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La petite fille qui sauva les arbres

Sais-tu ce que sont les cernes de croissance à l’intérieur du tronc des arbres? Ce sont des cercles inégaux qui permettent de déterminer l’âge des arbres. Mais le tronc des arbres n’a pas toujours eu des cercles de croissance. En réalité, ces cercles sont les marques d’une grande tragédie que les arbres ont subie autrefois et dont voici le récit.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, le grand-père, un saule pleureur qui raconte une légende à son petit fils Pleurnichard, ainsi que l’héroïne de la légende, la petite Gabrielle; personnages secondaires possédant des pouvoirs magiques : Chronos le dieu du temps, Sylvestre le dieu des forêts et Jean le bûcheron.

    « Pleurnichard admirait beaucoup son grand-père : il savait tant de choses. Et il racontait de si belles histoires. Celle que Pleurnichard préférait entre toutes était celle de la petite Gabrielle, l’enfant qui avait sauvé les arbres du pays. » (p. 10-11)

    « Sylvestre demanda à Chronos, le dieu du temps, d’arrêter l’horloge du monde afin que personne ne voie qu’il n’y avait plus d’arbres. Puis, il apparut devant Gabrielle, blottie sur la paille, au creux d’une caverne. » (p. 25)
     

  • Conte rempli d’imagination, de magie et d’une belle sensibilité où la narration d’une légende est intégrée pour raconter la provenance des cernes de croissance chez les arbres et pour accentuer l’importance des arbres comme richesse naturelle.

    « – Il s’agit d’une très longue histoire qui s’est déroulée bien avant ma naissance. Une fâcheuse histoire qui a failli détruire tous les arbres du pays, y compris notre famille. » (p. 14-15)

    « – Gabrielle, je vais te donner une force supérieure à celle de cent hommes forts. Je te demande de replanter la moitié des arbres du pays dans le sol. Le temps est présentement figé pour que tu puisses accomplir ce travail. » (p. 30)

    « Cernes ou anneaux, Pleurnichard demeurait un peu sceptique devant ce conte que son papi avait peut-être embelli. Cependant, il préféra taire ses soupçons pour ne pas faire de peine à son grand-papa, lui qui était déjà pleureur. » (p. 37)

Présentation

  • Caractères noirs sur fond blanc adaptés au lectorat visé.
  • Mise en page aérée où le texte est parsemé d’illustrations.
  • Illustrations en noir et blanc de dimensions variées, dotées d’une belle qualité expressive et qui permettent de visualiser l’action et de comprendre les sentiments des personnages; présence récurrente d’un petit écureuil dissimulé dans les illustrations et qui ajoute de la fantaisie au conte.
  • Mot de l’auteur en préface qui suscite la curiosité et notes insérées à la suite du récit qui donnent des renseignements à propos de l’auteur et de l’illustratrice.
  • Dimensions : 10,8 cm x 15,2 cm; couverture souple, papier mat.

Langue

  • Registre courant qui contient un vocabulaire riche accessible au lectorat visé.

    « Au petit matin, le dieu des forêts apparut devant lui pour le semoncer. » (p. 22)

    « Tu as outrepassé ton privilège, et l’avenir du pays est en péril par ta faute. » (p. 23)
     

  • Phrases simples et complexes, parfois longues, conjuguées généralement à l’imparfait et au passé simple.

    « …Elle était surprise de la facilité avec laquelle elle pouvait prendre un arbre dans ses mains et l’enfoncer dans le sol tout en le faisant tourner sur lui-même, comme s’il s’agissait d’une simple vis. » (p. 32)
     

  • Champ lexical inspiré qui correspond au thème de la nature et où l’imaginaire rejoint le lectorat ciblé et suscite son émerveillement.

    « Au début des temps, lorsque que le métier de bûcheron n’existait pas encore, les hommes ne savaient pas comment se réchauffer. Ils avaient appris à ne pas faire de mal aux arbres et aux plantes. Le respect de la nature était pour eux une valeur primordiale. » (p. 16-17)
     

  • Figures de style et procédés linguistiques variés (p. ex., onomatopée, métaphore, comparaison, énumération) qui permettent d’apprécier le style imagé de l’auteur.

    « – Bof…je dois bien avoir 140 cernes. » (p. 11-12)

    « – […] Voici une hache magique et un cheval plus rapide que l’éclair; ils t’aideront à faire ton travail. » (p. 19)

    « – Savais-tu, Pleurnichard, que les arbres n’ont pas toujours eu des cernes de croissance? Avant, l’intérieur de leur tronc était uniforme comme un miroir. » (p. 13-14)

    « Des feuilles d’érables – c’étaient ses préférées -, des feuilles de chênes, de bouleaux et même de saules pleureurs. » (p. 24-25)
     

  • Séquences descriptives entrecoupées de séquences dialoguées qui permettent de distinguer le réel de l’imaginaire.

    « Le doyen des saules pleureurs s’installa confortablement et commença à raconter l’histoire du premier bûcheron et de la petite Gabrielle. » (p. 15)

    « – Ça ne va pas les briser? s’inquiéta Gabrielle.
    – Au contraire, ça va les aider à tenir le coup. Evidemment, les arbres en conserveront des marques, car le mouvement de vis produira des cernes sur leur tronc. Les arbres les plus vieux, donc les plus gros, auront plus de cernes, car tu devras les enfoncer plus profondément dans le sol. Par ricochet, ces cernes serviront aux humains pour compter l’âge des arbres. » (p. 30-31)

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à préparer des affiches pour la Journée mondiale de l’environnement, le 6 juin, afin de les sensibiliser au respect et à la protection de l’environnement.
  • Amener les élèves à faire une recherche sur la croissance des arbres; examiner des souches d’arbres afin de déterminer leur âge.
  • Avec les élèves, distinguer les faits réels des faits fictifs dans le conte. 

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re  à 3e année, Série : Super Machines, Dans la forêt.