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Le trésor du Wascana

Aux derniers jours des grandes vacances, Isabelle, Marcel et Christophe forment équipe pour retrouver Zoé, une petite fille bien spéciale disparue dans les galeries souterraines de Regina.

La détermination et l’ingéniosité du trio le conduiront à la découverte d’un trésor enfoui depuis des siècles, mais qui alimente toujours la légende d’Oscana. Le souvenir du massacre des bisons des plaines changera à jamais les hivers de l’Ouest canadien.

Un récit à la fois touchant et palpitant, rempli de suspense et de rebondissements.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, Zoé, fillette miniature égarée, déterminée à retourner à son village de Petile, et Isabelle, jeune Fransaskoise de 11 ans, qui est prête à tout pour sauver sa nouvelle « miniamie ».

« – Réflésis un instant. Il y aurait certainement un esprit tordu qui voudrait nous capturer et on serait oblizés de faire des clowneries dans un cirque entre un numéro de puces savantes et un monstre à deux têtes. Ze t’en prie, ne parle à personne de ma présence ici. Ze veux retourner dans mon villaze dès que possible. » (p. 20)

« Isabelle a bricolé un bidule avec du fil à pêche au bout duquel elle a attaché une petite pierre. Elle jeta la pierre dans le trou et la remonta lentement en tirant sur le fil en espérant que Zoé s’y soit accrochée. Elle continuait d’appeler son amie sans obtenir de réponse. » (p. 45-46)

  • Personnages secondaires, les parents d’Isabelle, qui lui offrent pour son anniversaire une maison de poupée dans laquelle se retrouve la petite Zoé, Marcel, le frère adolescent d’Isabelle, et son meilleur ami, Christophe, avide scientifique, qui collaborent à la recherche de Zoé, les policiers qui raccompagnent le trio chez eux, l’homme qui travaille à l’entretien de la chute et le contremaître, qui apportent des précisions sur la région et la légende d’Oscana, les parents de Zoé, reconnaissants de retrouver leur fille, ainsi que l’archéologue et le géologue, qui authentifient l’œuvre rupestre découverte par Christophe.

« Comme Isabelle termine de déballer les cadeaux de ses amies, son père entre dans la pièce avec dans les bras un présent bien spécial : une extravagante maison de poupée de style victorien entourée d’un gros ruban rouge. » (p. 10)

« La première lecture d’un rayon de deux mètres autour du trou à l’aide de la caméra S-pion de Christophe ne donna aucun résultat. Le trio élargit alors le périmètre. Christophe demanda à Marcel de se poster au nord, et à Isabelle de se placer au sud. Les paupières de la jeune fille se mirent à papillonner quand Christophe décida de poursuivre le balayage de son côté. » (p. 54)

« – Allez, vous venez avec nous, dit l’agent.
– Non! se récrièrent les adolescents d’une seule voix.
Il n’y avait pas de place pour la discussion. C’est donc en voiture de police que nos chercheurs téméraires sont rentrés chez eux. » (p. 68)

« Christophe est descendu du monticule et s’est dirigé vers l’un des hommes qui travaillaient à l’entretien de la chute.
[…]
– Pensez-vous qu’il pourrait y avoir une cavité derrière la chute ou sous l’île?
[…]
– Ce n’est pas impossible. Mais si c’est le cas, elle doit dater d’avant la construction de l’ancien pont de la rue Broad. » (p. 93)

« Le contremaître s’éloigna pour retourner à son travail.
– Hé! Vous connaissez la légende d’Oscana? demanda Christophe.
L’homme se retourna.
– Bien sûr. Les anciens, dont mon père, la racontent encore. C’est une légende que j’aimais beaucoup me faire raconter quand j’étais petit. C’est ma légende préférée. » (p. 95)

« Alertés par les cris, tous les habitants du village sont accourus, avec en tête, les parents de Zoé, qui n’en croyaient pas leurs yeux. Leur fille adorée était revenue, saine et sauve! » (p. 115)

« Quelques jours plus tard, après avoir inspecté la grotte, prélevé des échantillons et étudié les matériaux utilisés pour la création de l’œuvre rupestre, l’archéologue et le géologue ont annoncé les résultats de leurs analyses lors d’une conférence de presse à laquelle Christophe fut invité à prendre part.
– Selon nos conclusions, il s’agit d’une œuvre authentique, annonça l‘archéologue. » (p. 120)

  • Roman d’aventure s’organisant autour des efforts de trois jeunes qui tentent de retrouver leur « miniamie » tout en relatant quelques faits et pseudo-faits historiques de la région, notamment la découverte d’un lieu ancestral autochtone; thèmes exploités (p. ex., aventure, archéologie, collaboration, enquête, expédition, géologie) susceptibles d’intéresser le lectorat visé.
  • Mise en page simple; texte réparti en neuf chapitres titrés et numérotés, en plus d’un épilogue; éléments graphiques (p. ex., tirets, guillemets, italiques, points d’exclamation, points de suspension, points d’interrogation, deux-points, espaces indiquant un laps de temps ou un changement de scène, majuscules) facilitant l’interprétation du texte; liste des œuvres de la même collection et de la même auteure et note au lecteur au début du roman; table des matières, section « Les idéateurs » et remerciements à la fin du roman.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., ahuris, s’empiffrer, affalé, ankylosé, fugace) et mots reliés au thème de l’archéologie (p. ex. arpenter, cloportes, plongée en apnée, spermophile, photomultiplicateur) compréhensibles à l’aide du contexte; emploi de mots du registre familier (p. ex., batteries, menteries, barniques, chouette, ayoye) et de mots anglais (p. ex., chum, cool, bullies, man, gopher, walkie-talkie, kit) représentatifs du milieu et de l’adolescence; mots transformés par Zoé, injectant des brins d’humour dans le texte.
  • Phrases transformées et phrases à construction particulière; variété de types et de formes de phrases; courtes phrases parfois lourdement ponctuées, dans les dialogues, reflétant les émotions des personnages.

« À midi, répondant à l’appel de son ami, Christophe débarquait chez Marcel. Il apportait avec lui l’appareil qui lui avait valu une médaille d’or à la dernière Expo-science provinciale : S-pion, une caméra thermique portable à rayons infrarouges.
– Merci d’être venu, man, dit Marcel en accueillant son ami.
– Pas de problème, mais je n’ai pas très bien compris ce que vous cherchez au juste.
Marcel expliqua la situation à Christophe en se dirigeant au fond de la cour où Isabelle les attendait avec impatience
– Une poupée de seulement quatre centimètres qui marche. Ça, c’est de la miniaturisation, dit Christophe. Elle est fabriquée où?
– Ce n’est pas une poupée qu’on cherche, rectifia Isabelle. C’est une petite personne.
– Elle recommence, râla Marcel.
– Je ne recommence rien. Je dis la vérité. » (p. 49-50)

  • Figures de style variées (p. ex., personnification, répétition, onomatopée, expression imagée, énumération, métaphore, comparaison, gradation) qui enrichissent le texte.

« Quand elle rouvrit les yeux, elle constata que le vent s’était chargé d’éteindre les chandelles. » (p. 12)

« « Dis oui! Dis oui! Dis oui! » » (p. 20)

« Miam, miam, miam. Elle ne pouvait pas mastiquer et déglutir assez vite à son goût. » (p. 26)

« Ayant elle-même deux grands frères, elle avait appris à leur tenir tête. » (p. 27)

« Elle a eu beau palper, tâter, sonder, pas de Zoé. » (p. 40)

« C’est en grognant quelques paroles inintelligibles que le jeune homme s’est extirpé du canapé qui conserva l’empreinte de son postérieur. » (p. 42)

« Son cœur battait comme un tambour en pleine parade. » (p. 53)

« Un fin, très fin, disons même infime faisceau de lumière filtrait du plafond. » (p. 72)

  • Séquences narratives, entrecoupées de séquences dialoguées, qui renseignent sur la région du lac Wascana, précisent le temps et le lieu de l’action, permettent de s’immiscer dans l’esprit des personnages et aident à comprendre les découvertes faites par les trois enquêteurs.

« Après s’être ressaisi, Christophe examina l’enveloppe. Isabelle se releva et s’approcha de lui.
Il s’agissait d’une enveloppe blanche de format lettre, scellée, sur laquelle était inscrit, en lettres majuscules noires, le mot OSCANA.
– Oscana. Qu’est-ce que ça veut dire? demanda Marcel.
– Fais pas l’ignorant. On a appris ça à l’école, répondit Isabelle.
Marcel fouilla sa mémoire : « Oscana… Oscana… »
– Ça veut dire « os » en langue crie, dit Christophe. » (p. 87)

« Tandis que ses amis veillaient à la surface, Christophe nageait sous l‘île. La recherche s’avéra plus difficile que prévu. Il y avait tellement d’algues et de micro-organismes en suspension dans l’eau qu’il n’y voyait presque rien. […] Ça devenait dangereux. Il fallait remonter. […]
Christophe expliqua la situation à ses amis. Mais qu’à cela ne tienne, il eut une idée qui pourrait fonctionner.
– Marcel, regarde dans la pochette de mon sac. Il y a un stylo lampe de poche. Allume-le et laisse-le tomber dans la fissure de la dalle de béton.
– Pourquoi? demanda Marcel en commençant à fouiller dans le sac de son ami.
– Ça va éclairer l’intérieur de la grotte, et je pourrai trouver l’ouverture, s’il y en a une.
[…]
Quelques secondes plus tard, Marcel était de retour.
– Bon, je vais replonger. Marcel, tiens bien le câble.
– Bonne chance, dit Isabelle. » (p. 101-102)

Référent(s) culturel(s)

  • Référence à la culture fransaskoise (p. ex., mention de lieux, repères géographiques, faits historiques).
  • Référence à la culture, aux traditions et aux valeurs autochtones (p. ex., légendes, terminologie, art, cérémonies).

Pistes d'exploitation

  • Avant la lecture, demander aux élèves, regroupés en dyades, de prédire l’histoire à partir des indices retrouvés sur la page couverture, puis de rédiger un résumé de leur prédiction. À la suite de la lecture du roman, les inviter à lire leur texte devant le groupe-classe.
  • Suggérer aux élèves, regroupés en dyades, de trouver une courte légende autochtone à la bibliothèque ou sur Internet, puis les inviter à la raconter au groupe-classe.
  • Demander aux élèves de reproduire la peinture rupestre décrite dans l’œuvre. Afficher les œuvres dans la salle de classe.
  • Proposer aux élèves, réunis en équipe, d’effectuer une recherche sur lac Wascana, en Saskatchewan, puis de préparer une fiche descriptive en tenant compte de critères particuliers (p. ex., création, historique, excavation, attractions et activités). Leur demander d’ajouter une ou des photos de la région. Animer une mise en commun afin de leur permettre de faire part de leur travail au groupe-classe.
  • Proposer aux élèves, regroupés en équipes, d’effectuer une recherche sur le bison et sur la tradition autochtone de pourchasser les troupeaux vers un précipice. Animer une mise en commun afin de leur permettre de faire part de leurs trouvailles au groupe-classe.

Conseils d'utilisation

  • Lire aux élèves la Note au lecteur (p. 1) et Les idéateurs (à la fin du livre), pour mettre le récit en contexte.
  • Présenter ou revoir les caractéristiques de la fiche descriptive.
  • Consulter la fiche pédagogique disponible sur le site de l’éditeur.
  • Noter que le mot « archéoloque » (dernière ligne, p. 120) s’écrit « archéologue ».
  • Inciter les élèves à lire d’autres œuvres de la même auteure, soit Les fantômes de Spiritwood et Louis Riel – Combattant métis, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 10e année, Série : Contes à la belle étoile, Comment l’ours a-t-il perdu sa queue?
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5e à 9e année, Série La part du monde, Le précipice à bison Smashed-In.