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Le cimetière de Boisvert

Cette histoire se déroule dans un petit village nommé « Boisvert » qui compte environ huit cents habitants, dont une soixantaine d’enfants, débordant d’énergie et de joie de vivre.
Cependant, il y a un endroit dans le village qui suscite bien des questions et pique la curiosité des adultes, et surtout celle des enfants. C’est là où repose un ancien cimetière datant d’environ deux cents ans, et qui est à moitié démoli par le temps.
Ce vieux cimetière abandonné de Boisvert fait bien jaser les gens depuis plusieurs années, mais… est-ce une légende ou est-ce bien réel, tout ce qu’on raconte à son sujet?

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, Max, Jacob, Olivier et Anita, détectives amateurs et amis, qui tentent d’élucider le mystère relié à un vieux cimetière dans le cadre d’un projet de recherche assigné en classe.

« – Seriez-vous d’accord pour que l’on fasse équipe tous les quatre? demanda-t-il aux trois autres.
Sans hésitation, ils répondirent joyeusement, et à l’unisson :
– Bien sûr!
Toutefois, personne n’avait d’idées intéressantes à proposer. Ils se demandaient sur quel sujet porterait leur projet…
Puis, tout à coup, Max s’écria :
– Je sais! On pourrait aborder le sujet du vieux cimetière? Qu’en pensez-vous? » (p. 14)

« Tout à coup, Max eut une drôle d’idée qui lui passa par la tête. Ce dernier aimait bien l’aventure et le suspense. Il proposa alors à ses amis d’aller tous ensemble au vieux cimetière pour ainsi tenter de trouver des indices ou des preuves qui permettraient enfin d’élucider les mystères irrésolus portant sur le vieux cimetière.
Il réussit finalement à les convaincre en leur expliquant qu’une visite au cimetière serait une excellente façon de conclure leur projet. » (p. 38)

  • Nombreux personnages secondaires, parmi lesquels mademoiselle Candy, l’enseignante qui lance le projet, la mère de Jacob, qui organise une rencontre avec Madame Emma Hill, la propriétaire de l’épicerie, qui leur fournit de précieux renseignements au sujet du cimetière, Arielle, la petite sœur de Max, et son chien Plouf, qui les suivent au cimetière, les êtres lumineux, qui aident les détectives en herbe à sortir du cimetière hanté, et les fantômes de feu, les gens ayant péri dans un incendie en 1807, prisonniers du cimetière, qui transforment les visiteurs en êtres lumineux.

« Quelques minutes avant que la cloche qui indique le repas du midi se fasse entendre, mademoiselle Candy leur annonça que, comme travail de fin d’année, tous devaient lui remettre un projet de quelques pages en rapport avec Boisvert, soit l’étude d’un personnage important, d’un endroit précis ou, encore, une recherche sur un événement bien particulier. » (p. 12-13)

« La mère de Jacob les regarda d’un air confus et leur dit :
– Ahh… bon…, c’est bien… Tandis que j’y pense, si jamais vous êtes à court d’idées, moi, je ne peux pas vraiment vous aider, mais madame Emma, la propriétaire de l’épicerie, le pourrait sûrement puisqu’elle connaît pratiquement tout sur ce mystérieux endroit. » (p. 19-20)

« Selon moi, environ une dizaine de personnes seraient disparues après être allées dans ce cimetière, et, d’après ce qui est raconté, cela se passait les soirs de pleine lune.
– Mais avez-vous personnellement déjà connu une de ces personnes? demanda Anita.
– Malheureusement… oui, dit-elle en soupirant, les yeux pleins de larmes.
– Racontez-nous! Qui était-ce? demanda Max, tout étonné.
Madame Emma poursuivit donc, devant son auditoire attentif et suspendu à ses lèvres. (p. 32)

« – Je vous ai entendus tout à l’heure, dit Arielle d’un air arrogant. Je sais où vous irez cette nuit et je veux y aller moi aussi.
– Non! Tu n’as que sept ans, Arielle! s’exclama Max, bouleversé.
Mais la fillette ne reculait jamais devant rien et insista, puis insista encore. Elle menaça son frère d’aller tout raconter aux parents s’il ne la laissait pas venir avec lui et ses amis au vieux cimetière cette nuit. » (p. 48-49)

« En les voyant s’éloigner de cette façon, comme des fugitifs, Plouf, le chien de Max se mit à leur poursuite en aboyant. » (p. 49)

« Les derniers à se présenter furent les deux charmants fiancés, Carlo et Rosie :
– À cause de ce cimetière de malheur, notre rêve de nous marier et fonder une famille est tombé à l’eau et nous sommes, depuis des décennies, condamnés à errer ici à jamais… racontèrent les deux amoureux avec désespoir. » (p. 74)

« Ces êtres lumineux étaient prêts à tout pour aider les jeunes à quitter ce vieux cimetière hanté. » (p. 83)

« Les êtres de feu, bien décidés à faire des cinq jeunes de nouveaux fantômes lumineux, s’étaient remis à leur poursuite. » (p. 91)

  • Conte fantastique truffé de multiples péripéties et rebondissements; trame narrative s’organisant autour d’une enquête menée par quatre détectives amateurs devant composer avec des phénomènes étranges qui se produisent dans un cimetière; quelques retours en arrière sous la forme d’information, relatant des événements du passé au village de Boisvert; thèmes exploités (p. ex., mort, peur, entraide, mystère, enquête) aptes à capter l’intérêt du lectorat visé.
  • Mise en page simple; œuvre répartie en 21 chapitres numérotés; éléments graphiques (p. ex., lettrines marquant le début de chaque chapitre, guillemets, tirets, deux-points, majuscules, points d’interrogation, points d’exclamation, points de suspension, caractères gras, symboles numériques) facilitant l’interprétation du texte; prologue au début du livre; renseignements sur l’auteure à la quatrième de couverture.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., abasourdis, aplomb, entérina, estomaqué, choir) compréhensibles grâce au contexte.
  • Phrases transformées et phrases à construction particulière; variété de types et de formes de phrases; courtes phrases lourdement ponctuées, dans les dialogues, traduisant les émotions des personnages; emploi de l’imparfait et du passé simple de l’indicatif.
  • Procédés stylistiques (p. ex., énumération, interjection, comparaison, métaphore, expression imagée, répétition, personnification) qui enrichissent le texte.

« Il se mit donc à leur creuser chacun une tombe, puis, avec l’aide de ses deux chevaux, il dénicha pour chacune d’elles une grosse pierre sur laquelle il grava le nom du défunt, l’année de sa naissance, puis l’année 1807, soit l’année de décès de tous ces gens. » (p. 28)

« -Ahh… enfin, des nouveaux membres dans notre “Club”! Hahaha!!! » (p. 63)

« Arielle, elle, du haut de sa grosse pierre, restait muette comme une carpe. » (p. 71)

« Ils tentèrent donc de déconcentrer ces fantômes de feu, qui brûlaient d’impatience de faire de ces jeunes des prisonniers du cimetière à tout jamais. » (p. 83)

« Ils étaient là à se demander ce qu’ils devraient faire quand, soudain, à une vingtaine de mètres d’eux, surgirent à leur droite leurs ennemis enflammés, fous de rage en s’apercevant que les cinq jeunes avaient réussi à s’échapper. » (p. 96)

« – Mais… mais vous semblez rétrécir? Que se passe-t-il? » (p. 101)

« Mais soudain, un coup de vent d’une puissance exceptionnelle balaya le cimetière, souleva puis transporta avec lui les cinquante-deux sphères lumineuses des fantômes de lumière et de feu. » (p. 102)

  • Séquences narratives et descriptives, entrecoupées de séquences dialoguées, qui permettent de suivre le processus d’enquête des jeunes détectives et aident à comprendre les expériences paranormales que vivent les personnages.

« Ils marchèrent longtemps entre les pierres devenues murailles, sans savoir ce qu’ils devaient faire.
– Bon! Arrêtons-nous et allons nous asseoir, question de réfléchir un peu à tout ça, leur proposa Max.
– Je suis d’accord avec ta proposition, Max, entérina Olivier.
– Il faut absolument trouver un moyen de sortir d’ici au plus vite, car cet endroit me donne la chair de poule, leur confia Jacob, une larme à l’œil.
– Mais cet endroit ressemble étrangement à un labyrinthe, donc, à ma connaissance, il y a toujours une entrée et une sortie dans un labyrinthe, résonna Max à voix haute. Ai-je raison? demanda-t-il aux autres.
– Oui, oui, bien sûr! répondirent-ils tous.
– Donc, il nous faut trouver cette sortie et vi…
Soudain, avant même que Max termine sa phrase, des bruits inconnus résonnèrent autour d’eux, ressemblant étrangement à des rires.
Les cinq jeunes échangèrent des regards étonnés tous en se demandant :
– Nous ne sommes donc pas seuls ici? » (p. 62)

« C’est fou, dit Max, mais les fantômes de feu sont complètement à côté de la réalité.
Soudain, une méprisante voix ricaneuse les interrompit. À quelques mètres d’eux, un fantôme tout enflammé fit brusquement son apparition et s’avança vers eux :
– Hahaha!!! Mes chers enfants! Vous n’avez aucune chance… Et d’ailleurs, vous finirez comme vos nouveaux amis, ces idiots de fantômes lumineux… Hahaha!
– Nooon! hurla de colère le petit Billy, vous ne gagnerez pas cette fois-ci, même si vous en brûlez d’envie.
À ce moment-là, à leur gauche, au bout de la rangée de grosses pierres apparurent les autres êtres de feu, puis, quelques secondes après, ce sont les aimables amis de lumière qui sortirent sur leur droite. » (p. 88)

Référent(s) culturel(s)

  • Fondation d’une région francophone et épreuves liées à la colonisation (p. ex., un incendie qui a ravagé toute une colonie sauf son fondateur).

Pistes d'exploitation

  • Proposer aux élèves, réunis en équipes, d’effectuer une recherche sur un personnage important, un endroit précis ou un événement particulier de l’histoire de leur ville ou de leur village, puis de préparer un dépliant informatif. Animer une mise en commun afin de leur permettre de faire part de leur travail au groupe-classe, puis placer les travaux au centre de ressources.
  • Demander aux élèves, regroupés en équipes, de rédiger une nouvelle péripétie dans laquelle un des fantômes de feu, arrivé dans le monde réel, reprend sa forme humaine. Les inviter à lire leur texte devant le groupe-classe.
  • Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de créer un dessin insolite des fantômes lumineux OU des fantômes de feu. Les inviter à présenter leur création au groupe-classe, puis afficher les œuvres dans la salle de classe.

Conseils d'utilisation

  • Présenter ou revoir les caractéristiques du dépliant informatif.
  • Inviter les élèves à lire d’autres œuvres traitant d’adolescents qui tentent d’élucider un mystère, telles que Les fantômes de Spiritwood, Avenue M comme Mystère et Les beaux jours, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7e à 9e année, Série : Canada à la carte, La vie et la mort d’une ville.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7e à 12e année, Série : Y paraît que…, Échos du passé.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 8e année, Série : La quête, Roxanne – Ferdinand Larose.