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Le bac à surprises

Lili-Rose et son frère Louka arrivent enfin au camping pour y passer les vacances. Surprise! Ils font la connaissance de Zack et Bécassine. Et l’aventure estivale ne fait que commencer. Attention! Danger! 

Un terrain de camping, des roulottes géantes, les retrouvailles entre amis, de nouveaux venus et la proximité de la nature, c’est tout ça, Le bac à surprises. Et bien plus encore. Une préoccupation pour sauver la planète aussi.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Trois personnages principaux, soit Lili-Rose, la narratrice, qui a hâte de revoir ses amies au camping, la mère de Lili, divorcée depuis peu, et Bécassine, une vieille dame, voisine de Lili-Rose; plusieurs personnages secondaires, Louka, le petit frère, et Rose-Aimée, Gabrielle, Eva, Océane et Felipe, qui tissent des liens d’amitié avec Lili-Rose et sa mère.

    « Le nez collé contre la vitre, je baisse les yeux. Je comprends que maman a besoin d’aide. Surtout avec Louka. Mon frère aura bientôt deux ans, et à deux ans, on en déplace de l’air. Avoir huit ans, c’est mieux. Moi, je sais demeurer en place et rester calme. Mais je dois apprendre à être plus patiente. »  (p. 7)

    « Soudain, la porte s’ouvre. C’est une vieille dame qui apparaît sur le seuil, éblouie par le soleil. Malgré la chaleur accablante, elle porte une longue cape rouge avec une capuche. J’ai tout de suite une pensée pour le petit chaperon rouge. Mais elle est beaucoup plus âgée que le petit chaperon rouge. Ses cheveux tout blancs sont relevés en chignon. Une magicienne peut-être? » (p. 8-9)

    « Je la trouve belle, maman. Elle rit toujours de bon cœur et c’est drôle de l’entendre rire. Parfois,  elle rit aux larmes. » (p. 39)
     

  • Intrigue comprenant plusieurs péripéties qui gardent l’intérêt du début à la fin (p. ex., le chien Zack, qui fait de la planche à roulettes, Lili-Rose qui se perd dans le bois et rencontre un ours, la découverte d’un chiot dans le bac); sujets et thèmes présentant un intérêt pour les garçons et les filles et leur permettant de faire des liens avec leur vécu (p. ex., vie au camping, animaux sauvages, projets écolos, nature, amitié, aventure, séparation des parents).
  • Texte aéré et divisé en sept chapitres; quelques illustrations en noir et blanc permettant d’établir un lien avec le texte; courte biographie de l’auteure et de l’illustrateur à la fin du livre; aucune table de matières, papier épais permettant une manipulation aisée; présence d’éléments graphiques facilitant la lecture et l’interprétation de l’œuvre (p. ex., deux-points, points de suspension, guillemets, caractères majuscules).

    « Et ses pieds… c’est tellement drôle… on dirait qu’il porte des chaussettes blanches! » (p. 9)

    « "On jette plus de quatre millions de couches souillées par jour au Canada", répète souvent maman à ses clients. » (p. 13)

    « "AIDEZ-MOI À RECYCLER. NE JETEZ PAS VOS VÊTEMENTS À LA POUBELLE. JETEZ-LES DANS MON BAC". Je colle l’affiche avec un ruban adhésif sur le bac et remets le couvercle. » (p. 19)

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; texte narratif simple, vocabulaire familier et compréhensible.

    « Je me précipite aussitôt vers Zack. Il n’a pas perdu connaissance. Mais, il a subi quelques morsures et plusieurs égratignures qui nécessiteront des points de suture chez le vétérinaire. Surtout dans le dos. Je n’ose pas le toucher de peur de le faire souffrir davantage. » (p. 68-69)
     

  • Variété de types de formes de phrases qui rendent le texte vivant et sa lecture agréable.

    « Bon, je ne peux plus vous le cacher : ma mère est écolo! Écolo jusqu’au bout des doigts! C’est le cas de le dire! Elle veut protéger l’environnement. Elle veut rendre la planète plus verte. En tout cas, elle veut faire sa part. Comment? » (p. 14)

    « Je ne vois plus les roulottes ni le magasin de Walter. Zut! Je ne sais plus où je suis! J’ai oublié le temps et j’ai oublié ce que maman me dit toujours : "Ne t’éloigne jamais en dehors du camping." » (p. 60-61)

    « Soudain, j’entends un craquement d’aiguilles de sapins qui indique qu’on marche à côté de moi. Je fige. Est-ce que l’ours est revenu? Puis, je l’aperçois. C’est maman! » (p. 69)
     

  • Plusieurs figures de style (p. ex., énumérations, comparaisons) qui enrichissent le texte et permettent au lectorat de s’imaginer la scène.)

    « Elle achète des voiles, des robes, des traînes, des bijoux. Et, dans les friperies, elle déniche des foulards, des dentelles et des chapeaux démodés. » (p. 15)

    « Puis, il le prend entre ses puissantes mâchoires et se met à secouer Zack comme une poupée de chiffon ». (p. 65)
     

  • Séquences descriptives permettant de se situer dans le temps et le lieu de l’action.

    « Je suis terrorisée. Je fais deux pas à reculons et j’arrête. Les jambes molles, je me sens faiblir. Je changerais volontiers de couleur comme le caméléon. Je réalise que j’ai fait une grosse bêtise en venant ici toute seule. J’aurais dû rester au parc. Ne pas m’éloigner du camping… Trop tard! L’ours se lève sur ses deux pattes arrière. Il hume l’air dans toutes les directions. » (p. 62)

    « Aujourd’hui, c’est mon tour d’aller vérifier le bac de recyclage. Je suis certaine de trouver quelque chose; le couvercle n’est plus sur le bac. Cette fois, avant de plonger ma main dans le bac, je regarde à l’intérieur. Il est presque plein! Des vêtements de toutes sortes! […] Et, bien blotti dans les couvertures qui lui servaient de nid, un chiot. Oui, un chiot! Identique à Zack! » (p. 74-75)
     

  • Quelques séquences dialoguées qui permettent d’établir les relations entre les personnages.

    « – Jamais je n’abandonnerais mon chien! C’est bien trop cruel!
    – Tu as raison, répond la dame. Quand on adopte un chien, il faut bien y réfléchir. C’est la responsabilité de toute une vie, dit-elle en grattant le crâne de la bête.
    – La dame a raison, dit maman qui vient se joindre à nous. Adopter un animal de compagnie n’est pas un acte anodin, c’est un EN-GA-GE-MENT. » (p. 27)

    « – Bonjour, lance la dame à ma mère. Je m’appelle Bécassine.
    – Moi, c’est Lili-Rose, dis-je en regardant le chien.
    – Si tu veux, Lili-Rose, demain tu pourras l’amener faire de la planche à roulettes. » (p. 28)

Pistes d'exploitation

  • En équipe, inviter les élèves à créer une bande dessinée d’une partie du roman (p. ex., Lili-Rose et la rencontre de l’ours ou Lili-Rose et la découverte du chiot dans le bac à recyclage) à l’ordinateur à l’aide d’un logiciel tel Bitstrips ou à la main.
  • Le roman exploite plusieurs thèmes qui intéressent les élèves tels que la sécurité en forêt, les parcs de camping, le recyclage, les soins à donner à un chiot, une saine alimentation, la façon de réagir lorsqu’on fait face à un ours. Demander aux élèves de se grouper en dyades et de créer un dépliant informatif portant sur l’un de ces thèmes. Proposer ensuite aux élèves de le présenter au groupe-classe.
  • Demander aux élèves d’émettre leurs opinions face à la protection de l’environnement. Les inviter à partager leurs façons d’encourager le recyclage. Aussi, inviter les élèves à mettre sur pied un programme de recyclage dans la classe, dans l’école ou même à la maison (p. ex., dîner sans déchets, collecte de recyclage tous les jours, bricolages à partir d’objets recyclés, réutilisation de certains matériaux).

Conseils d'utilisation

  • Avant la lecture du roman, prévoir une discussion avec les élèves au sujet de la séparation des parents.
  • Présenter aux élèves les caractéristiques de la bande dessinée et du dépliant informatif afin d’en faciliter la rédaction.