Contenu
- Personnage principal et narratrice, Stéphanie, préadolescente qui raconte, dans son journal personnel, les aventures mémorables qui marquent son quotidien en tant que cheffe de “la bande à Boucane”.
« Toutes nos aventures, je les écris dans mon journal, mais j’ai aussi envie de les partager. […] Avant que je te raconte tout, je dois me dépêcher de faire les présentations. Moi, je m’appelle Stéphanie. J’ai dix ans et demi. » (p. 2)
« Dans la bande qu’on forme tous les cinq, c’est moi qui commande. Ils m’écoutent, parce qu’ils savent que j’ai toujours les meilleures idées! » (p. 3)
- Nombreux personnages secondaires, parmi lesquels les parents de Stéphanie, qui la reconduisent chez son oncle, Rachel, Germaine et Gertrude, les sœurs voisines de René, l’oncle René, qui organise des aventures pour ses neveux et ses nièces aventuriers, les membres de la bande à Boucane, soit son cousin Andrew, les jumeaux Yvon et Jérémie, et sa cousine Colette, qui tentent de résoudre les énigmes de leur oncle, le chien Boucane, ainsi que Max, l’oncle de René.
« Je suis tellement énervée que je n’arrive pas à m’organiser. Tu vois, on va se retrouver chez notre oncle René pour passer la semaine ensemble.
– Stéphanie, dépêche-toi! On part!
– Oui, maman j’arrive… je termine ma page. » (p. 1-2)
« – Tiens, voilà mes voisines, les trois sœurs! Vous êtes chanceuses de nous trouver au logis. Mes escrabes, je vous présente Germaine, Gertrude et Rachel. » (p. 18)
« Pendant qu’on se léchait les doigts, René a affiché un air mystérieux, il est allé chercher son grand livre et en a lentement tiré une enveloppe. Il en a sorti une feuille, nous l’a tendue et a glissé l’enveloppe entre les pages du livre. J’ai eu le temps de remarquer que, sur l’enveloppe, il avait écrit ²Mission Max².
– Tu as vu ce qui est écrit, ai-je soufflé à l’oreille de Colette. Je me demande si ces mots ont un rapport avec le lieu qu’on doit explorer cette année.
Sur la feuille, il y avait une charade.
[…]
Il nous a souri en disant :
– Bonne chance, ma bande d’escrabes. La carte est sur la table de la cuisine.
[…]
On s’est regardés avec une lumière dans les yeux, on a tendu le bras droit, on s’est touché la main en criant :
– À l’aventure! Vive la bande à Boucane!
Boucane a répondu en jappant de joie et en remuant la queue, puis il est venu s’asseoir avec nous. » (p.40-42)
« – Mes amis, voici mon oncle Maxime. Quand j’avais votre âge, je venais en vacances ici, chez lui. Venir à l’île, c’était magique. C’est Max qui m’a appris à jouer du violon, à lire sur les pierres. Cette année, j’ai envie qu’on ouvre les capsules historiques qu’on a enterrées ici il y a longtemps. » (p. 81)
- Roman captivant et informatif qui relate les aventures que vivent les jeunes cousins tout en leur permettant de faire des découvertes historiques et culturelles; retours en arrière, sous la forme de souvenirs, relatant des événements vécus dans les années précédentes; thèmes exploités (p. ex., charades, mystère, cousins, aventure) aptes à maintenir l’intérêt du lectorat.
- Illustrations caricaturales en noir et blanc, au début de chaque chapitre, qui soutiennent le lectorat dans la compréhension de l’œuvre; divers types de plans (p. ex., rapproché, gros, très gros) créant des effets captivants.
- Mise en page aérée; texte réparti en 8 chapitres titrés et numérotés; éléments graphiques (dates d’entrée en italiques, points d’exclamation, tirets, points de suspension, points d’interrogation, deux-points, guillemets, astérisques renvoyant aux notes explicatives en bas de la page, majuscules, parenthèses) qui facilitent l’interprétation du texte; table des matières et description des personnages au début de l’œuvre; photo et notes sur l’illustrateur et cartes des provinces maritimes indiquant les lieux cités dans l’œuvre à la fin; renseignements sur l’auteure sur la quatrième de couverture du livre.
Langue
- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., manigance, échine, renchérie, amoncellement, mascaret, chalutier) et mots du registre familier (p.ex., pipi, chialer, patachon, râpure) compréhensibles à l’aide du contexte.
- Phrases de base, phrases transformées et phrases à construction particulière; nombreuses phrases exclamatives et interrogatives traduisant les émotions des personnages; abondance de phrases courtes favorisant une lecture expressive.
« Nous sommes tous arrivés à des heures différentes hier dans la journée.
Maintenant, nos parents sont repartis.
– Amusez-vous bien! ont-ils lancé en repartant.
Imagine la fête. On était si contents de se retrouver et on avait tellement de choses à se dire! » (p. 23-24)
« – Je me demande bien ce qu’il nous a préparé cette année, a pensé tout haut Yvon.
– Comme tous les ans, lui ai-je répondu, il va sûrement organiser un jeu de piste qui se termine sur une île. Mais laquelle? » (p. 24-25)
- Nombreuses figures de style (p. ex., comparaison, métaphore, personnification, répétition, expression imagée, énumération, onomatopée) qui rendent le texte plus dynamique.
« Il est tacheté et il a de longs poils gris comme de la fumée, c’est pour ça qu’il s’appelle Boucane. » (p. 10)
« Nous les avons suivies à pas de loup. » (p. 19-20)
« En tout cas, je me demande si cette année on va tenter d’explorer la maison hantée qui disparaît quand on s’en approche. Elle pourrait nous avaler. » (p. 21-22)
« -D’accord, d’accord. J’ai compris. » (p. 29)
« Le vent salé nous fouettait les joues et on a pris des couleurs. » (p. 30)
« Ici, les autochtones venaient échanger des peaux de castor, de rat musqué, de loutre, de renard, de loup et de raton laveur contre toutes sortes d’objets utiles. » (p. 53)
« – Ouaf! a répondu notre ami, comme pour nous porter chance. » (p. 69)
- Séquences narratives et descriptives, entrecoupées de séquences dialoguées, qui révèlent les indices que repèrent les jeunes cousins, permettent de suivre le fil des événements et aident à comprendre les relations qui existent entre les personnages.
« Tandis que nous étions assis autour du feu devant la tente, René a sorti son gros cahier. Silencieusement, avec son éternel air mystérieux, il a tiré deux feuilles de la fameuse enveloppe que j’avais remarquée plus tôt. Nous avons tous compris.
– La suite de l’aventure! ai-je hurlé en prenant les feuilles.
[…]
Mais en regardant la première feuille, nous sommes restés perplexes. Cette fois, le mystère se corsait. […] Une phrase était écrite, mais dans une langue absolument incompréhensible : ²(2 riov) ed secart sed a y li, sèrp tuot te selissof ed etrevuoc egalp al à orobsrraP à snolla.²
– Ça n’a pas l’air d’une langue humaine, a protesté Jérémie. Ça semble impossible à prononcer! » (p. 54-56)
Référent(s) culturel(s)
- Référence à de nombreuses régions géographiques et historiques des provinces maritimes à forte population francophone (p. ex., Madawaska au Nouveau-Brunswick, la vallée de l’Annapolis, la base militaire de Greenwood, la rivière Metaghan, Wedgeport, le Port-Royal et la baie de Fundy en Nouvelle-Écosse, ainsi que la ville de Summerside et le pont de la Confédération à l’Île-du-Prince-Édouard).
- Référence à certains événements culturels acadiens et francophones (p. ex., la dégustation de la ²râpure², plat typique chez les Acadiens de la Nouvelle-Écosse, la fête de la Saint-Jean-Baptiste, célébration annuelle qui prend place au Québec et dans les communautés francophones de l’Amérique du Nord, le 24 juin, à l’occasion de la fête patronale de saint Jean-Baptiste, ainsi que le festival acadien de la baie Sainte-Marie).
- Référence au peuple autochtone (p. ex., les Mi’kmaq, la traite des fourrures).
- Référence aux explorateurs français (p. ex., Jacques Cartier, Champlain et Nicolas Denys).
- Mention de la Confédération du Canada.
Pistes d'exploitation
- Proposer aux élèves, regroupés en équipes, d’organiser dans l’école une chasse au trésor que pourrait effectuer une autre classe. Leur demander de rédiger des devinettes et une marche à suivre qui permettra aux participantes et aux participants de trouver le trésor.
- Demander aux élèves, réunis en équipes, d’identifier sur une carte les endroits mentionnés dans le texte, puis de tracer le trajet suivi par la bande à Boucane. Les inviter à comparer leur travail avec une autre équipe.
- Proposer aux élèves, regroupés en dyades, d’illustrer la maison de l’oncle René telle que décrite aux pages 15-16 de l’œuvre. Animer une mise en commun afin de leur permettre de faire part de leur travail au groupe-classe.
- À la fin de l’œuvre, oncle René décide qu’il est temps d’ouvrir les capsules historiques de son enfance. Inviter les élèves, regroupés en équipes, à deviner ce que pourrait contenir l’une des capsules. En début d’année, demander aux élèves de préparer une capsule historique en plaçant dans une boîte quelques trésors (p. ex., photos, journal intime, certificats, rubans, dessins, tracé de mains et de pieds) qui représentent leur été. À la fin de l’année, leur permettre de présenter le contenu de leur capsule au groupe-classe.
Conseils d'utilisation
- Inciter les élèves à lire d’autres œuvres qui traitent d’une chasse au trésor, telles que Le mystère des terres noires et À la recherche de Grand-Dédé, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.
Ressource(s) additionnelle(s)
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 8e année, Série : Sciencexplosion, Code secret.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 6e année, Série : Sam Chicotte, La chasse au trésor.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 6e année, Série : Je vis ta vie, Communauté maritime/communauté forestière.