- Intrigue centrée sur Zach, un adolescent dont les actions laissent croire qu’il a déjà été impliqué dans d’autres aventures du même genre, entouré de personnages récurrents.
« Qu’un policier s’intéresse à moi pour n’importe quelle raison, et je n’aurai plus un instant de repos. Je les connais! J’ai déjà eu affaire à eux… » (p. 13)
« – Vous vous souvenez de moi, n’est-ce pas, monsieur Ferdine? […]
Zach, bien sûr! L’abominable affaire des crimes en série de la Cité francophone de Calgary*! Zach avait été mêlé à ce sinistre imbroglio. Par la suite, je l’avais revu une fois.
* Voir Série grise, Atout policier no 40. » (p. 28)
« Je me demandais si Zach ne s’était pas encore fourvoyé, malgré lui, dans une sombre histoire comme celle qui nous avait mis aux prises avec ces trafiquants de drogue, il y a déjà quelque temps*.
* Voir Zone d’ombre, Atout policier no 29. » (p. 56)
- Cinq personnages principaux (l’inspecteur Allan, Louis Ferdine, le docteur Hunter, Bérénice et Zach lui-même), défilant à tour de rôle en tant que narrateurs participants pour raconter leur brin d’histoire sur Zach; titre donné à chaque chapitre selon le nom du narrateur participant (p. ex., L’INSPECTEUR ALLAN, LOUIS FERDINE).
« Ça y est! C’est reparti! Après trois semaines sans affaire criminelle – le calme plat! -, voilà un cadavre qui me tombe du ciel! Je n’en demandais pas tant. » (p. 15)
« Et à ce moment-là, Zach sera pris dans le même piège. Je ne l’aurai pas aidé en me taisant… Je n’aime pourtant pas la police davantage que lui. Rien qu’à l’idée de revoir l’inspecteur Allan, j’ai envie de vomir… » (p. 36)
« Je dois appeler l’inspecteur Allan. C’est lui qui, d’après le Herald, est chargé de l’enquête. […] Il n’est pas du genre sociable… Mais la vie d’un adolescent est en jeu. Je suis médecin, après tout. » (p. 44)
« Zach représente pour moi l’inconnu à l’état pur, l’extraterrestre incarné, le monde du rêve réalisé. Si je dis qu’il me rend folle, on risque de se méprendre. Je ne suis pas amoureuse de lui, même si lui le croit peut-être quelquefois. Mais c’est son mystère qui m’attire. » (p. 54)
« Hélas! Pris dans le cauchemar qui s’était abattu sur moi, je dois avouer que je n’avais pas été brillant, et Louis Ferdine m’avait probablement pris pour un imbécile. » (p. 143-144)
- Temps et lieu bien définis : œuvre contemporaine se déroulant dans l’Ouest canadien.
« Depuis quelques jours, le printemps joue au chat et à la souris avec l’hiver : soleil, masses d’air chaud venues de la Colombie-Britannique, fonte de la neige, et puis, brusquement, nouvelles chutes de neige. Refonte, verglas, accidents… C’est ça le printemps, à Calgary. » (p. 5)
« Quand il est profondément agité, qu’il a peur ou qu’il veut simplement être seul, il a l’habitude de descendre près de la rivière Elbow, dans River Park, tout près d’ici. » (p. 59)
- Quelques séquences dialoguées qui permettent de mieux connaître les personnages.
« – Voyons, Rod, réplique doucement Madeline. Comment peux-tu dire une chose pareille? Zach est un garçon sympathique. Un peu spécial, c’est vrai, mais il est tellement chou, tellement romantique… » (p. 48)
« – Justement, intervient Rod. Tout est là. C’est ce garçon qui est la cause de tout. Jamais Bérénice ne se serait fourvoyée dans une aventure pareille. C’est ce voyou qui l’a entraînée… » (p. 85)
- Thème de l’écriture mis en évidence dans plusieurs passages (sujet de prédilection de Zach, désireux de devenir écrivain) et s’avérant, finalement, le fil d’Ariane de tout l’imbroglio.
« …Zach m’avait avoué son désir tourmenté d’écrire, mais aussi son impuissance à le faire. » (p. 31)
« Intimidé, Zach ose à peine tourner les yeux vers mes livres – les bons, ceux que je n’ai pas écrits et dont la lecture me tient lieu de vie sociale, me donne le vertige, parfois! » (p. 128)
« Cependant, le fait d’avoir rencontré un écrivain, d’avoir parlé avec lui, de m’être assis dans son salon, avait en quelque sorte fait entrer la littérature dans ma vie autrement qu’avec des livres. » (p. 145)
« Dans le premier chapitre, je racontais une rencontre avec un étrange individu qui m’abordait et me confiait qu’il avait commis un crime. » (p. 148)