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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2La Démocratie, j’aime ça!

La démocratie, c’est une belle plante qu’il faut aimer, soigner, nettoyer. Si on la néglige, elle perd sa vigueur, elle sèche et finit par ressembler aux herbes nuisibles ou empoisonnées. Mais si on se penche sur elle tous les jours et si on lui donne toute l’eau et toute la clarté qu’elle désire, elle pousse bien droite et répand autour d’elle la fierté, la paix, l’harmonie. 

Cultiver la démocratie, cela s’apprend. Il faut, comme le Petit Prince le faisait sur sa petite planète, protéger dès leur apparition les petites pousses de démocratie. Pour cela, des yeux aussi pénétrants que des « rayons X » sont utiles : ils décèlent très vite les mauvaises herbes qui risquent d’étouffer la démocratie et de faire éclater la planète.

Les filles et les garçons d’aujourd’hui veulent grandir et vivre en démocratie, car chacune et chacun a alors plus de chances de s’épanouir et de répandre le bonheur. Ce petit livre montre comment reconnaître la bonne pousse et l’aider à grandir. 

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Œuvre informative qui sensibilise le lectorat aux origines et aux fondements de la démocratie, l’incitant à apprécier son impact sur la vie des Canadiens, aujourd’hui.

« Tu te souviens du début de notre conversation? Tu n’aimerais pas beaucoup une nomination qui te viendrait d’  ̎en haut  ̎, d’un professeur ou de la direction de l’école. Tu aimerais devenir capitaine ou présidente ou animateur, mais à condition que les autres élèves veuillent vraiment que tu le sois. Tu aimerais que des gens libres te choisissent librement. Parce qu’ils t’apprécient, parce qu’ils te font confiance, parce qu’ils savent de quoi tu es capable. » (p. 14)

« Dans certains pays, ce ne sont pas les femmes qui sont privées du droit de vote, mais certains groupes de citoyens. L’Afrique du Sud, par exemple, a eu pendant des années un régime de ségrégation raciale qu’on appelait l’apartheid. On interdisait aux Noirs de voter, même si les Noirs étaient beaucoup plus nombreux. » (p. 25)

  • Texte à caractère pédagogique et dynamique; emploi de procédures qui poussent le lectorat à réfléchir, à s’interroger sur le sujet et à s’engager à poser des gestes responsables au quotidien; emploi de la vulgarisation, permettant au lectorat de comprendre des notions plutôt abstraites et complexes; sujet apte à intéresser le lectorat visé de par les thèmes exploités, (p. ex., élection scolaire, liberté de parole et d’action, résolution de conflit, justice et équité sociale, référence à des personnalités connues), lui permettant de faire des liens avec son vécu.
  • Œuvre agrémentée de textes de genres variés (p. ex., légende, texte biblique, poésie, texte biographique, extraits d’archives), insufflant diverses saveurs à la lecture et contribuant à la compréhension de la thématique.
  • Nombreuses illustrations de couleurs vives et de style caricatural, qui véhiculent des points de vue explicites et implicites, incitant le lectorat à faire appel à son esprit critique.
  • Mise en page chargée; texte découpé de façons variées (p. ex., paragraphes titrés et sous-titrés, encadrés, listes en style télégraphique), contribuant à la lisibilité de l’œuvre et favorisant l’étude morcelée de l’ouvrage; éléments graphiques (p. ex., grosseur et couleur de polices de caractères, italiques, caractères gras, guillemets, notes explicatives en pieds de page, puces variées, points d’interrogation, glossaires, listes) facilitant l’interprétation du texte; Postface à la fin de l’œuvre.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre, soutenu à l’occasion; champs lexical relié au thème de la démocratie (p. ex., pouvoir héréditaire, gérontocratie, tribuns, découpage, pluralisme), les mots étant souvent définis à partir du contexte ou des illustrations.
  • Prédominance de phrases transformées, de types et de formes variés, favorisant une lecture dynamique de l’œuvre; phrases parfois complexes, risquant de poser un défi au lectorat visé; utilisation prédominante du « tu », servant à interpeller directement le lectorat visé.

« Dans ta tête, tu vois déjà la différence entre, d’un côté, l’honneur qu’une personne importante décide de t’accorder et qui a l’air de descendre directement du ciel sur ta tête et, de l’autre côté, le plaisir qu’il y a à être choisi par des gens semblables à toi. » (p. 2)

« Tu te demandes, par exemple, si on ne peut pas inventer un système où la nomination serait aussi libre et agréable que dans la démocratie, mais dans lequel on ne risquerait jamais une défaite humiliante. Imagine cela : devenir chef ou présidente sans avoir à s’inquiéter du résultat de l’élection, est-ce que ce ne serait pas l’idéal? […] Regardons quand même trois des méthodes déjà essayées. On ne sait jamais! » (p. 5)

  • Emploi de procédés stylistique variés (p. ex., expression familière, comparaison, métaphore) qui allègent la complexité du contenu, permettant au lectorat d’apprécier le style dynamique et humoristique de l’auteur.

« Est-ce difficile de comprendre la démocratie? Non, mais il faut un petit effort et un peu de temps. Si tu veux, nous allons voir ensemble « ce qu’elle mange en hiver… » Et je te parie que tu en sauras tantôt plus long sur la démocratie que la plupart des grandes personnes. » (p. 1)

« Les Anglais, passablement découragés, choisirent Churchill comme premier ministre. On savait que lui, têtu comme un bouledogue, ne lâcherait jamais. » (p. 17)

« Tu regardes tel joueur de hockey et tu te dis : « Il est bien trop petit pour jouer dans la ligue nationale. Les gros joueurs vont l’écraser tellement creux dans la bande qu’on va pouvoir peinturer par-dessus lui… » » (p. 29)

  • Prédominance de séquences descriptives, interpellant le lectorat afin de l’engager dans sa lecture et de le renseigner sur le sujet de la démocratie; emploi de quelques séquences dialoguées, faisant généralement partie de textes cités, ou servant d’exemples pour appuyer le texte informatif.

« Langélus : Et tu en connais une de solution, toi, Perclus, mon aide de camp?
Perclus : Peut-être… Ça fait longtemps que je suis en garnison dans ce pays et je connais les coutumes des Gaulois. Et une coutume qui pourrait nous servir, c’est celle du combat des chefs… » (p. 9)

« Comme tu vois, les gens de tous les pays la cherchent depuis longtemps la meilleure façon de choisir les chefs. Au temps de « la guerre du feu », les êtres humains choisissaient leurs chefs comme le font les loups, les gorilles ou les buffles : on tâtait les muscles et on choisissait les plus gros. » (p. 11)

« Quand le beau prince a épousé Cendrillon, elle est devenue reine. Blanche-Neige aussi a rencontré un beau prince : « Ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants… » Mais ce n’est pas seulement dans les contes de fées qu’on s’est servi de l’hérédité pour choisir les rois et les reines. » (p. 12)

Référent(s) culturel(s)

  • Mention des contes Cendrillon et Blanche Neige de Charles Perreault.
  • Mention de la Société Radio-Canada, radiodiffuseur public national qui offre une programmation en français.
  • Mention de TVA, réseau canadien de télévision de langue française.
  • Mention de provinces du Canada (p. ex., Québec et Terre-Neuve).
  • Mention de la fable Les grenouilles qui demandent un roi, par Jean de La Fontaine.

Pistes d'exploitation

  • Demander aux élèves, réunis en dyades, de relever des éléments qui illustrent une démocratie en action dans la société canadienne (p. ex., droit de vote, droit à l’éducation de langue française, liberté de religion, droit d’exprimer son opinion), puis de les présenter sous forme d’affiche. Placer les travaux dans le corridor de l’école.
  • En groupe-classe, élaborer le code de vie de la classe en utilisant des concepts démocratiques présentés dans l’œuvre (p. ex., inviter tous les candidats intéressés, tous ont le droit de voter). Afficher le code de vie dans la salle de classe.
  • L’auteur incite souvent le lectorat à la réflexion en posant des questions qui lui permettent de faire des liens avec son vécu. Suggérer aux élèves d’utiliser un journal de bord pour répondre aux questions posées (p. ex., D’après toi, est-ce correct, dans une élection démocratique, de faire des promesses pour gagner plus de votes que les autres? As-tu le droit de dire avant le vote : si vous votez pour moi, je vous donne des billets pour le prochain spectacle de…?, p. 15). Former des équipes, puis demander aux élèves de discuter de leurs réponses.

Conseils d'utilisation

  • Ajouter des référents provenant de communautés francophones hors Québec dans l’étude de la thématique afin de créer des liens avec le vécu des élèves.
  • Consulter la Postface qui se trouve à la fin de l’ouvrage, écrite par Pierre-F. Côté, ex-directeur général des élections du Québec.
  • Présenter ou revoir les caractéristiques de l’affiche.
  • Encourager les élèves à lire les trois autres œuvres de la série, soit La démocratie je la reconnais, La démocratie je l’apprends et La démocratie je l’invente!, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 6e année, Série : Justice, Moutarde et Cornichons, La démocratie.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 5e à 10e année, Série : Active-toi, Les droits de la personne.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 6e année, Série : Appartement 611, La charte canadienne.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 6e année, Série : 1 Jour, 1 Question, C’est quoi la démocratie?
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 7e à 12e année, Série : Anatomie des fausses nouvelles, Le rôle de l’information en démocratie.