : pluie… De la pluie! "Dernier souffle de baleine et première goutte de pluie!"
Sam le répète à Alice, mais ils n’ont pas le temps de se réjouir. La voix aigue de madame Kelleur retentit dans la foule.
– Il pleut! Il pleut! s’exclame-t-elle en tenant une fiole de verre dans les airs.
Edgar s’est figé sous l’effet de l’émotion. La bouche ouverte, il regarde les gouttes de pluie tomber dans le contenant transparent.
– Catastrophe! crie Alice.
– Oh non! Il lui manque juste le souffle de baleine, dit Sam. » (p. 47)
- Figures de style (p. ex., énumération, comparaison, métaphore) qui ajoutent à la richesse du texte.
« À l’écran, on peut voir une baleine noire, longue comme trois tables de cuisine, entourée de pêcheurs, de passants et de chercheurs. » (p. 10)
« Bercés par le bruit des vagues, tous plongent ensuite dans le sommeil… à l’exception d’Edgar qui cherche encore sa formule… » (p. 39)
« Madame Kelleur entre dans le restaurant au même moment, en secouant un de ses souliers. Une roche en tombe.
– Crime poff! Attendez que j’attrape les crapauds qui m’ont joué ce tour-là, bougonne-t-elle.
Sam et Alice pouffent de rire. » (p. 44-45)
- Séquences descriptives contribuant à la compréhension de l’œuvre et permettant de se situer dans le temps et le lieu de l’action.
« Tout au long du vol, les deux amis tentent de terminer la phrase. Edgar pense que c’était une rime en i. Sam ne manque pas d’idées. Au bout d’un moment, il réussit même à faire rire son ami à force d’inventer des rimes farfelues : premier… pissenlit, pied de céleri, poil d’okapi, pet de chauve-souris…
Il commence à être tard lorsqu’ils arrivent enfin au gîte. Affamés, ils déposent leurs valises dans la chambre et filent au restaurant. La salle à manger a une superbe vue sur la mer. » (p. 35-36)
« Bientôt, les chercheurs placent les émetteurs dans l’eau. Les bénévoles sur les bateaux se mettent à tambouriner sur les coques avec leurs mains. Les capitaines actionnent leurs cornes de brume. Le son résonne jusqu’au fond de la mer.
– Sauvons les baleines! crie Alice.
– Sauvons Edgar! dit Edgar en esquissant un sourire d’espoir.
– Sauvons les baleines… et mon meilleur ami! conclut Sam. » (p. 63)
- Séquences dialoguées permettant au lectorat de s’immiscer dans l’esprit et l’imaginaire des personnages.
« – Attention à tous les bateaux. Ici Samuel Chicotte, sur le Compagnon. Nous voulons essayer de repousser les baleines vers le large, de les éloigner avec du bruit. Il faut faire le plus de bruit possible, dans l’eau, tout le monde en même temps.
– C’est une idée stupide! réplique une voix.
– C’est le Malfaisant! Ne t’inquiète pas, le réconforte le capitaine Anselme.
D’autres personnes partagent leur opinion :
– Ici le Nadine II, ça vaut la peine d’essayer.
– Ici le Mademoiselle, les chercheurs sur notre bateau sont d’accord. Ils suggèrent d’utiliser les hautes fréquences. » (p. 62-63)
« Les enfants chantent et dansent sur le pont du bateau. Heureusement, ils portent leurs vestes de sauvetage. Anselme les observe en riant.
– Si vous continuez de danser comme ça, vous allez tomber à l’eau…
Sans l’écouter, les enfants poursuivent de plus belle :
– Sur le pont du Compagnon, on y danse, on y danse! » (p. 65)