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Le Big Bang

Coucou cher journal, me revoilou!
Déjà le mois de juin… Plus que quelques semaines d’école! Des événements bien excitants se préparent :
- Le spectacle de fin d’année…
- Une sortie de classe sur la rivière des Prairies!
- Et une surprise organisée par monsieur Gauthier (l’enseignant de 5e année le plus cool de l’Univers!)
En parlant d’Univers, figure-toi qu’il s’en est passé des choses pendant la leçon sur le Big Bang…
Alice

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

 

À propos du livre

Contenu

  • Deux personnages principaux, dont Alice, la narratrice, qui effectue des entrées quotidiennes de toutes ses activités dans son journal personnel, et Marie-Ève, sa meilleure amie et copine de classe; plusieurs personnages secondaires, Karim, un garçon de la classe de 5e année qui plaît beaucoup à Alice, Gigi Foster, rivale d’Alice, ses parents et ses sœurs, monsieur Gauthier, l’enseignant qu’Alice adore, madame Fattal, l’enseignante d’anglais, responsable du spectacle, ainsi que plusieurs autres élèves de la classe.

    « – Si je gagne le concours, Marie-Ève, je t’inviterai au concert!
    – J’y compte bien! Et si c’est moi qui remporte le prix, tu m’accompagneras. Imagine-toi… assister toutes les deux à un concert de Lola Falbala! À Las Vegas, par exemple… Bien sûr, on porterait notre tee-shirt de Lola! » (p. 6)

    « Karim a toujours été mon ami. Depuis mardi, il est mon voisin de classe et je me sens bien à côté de lui. Très bien, même. Tellement bien, d’ailleurs, que pour la 1re fois de ma vie, je suis un peu triste quand la cloche de l’école sonne la fin des cours, qu’il faut se lever et se saluer. […] Bref, je plais à Karim… Ben voyons, qu’est-ce qui m’arrive?! Je me sens molle et un peu étourdie. Pas étonnant que je sois fatiguée, avec tout ce qui s’est passé! J’ai glissé le message de Karim au fond du tiroir de ma table de chevet et maintenant, au lit, Alice Aubry! » (p. 17)

    « Quoi?! Gigi Foster allait passer l’après-midi en notre compagnie?! Quelle idée de l’avoir invitée, celle-là! Comme si ça ne suffisait pas que je doive la subir chaque jour de l’année scolaire. Je n’avais aucune envie, en plus, de passer mes vacances en sa compagnie… Si j’avais su qu’elle allait être là, je ne serais pas venue. » (p. 154)
     

  • Intrigue simple où s’entremêlent la vie familiale et les péripéties vécues dans la classe de 5e année; contenu rédigé sous forme de journal personnel permettant au lectorat visé de découvrir les aventures, les sentiments et de suivre le fil des pensées d’Alice; sujets pouvant plaire davantage aux filles qu’aux garçons de par les thèmes exploités (p. ex., amitié, amourette, magasinage, journal personnel, vedettes préférées, sorties entre filles).
  • Texte aéré; entrées identifiées avec une date, entrecoupées de textes écrits en caractères italiques ou gras, parfois encadrés; plusieurs paragraphes assurant la fluidité du texte; croquis en noir et blanc dispersés ici et là dans le texte; présence d’éléments graphiques facilitant l’interprétation de l’œuvre (p. ex., deux-points, lettres majuscules, parenthèses, caractères gras et italiques, diverses polices d’écriture utilisées pour mettre l’accent sur des pensées, des messages provenant de courriels, des notes, une invitation).

    « Le voici : cette affaire de tofu m’a donné une idée de cadeau pour la prochaine fête des Mères (dans 11 mois…). Un tee-shirt avec l’inscription : TOUCHEZ PAS À MON TOFU! » (p. 4)

    « – Écoute, j’ai une autre idée : Lola pourrait appeler son petit chien Cuty. Tu ne trouves pas ça cute
    – Vraiment cute… c’est le cas de le dire! Et qu’est-ce que tu dis de Mister? Monsieur, c’est rigolo pour un tout petit chien, non? » (p. 6)

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre, style simple et facile à comprendre; présence de mots familiers et d’expressions populaires de même que de mots empruntés à la langue anglaise; quelques mots plus complexes que le contexte permet d’expliquer (p. ex., irrépressible, loufoque, ahuri, cliché).

    « En début d’après-midi, Cruella a apporté les costumes du spectacle. On a dû les essayer. Gaston, Gonzague et Gontrand portent un pantalon noir et un chandail gris avec une capuche. Ultra-moche! Le pantalon est si large que je dois le tenir pour ne pas le perdre. (TILT : penser à emporter une ceinture, demain, pour ne pas risquer de me retrouver en culotte sur la scène. Ce serait l’horreur absolue!) » (p. 77)

    « En sortant de l’école, j’ai tenté de voir où ma mère s’était stationnée. […] Repérant notre mini-fourgonnette rouge, je me suis dirigée vers elle. J’ai fourré tout mon barda dans le coffre, puis je suis montée à côté de moumou. » (p. 114)

    « – Merci, les amis! Votre magicien préféré a fait apparaître des popsicles et des Mister Freeze dans son congélateur. Allez-vous servir pendant que je me change. » (p. 132)
     

  • Texte contenant une variété de formes et de types de phrases qui contribuent à la lisibilité de l’œuvre et qui favorisent une lecture dynamique.

    « NE PAS SE FAIRE REMARQUER PAR MADAME FATTAL???
    Mission impossible, lorsqu’on s’appelle Alice Aubry… Existe-t-il un mot pour désigner le contraire d’un chouchou? Non? Alors, j’en invente un : un shpoutz. Oui, c’est exactement ça, je suis la "shpoutz" de Cruella. L’élève qu’elle déteste, qu’elle méprise, qu’elle harcèle, qu’elle rêve d’écraser sous la semelle de sa chaussure, comme un vulgaire perce-oreille. C’est dingue, mais elle me prend carrément pour une graine de voyou! Au moins, j’ai échappé à la punition qu’elle aurait aimé m’infliger!!! » (p. 46)
     

  • Emploi de procédés stylistiques (p. ex., expressions figurées, comparaisons, onomatopées, métaphores) qui enrichissent le texte et rendent la lecture imagée.

    « On s’aimait, c’était l’évidence même! À en avoir le souffle coupé.
    – Alice, Karim, vous êtes dans la lune? a dit monsieur Gauthier. Écoutez la suite. » (p. 22)

    « Manque de chance, c’était Cruella qui surveillait la cafétéria, ce midi. TIC-TIC-TIC-TIC-TIC, elle a fondu sur moi comme un aigle sur sa proie. De sa voix aigüe, elle s’est écriée :
    – Tu exagères, ma fille! Suis-moi chez le directeur! » (p. 45)

    « C’était une moustache de Grand-Cœur! Oh, mon doux pacha de chat, quelle belle surprise! C’est comme si tu me faisais un petit coucou : "Coucou, Alice, c’est moi!" Ça me fait un soleil dans le cœur. Merci! Pour ne pas perdre ta moustache, je vais la coller dans mon cahier. » (p. 57)
     

  • Séquences descriptives qui permettent de bien suivre les événements et de ressentir les émotions des personnages.

    « Il a raccroché. Moi, hébétée, je tenais le téléphone à la main. Puis, j’ai raccroché à mon tour. Ce n’était pas possible!!! Karim m’avait appelée et c’était tout ce que j’avais trouvé à lui dire?! C’était navrant! Comme une idiote, j’étais restée figée. Complètement bloquée. Mon quotient intellectuel avait chuté de 120 à 3. Mais pourquoi? D’habitude, je ne suis pas timide. […] Je m’en voulais tellement! Je suis remontée dans ma chambre pour t’écrire, cher journal. » (p. 26-27)

    « Au parc, on s’est bien amusés! Kim Duval avait organisé des jeux d’équipe pour les deux classes de 5e. Monsieur Gauthier nous avait accompagnés. On le voulait tous dans notre équipe. En effet, il court TRÈS vite, un peu comme s’il avait chaussé les bottes de sept lieues de l’ogre, dans le conte du Petit Poucet. Ensuite, on est revenus à l’école. En arrivant en classe, notre enseignant a sorti son BlackBerry. Il nous a proposé de nous photographier assis à nos pupitres et de nous faire parvenir ensuite les photos par courriel. J’ai trop hâte de voir celle qu’il a prise de Karim et moi! » (p. 110)
     

  • Séquences dialoguées qui établissent les liens entre les personnages.

    « – Malheureusement, vous serez seulement toutes les deux, ai-je précisé d’un ton lugubre.
    – Quoi?! Tu ne peux pas venir?!
    – Ben non. Ma mère ne veut pas.
    – Pourquoi? Tu lui as dit que maman ne nous quitterait pas d’une semelle?
    – Oui, je lui ai tout dit, mais ça n’a servi à rien.
    – Je vais demander à ma mère de parler à la tienne.
    – C’est gentil. On peut toujours essayer, mais je ne sais pas si ça la fera changer d’avis.
    Je suis frustrée, mais alors frustrée… Pourquoi n’ai-je pas une mère cool, moi aussi? » (p. 145)

Pistes d'exploitation

  • Former de petites équipes et demander aux élèves de relever tous les outils technologiques mentionnés dans l’œuvre (p. ex., Skype) et d’énumérer leurs utilités. Par la suite, animer une table ronde au cours de laquelle les élèves discutent de la nécessité d’avoir ces outils technologiques à leur disposition et des risques encourus. Leur demander d’appuyer leur point de vue en partant d’exemples tirés du texte ou de leur vécu.
  • Relire avec les élèves le texte à la page 121 au sujet du « plus beau pays du monde ». Demander aux élèves, en dyades, de créer un dépliant touristique décrivant les activités à faire et les sites à visiter dans leur région ou leur ville. Proposer aux élèves d’exposer les dépliants touristiques dans l’entrée de l’école ou encore chez des commerçants afin de mettre leur région ou leur ville en valeur.
  • Alice rêve depuis quelque temps d’assister à un concert de sa chanteuse préférée, Lola Falbala. Lorsque l’occasion se présente, sa mère refuse catégoriquement de lui accorder cette permission même si la mère de Marie-Ève promet de les accompagner. Inviter les élèves à commenter cette décision dans leur journal personnel à partir de l’énoncé suivant :
    « – Mais je ne suis pas d’accord, a déclaré maman. À 10 ans, on ne va pas à un concert rock! Ça n’a pas de sens! » (p. 144)

 

Conseils d'utilisation

  • Présenter les caractéristiques du dépliant touristique, proposé plus haut, afin d’en faciliter la rédaction.
  • Inviter les élèves à lire les oeuvres de la même collection, Le journal d’Alice : Tome 1, Le journal d’Alice : Lola Falbala, Le journal d’Alice : Confidences sous l’érable, pour connaître d’autres aventures d’Alice.