- Registre de langue courant, parfois populaire (p. ex., Il est " full cool."); emploi de mots fréquents et familiers (p. ex., monde, petites, liquide, insectes, maison, mouffette) et de plusieurs mots nouveaux (p. ex., sobriquet, claustrophobe, giclerait, musaraigne, nauséabond), aptes à enrichir le vocabulaire du lectorat visé.
- Utilisation d’une variété de phrases de base, de phrases à structure particulière et de phrases transformées selon le type et la forme (p. ex., impérative, exclamative, interrogative, négative), favorisant une lecture dynamique et contribuant à la lisibilité de l’œuvre.
« "Allons, les petits, c’est le temps de sortir. En ligne! Un derrière l’autre. Suivez-moi. Et… attention aux prédateurs. Ils sont dangereux, ne l’oubliez pas", disait Madame Pipi. » (p. 13)
« "Bonsoir la mouffette, que je lui ai dit. Tu es noire partout, toi. Tu n’as pas de lignes blanches sur le dos. Je n’ai jamais vu ça. Pourquoi es-tu seul? Où est ta famille?" » (p. 19)
« Quand il y avait du désordre durant un concert, il dressait la queue et tous les fauteurs de troubles se calmaient aussitôt. Il était obligé d’assister à tous les concerts. De cette façon, il entendait tous les chants et les pièces de musique au programme. » (p. 29)
- Nombreuses figures de style (p. ex., personnification, énumération, répétition, métaphore, onomatopée, expression figurée, comparaison), qui ajoutent à la richesse du texte, permettant d’apprécier le style de l’auteure.
« Un matin du mois de mai, alors que les tulipes sortaient frileusement la tête de leur lit, elle mit au monde six petits bébés, lisses, sans poils, les yeux fermés. […] Les petits s’appelleraient simplement : Mouffe Un, Mouffe Deux, Mouffe Trois, Mouffe Quatre, Mouffe Cinq et Mouffe Six. » (p. 7)
« Parfois, il levait la queue et s’écriait : "Attention, mesdames et messieurs, je suis un pompier. Je vais vous arroser à l’eau de rose. Ha! ha! ha!" […]
Le soir, quand sa maman allait se ravitailler, il sortait du trou et admirait les étoiles en chantonnant "Mm… Mm… Mm…". Il ne faisait pas "Clic… Clic… Clic…" avec la langue comme les autres petites mouffettes. » (p. 9)
« Une vraie tête de pioche qui faisait parfois de la peine à sa maman. » (p. 10)
- Séquences descriptives permettant au lectorat de se situer dans le temps et le lieu de l’action.
« Chaque soir, avant le coucher du soleil, la maman mouffette sortait de sa cachette pour aller manger. Quand on a six bébés à nourrir, une telle besogne fatigue et donne la faim. Elle partait droit devant elle, le nez collé à terre, reniflant le sol sur son passage. Quand elle flairait un asticot, un ver ou un insecte, hop! ses griffes se mettaient à l’œuvre et les malheureuses victimes déterrées se retrouvaient dans son estomac. » (p. 7)
- Séquences dialoguées qui permettent au lectorat de mieux comprendre la relation entre les personnages et de s’immiscer dans le monde des mouffettes.
« "Je ne suis pas une mouffette. Je suis un chat. Je suis le chat de madame Marcotte. J’habite ici. Et toi, pourquoi tu te dandines comme ça? Es-tu un canard?"
"Je ne suis pas un canard. Je marche comme ça. Je ne fais pas exprès. Mes pattes sont courtes, mais je peux courir vite, tu sais." » (p. 19)
« "Tu es un grand innocent, Mouffe Deux. Tu devrais savoir que les grenouilles ne sont pas nos modèles. Ce sont des repas de gourmet. Mais… tu es allé à l’étang puisque tu as vu une grenouille… tu n’aurais pas dû. Ce n’est pas notre territoire." » (p. 24)