Le géant du nord canadien
Légende amérindienne qui raconte avec humour la formation de nombreux lacs canadiens où habitent depuis longtemps les huards et la formation d’une montagne occasionnée par la chute d’un géant.
Légende amérindienne qui raconte avec humour la formation de nombreux lacs canadiens où habitent depuis longtemps les huards et la formation d’une montagne occasionnée par la chute d’un géant.
« Le géant se rendait donc au lac chaque printemps. Il arrivait toujours au milieu de la rive nord et faisait le tour du lac pour se nourrir d’œufs de huards. Et puisque c’était un vrai géant, il en mangeait copieusement. » (p. 10)
« Un bon soir d’été, les huards se sont rassemblés pour discuter de la tragédie qui les frappait chaque année. Ils espéraient que, tous ensemble, ils pourraient trouver une solution à leur problème. Et cette nuit-là, ils ont imaginé un plan pour se défendre contre le géant la prochaine fois qu’il viendrait. » (p. 14)
« Le géant s’est pris les deux pieds dans la corde et il est tombé à plat ventre en plein dans le lac. Comme il était vraiment monumental, toute l’eau du lac a rejailli dans une multitude de grosses éclaboussures. » (p. 22)
« Et dans sa hâte, il n’a pas vu la corde tendue par les huards… » (p. 20)
« À ce moment, il s’est passé quelque chose que les huards n’avaient pas prévu : chaque goutte projetée au loin a empiégé un couple de huards! » (p. 24)
« Autrefois, il n’existait qu’un seul lac dans le vaste territoire canadien. » (p. 6)
« Les huards vivaient tranquilles et heureux autour de ce grand lac, excepté au printemps. C’est qu’à l’arrivée de la belle saison, ils recevaient la visite d’un géant. » (p. 8)
« Celui-ci était vraiment énorme, si énorme que ses jambes dépassaient le faîte du pin le plus haut. » (p. 8)
« Ils croyaient être beaucoup trop petits pour affronter ce géant mangeur d’œufs. » (p. 12)
« Encore de nos jours, à la brunante et à l’aube, on peut entendre clairement le cri des huards, qui ressemble à une plainte. Il rappelle les souffrances de leurs ancêtres qui autrefois vivaient au bord du grand lac. » (p. 28)