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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2Le loup et les trois chevreaux

Une chèvre doit laisser ses trois petits seuls à la maison. Elle les met bien en garde de n’ouvrir la porte à personne et de se méfier du méchant loup. Malgré leurs précautions, le loup déjoue la méfiance des chevreaux et en mange deux. Mais leur maman n’a pas dit son dernier mot!

Ce texte superbement illustré offre une version persane d’un conte aux parfums des mille et une nuits.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, une chèvre courageuse et attentionnée, qui, devant s’absenter dans la forêt pour chercher à manger, s’inquiète de laisser ses trois chevreaux seuls à la maison, le loup, affamé et rusé, qui cherche à dévorer les trois petites bêtes, et les trois chevreaux, vaillants mais naïfs, qui succombent au piège du loup; personnage secondaire, un forgeron astucieux, qui déjoue le loup, permettant ainsi à la chèvre de libérer ses chevreaux.

    « Il était une fois une chèvre qui avait trois chevreaux. Un jour, elle rassembla ses petits et leur expliqua :
    – Mes chéris, je dois aller chercher à manger dans la forêt. Pendant mon absence, vous devrez faire très attention au loup! » (p. 4)

    « Mais les petits chevreaux étaient malins et lui demandèrent :
    – Montre tes pattes pour voir si tu es notre maman.
    Le loup passa sa grosse patte noire aux ongles sales sous la porte.
    – Les pattes de notre maman ne sont pas noires comme la tienne. » (p. 8)

    « Le loup courut chez le boulanger et plongea ses pattes dans la farine blanche. Ensuite, il revint pour la troisième fois à la maison des chevreaux, frappa à la porte et cria : 
    – Ouvrez, mes chéris, c’est maman… Regardez ma patte blanche! » (p. 10)

    « Le forgeron fit semblant d’obéir, mais au lieu de lui faire des dents pointues, il les arracha toutes et mit du coton à la place. » (p. 18)
     

  • Intrigue qui contient plusieurs péripéties captivantes et une fin inattendue, incitant le lectorat à jouer de prudence face aux inconnus; sujet permettant de faire des liens avec d’autres contes populaires (p. ex., Les trois petits cochons, Le petit chaperon rouge, Les trois Barbichu, Le loup et les sept chevreaux); œuvre apte à plaire au lectorat visé de par les thèmes exploités (p. ex., amour maternel, obéissance, prudence, loup, danger, complicité, subterfuges des personnages).

    « Les chevreaux, pris de panique, voulurent se cacher. Mais le méchant loup trouva les deux plus petits et les dévora. » (p. 13)

    « Peu de temps après, la maman chèvre revint à la maison et vit la porte ouverte. Elle chercha ses petits, mais en vain. Désespérée, elle les appela un par un. Quand le petit chevreau entendit sa maman, il sortit en pleurant :
    – Je suis ici, maman, dans la marmite! » (p. 15)

Présentation

  • Illustrations fascinantes à caractère fantaisiste, occupant pleine page et s’étalant parfois sur double page; scènes aux tons bruns et marrons sur fond beige et texturé, évoquant la nature persane du conte; emploi de lignes variées, les lignes courbes exprimant la douceur et la gracieuseté des chèvres et les lignes en zigzag exprimant la froideur et la cruauté du loup; ajouts de plusieurs petites illustrations agrémentant les pages de texte.
  • Texte rédigé simultanément en trois langues, le français, le persan et l’anglais, et imprimé en trois couleurs différentes, le rouge, le noir et le violet; taille de police un peu petite pour le lectorat visé et pouvant nuire à la lisibilité du texte.
  • Mise en page aérée; texte de 2 à 11 lignes, intégré aux illustrations.
  • Dimensions : 20,2 cmx 20,2 cm; couverture souple, papier mat.

Langue

  • Emploi de mots fréquents et familiers (p. ex., chèvre, loup, maman, eau, pattes) et de mots nouveaux (p. ex., chevreaux, vilaines, dissimulé, rassasié, forgeron), servant à enrichir le vocabulaire des élèves.
  • Emploi de phrases de base, de phrases transformées et de phrases à construction particulière; variété de formes et de types de phrases (p. ex., déclarative, interrogative, exclamative, négative), ajoutant du rythme à la lecture et contribuant à la lisibilité de l’œuvre; utilisation fréquente du passé simple.

    « Une fois la maman partie, quelqu’un frappa à la porte et cria :
    – Ouvrez mes petits, c’est maman.
    Mais les chevreaux reconnurent le loup.
    – Tu as une grosse voix. Tu es le loup. Va-t’en! crièrent-ils. » (p. 7)

    « Heureusement, il ne trouva pas le troisième, qui était dissimulé dans une grande marmite. Rassasié, le loup se frotta le ventre.
    – Je n’ai plus aussi faim qu’en arrivant, soupira-t-il. Et il partit de la maison. » (p. 13)
     

  • Prédominance de séquences descriptives, permettant au lectorat de se situer dans le temps et le lieu de l’action et d’apprendre à mieux connaître les personnages.

    « Très malheureuse, elle alla chez monsieur le forgeron. En échange d’un pot de son lait, elle lui demanda gentiment de lui fabriquer des cornes pointues.
    Le forgeron accepta son offre et fabriqua deux cornes en fer très pointues spécialement pour elle. » (p. 16)

    « Mis au courant des intentions de la chèvre, le loup alla lui aussi chez le forgeron. Sur un ton agressif, il lui ordonna de lui fabriquer des dents très pointues. » (p. 18)
     

  • Séquences dialoguées qui permettent au lectorat de s’immiscer dans l’esprit des personnages.

    « – Mes chéris, je dois aller chercher à manger dans la forêt. Pendant mon absence, vous devrez faire très attention au loup! Si quelqu’un cogne à la porte, n’ouvrez pas car ce pourrait être lui. S’il vous attrape, il vous mangera tous. Vous le reconnaîtrez à sa grosse voix et à ses vilaines pattes noires. » (p. 4)

    « Et il passa sa patte sous la porte. Les chevreaux crièrent de joie :
    – Maman est de retour! Maman est de retour. » (p. 10)

Pistes d'exploitation

  • À l’occasion d’un cercle de lecture, amener les élèves à faire une analyse critique de l’œuvre. Poser des questions pour orienter l’échange (p. ex., Crois-tu que les trois chevreaux ont bien agi lorsque le loup leur a rendu visite? Qu’aurais-tu fait à leur place? As-tu aimé la fin? Pourquoi? Que penses-tu des illustrations? Selon toi, quel message l’auteure a-t-elle voulu donner au lecteur?). Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de dresser une liste des précautions à prendre lorsque les parents ne sont pas à la maison (p. ex., suivre les consignes établies, connaître le numéro de téléphone des parents, ne pas ouvrir la porte). Les inviter à présenter leur travail au groupe-classe.
  • Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de rédiger une fiche descriptive sur la chèvre ou sur le loup, à partir de certaines caractéristiques (p. ex., apparence, lieu géographique, habitat, alimentation, prédateurs, utilité pour l’humain). Leur suggérer d’ajouter des photos ou des illustrations, puis de présenter leur travail au groupe-classe.
  • Lire aux élèves un autre conte semblable (p. ex., Les trois petits cochons, Le petit chaperon rouge, Les trois Barbichu ou Le loup et les sept chevreaux). Leur demander, regroupés en dyades, de faire la comparaison entre les deux contes, en utilisant le diagramme de Venn pour y noter les similitudes et les différences.
  • Inviter les élèves, regroupés en équipes, à interpréter le conte sous une autre forme (p. ex., saynète, bande dessinée, diorama, chanson). Inviter chaque groupe à présenter sa production devant le groupe-classe et encourager les auditeurs à réagir à la prestation. 

Conseils d'utilisation

  • Avant la lecture, expliquer aux élèves que l’œuvre comporte certains épisodes à caractère violent (p. ex., le loup qui mange deux petits chevreaux, la chèvre qui coupe le ventre du loup pour en sortir les chevreaux) et que ces événements sont présentés dans le contexte du conte traditionnel, qui est de nature fictive et imaginaire. 
  • Sensibiliser les élèves à l’importance d’exercer de la prudence pour se protéger des mauvaises rencontres et des personnes malveillantes. Les amener à identifier des façons de se mettre en garde, au quotidien (p. ex., ne pas parler aux inconnus, savoir dire non, refuser un cadeau ou une invitation d’un inconnu, reconnaître les gestes interdits, chercher de l’aide). Veiller à ce qu’aucune angoisse excessive ne soit créée durant la discussion. 
  • Revoir les caractéristiques du conte afin d’en faciliter la comparaison entre eux. 
  • Revoir les caractéristiques de la fiche descriptive afin d’en faciliter la rédaction. 
  • Mettre à la disposition des élèves d’autres contes, tels que La petite chatte blanche, La douce fille et la grosse bête et Boucle d’Or et les trois ours, dont les fiches descriptives se trouvent dans FousDeLire. 

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 3e année, Série : Les Mimistoires, Le loup et l’ourson. 
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 3e année, Série : Le Chevalier Héroïque, Cédric et le Grand Méchant Loup.