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Le cimetière de Boisvert

Cette histoire se déroule dans un petit village nommé « Boisvert » qui compte environ huit cents habitants, dont une soixantaine d'enfants, débordant d'énergie et de joie de vivre.

Cependant, il y a un endroit dans le village qui suscite bien des questions et pique la curiosité des adultes, et surtout celle des enfants. C'est là où repose un ancien cimetière datant d'environ deux cents ans, et qui est à moitié démoli par le temps.

Ce vieux cimetière abandonné de Boisvert fait bien jaser les gens depuis plusieurs années, mais... est-ce une légende ou est-ce bien réel, tout ce qu'on raconte à son sujet?

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

 

À propos du livre

Contenu

  • Quatre personnages principaux qui sont meilleurs amis (Jacob, Max, Olivier et Anita) et quelques personnages secondaires qui interagissent avec eux soit comme adjuvants (mademoiselle Candy, madame Emma Hill, Arielle la petite sœur de Max, les êtres lumineux) ou comme opposants (fantômes de feu).

    « Tandis que j’y pense, si jamais vous êtes à court d’idées, moi, je ne peux pas vraiment vous aider, mais madame Emma, la propriétaire de l’épicerie, le pourrait sûrement puisqu’elle connaît pratiquement tout sur ce mystérieux endroit. » (p. 19-20)

    « Max et Olivier étaient les plus forts, physiquement, et ils étaient fin prêts tous les deux, accroupis solidement l’un à l’autre, à supporter tout le poids des trois autres. » (p. 67)

    « Ces êtres lumineux étaient prêts à tout pour aider les jeunes à quitter ce vieux cimetière hanté. » (p. 83)
     

  • Intrigue soutenue par des descriptions imagées et des allusions au passé, permettant de comprendre les événements contemporains, de suivre l’évolution des personnages et de bien situer le temps et le lieu de l’action.

    « Le petit groupe traversa la rue puis s’engouffra sur ce sentier, assombri par d’énormes arbres feuillus et plusieurs conifères, où quelques rayons de soleil seulement parvenaient, ici et là, à se frayer un passage jusqu’au sol. » (p. 7-8)

    « Donc, le petit Billy fut, d’après ce que l’on sait, le premier qui aurait disparu dans ce vieux cimetière. Il n’avait que huit ans au moment de sa disparition, en juillet 1843. » (p. 31)

    « Ils étaient maintenant tous prêts et décidés à atteindre leur but, mais malgré leur grande détermination, la peur se lisait dans les yeux des quatre jeunes et de la petite Arielle, qui n’osait surtout pas parler ni même bouger tellement elle avait peur. » (p. 81)
     

  • Narrateur omniscient qui, à l’occasion, laisse la parole aux personnages dans certaines séquences du roman.

    « Jacob en vint à se dire que c’était sûrement son imagination qui lui jouait des tours. » (p. 55)

    « Puis, Joey, d’un air désespéré, prit la parole et raconta leur histoire : – Le 13 mai 1989, un beau soir de pleine lune, notre vie a basculé alors que nous étions assis paisiblement dans le cimetière, grignotant les délicieuses pâtisseries que nous avait apportées la gentille madame Emma Hill plus tôt dans la soirée. » (p. 72)

    « En entendant sa sœur raconter son histoire, Max sentit son cœur qui se mit à battre très fort dans sa poitrine, et souhaitait ardemment qu’elle se taise. » (p. 111)

Langue

  • Registre courant dans l’ensemble de l’œuvre.

    « En les voyant s’éloigner de cette façon, comme des fugitifs, Plouf, le chien de Max se mit à leur poursuite en aboyant. » (p. 49)

    « Les pierres tombales se mirent soudainement à pousser et à s’élever haut vers le ciel; elles devinrent géantes, emprisonnant ainsi les cinq malheureux enfants et le chien dans un interminable labyrinthe d’énormes pierres. » (p. 56)
     

  • Éléments paralinguistiques qui créent un effet particulier (p. ex., points de suspension) et quelques procédés stylistiques (comparaison, métaphore) qui agrémentent le texte.

    « Ainsi, tout allait pour le mieux… Mais un jour… » (p. 26)

    « Arielle, elle, du haut de sa grosse pierre, restait muette comme une carpe. » (p. 71)

    « Ils tentèrent donc de déconcentrer ces fantômes de feu, qui brûlaient d’impatience de faire de ces jeunes des prisonniers du cimetière à tout jamais. » (p. 83)
     

  • Lexique évocateur des différents thèmes présentés dans l’œuvre (p. ex., peur, collaboration, pardon).

    « Sur cette remarque, ils se regardèrent tous, l’air confus, avec une telle frayeur se lisant dans leurs yeux. » (p. 60)

    « Anita décida de prendre la parole et, d’un ton autoritaire, leur lança : – Bon! C’est assez, vous deux! Ce n’est pas en nous chamaillant que nous trouverons une solution! » (p. 75-76)

    « C’est alors que, tout à coup, les fantômes enflammés décidèrent qu’ils en avaient assez de hanter le vieux cimetière seulement pour se venger d’Henri Boisvert. Ils préférèrent donc ne plus s’accrocher à l’idée qu’Henri les avait abandonnés le 10 juin de l’an 1807 et qu’au contraire il les aimait beaucoup et ne souhaitait que le repos de leurs âmes. » (p. 98-99)

Référent(s) culturel(s)

  • Fondation d’une région francophone et épreuves liées à la colonisation (p. ex., un incendie qui a ravagé toute une colonie sauf son fondateur).

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves de transposer le récit en bande dessinée.
  • Inviter les élèves à dresser le portrait physique des personnages et à les représenter visuellement.
  • Demander aux élèves de créer une maquette 3D du cimetière de Boisvert.

Conseils d'utilisation

  • Situer la région où se passe l’action du roman (Edmundston, Nouveau-Brunswick).