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La corde à linge

Dès qu'il a de l'argent de poche, Réal, cinq ans, qui habite au-dessus d'un dépanneur de quartier, bondit hors de sa maison, dévale l'escalier, tire sur le nœud de la corde à linge au passage, et court acheter des bonbons.

Mais un jour, cette petite habitude tourne au cauchemar lorsqu'il perd pied et se retrouve suspendu au-dessus du vide, au beau milieu de la corde à linge. Arrivera-t-il à se déprendre de cette fâcheuse position sans laisser tomber son argent de poche?

(Tiré du site de l'éditeur.)

 

À propos du livre

Contenu

 

  • Personnage principal et narrateur, Réal, garçonnet imprudent âgé de cinq ans, qui se retrouve suspendu d’une main au milieu d’une corde à linge et doit se débrouiller seul pour se sortir de ce dilemme.

« Je m’appelle Réal.
J’ai 5 ans et je me suis coincé au milieu de la corde à linge. »

« Maman va bien finir par se rendre compte que je reviens pas.
Ça fait longtemps que je suis parti.
Pourquoi elle se rend pas compte que je suis pas là?
MAMAAAAAAN! »

  • Personnages secondaires, la mère de Réal, qui lui remet des sous pour s’acheter des friandises, un chat qui erre dans la cour et le propriétaire du dépanneur, tous présents uniquement dans les illustrations.
  • Bande dessinée humoristique; trame narrative s’organisant autour d’une situation fâcheuse dans laquelle se trouve un garçonnet et permettant au lectorat de faire des liens avec son vécu; histoire dont la conclusion laisse au personnage principal le soin de décider d’être prudent à l’avenir.

 

Présentation

 

  • Album très visuel qui permet de suivre l'histoire sans lire le texte; illustrations caricaturales s'étalant généralement sur demi-page et parfois sur pleine page et double page; scènes recréant l'atmosphère d'une cour de ville; variété de types de plans (p. ex., moyen, rapproché, gros) accentuant le dilemme et les émotions de Réal; éléments visuels (p. ex., lignes de mouvement, idéogrammes, enseignes, affiches) soutenant le lectorat dans la compréhension de l'œuvre; utilisation de nombreuses onomatopées injectant des brins d'humour dans l'histoire.
  • Mise en page très aérée, les illustrations occupant la plus grande partie de l'espace; une à six vignettes par page; texte d'une à six lignes par page; caractères d'écriture noirs sur fond blanc; éléments graphiques (p. ex., points d'interrogation, points d'exclamation, points de suspension, majuscules) facilitant l'interprétation du texte; dédicace précédant la bande dessinée.
  • Dimensions : 19,5 cm x 23,5 cm; couverture rigide.

 

Langue

  • Registre de langue courant; prédominance de mots fréquents et familiers (p. ex., escalier, maman, sous, bonbons, peur); utilisation de quelques mots nouveaux (p. ex., dilemme, coincé) et expressions  nouvelles (p. ex., se rendre compte, avoir les oreilles fines) compréhensibles grâce au contexte et aux illustrations.
  • Prédominance de phrases transformées; emploi d'une variété de types et de formes de phrases (p. ex., déclarative, exclamative, interrogative, négative); phrases généralement courtes.

 « Alors j'ai crié fort pour qu'on vienne m'aider. TRÈS FORT. Aussi fort que j'avais peur. Aussi fort que j'étais fâché d'avoir perdu mes 30 sous. […] Mais personne m'a entendu. Même pas maman qui a les oreilles si fines pour les bêtises… Qu'est-ce que je fais maintenant ? J'ai pas pleuré, mais presque… Je vais essayer de me rendre jusqu'au poteau et je pourrai descendre par là!!! »

  • Quelques procédés stylistiques (p. ex., comparaison, expression imagée, personnification, répétition, interjection) qui enrichissent le texte.

 « Quand je descends l'escalier, je vais très vite. Comme un superhéros. »

« J'ai descendu l'escalier encore plus vite que d'habitude. Peut-être un peu trop vite… parce que j'ai perdu pied… au moment où je tirais le nœud de la corde à linge. » « Soit je tombe, parce que ma main commence à trouver que je suis un peu trop lourd pour elle. »

« Alors j'ai attendu. Attendu que quelqu'un passe. Que quelqu'un me voie. Que quelqu'un me sauve. »

« AAAH! Je suis pas capable! »

  • Séquences narratives qui révèlent les émotions de Réal et permettent de s'immiscer dans son esprit; aucune séquence dialoguée.

« J'ai mal aux mains…
J'ai peur de mourir en tombant…
Y a toujours plein de gens dans la rue.
Pourquoi il passe personne depuis que je suis ici?
C'est long.
Je suis fatigué…
Personne va venir.
La seule manière de descendre… c'est de lâcher le nœud.
J'ai pas le choix. »

« Je m'appelle Réal.
J'ai 5 ans.
Maintenant, quand je descends l'escalier, je regarde encore le nœud de la corde à linge, mais je n'y TOUCHE PLUS!
Même si je m'ennuie un peu du bruit. »

 

Pistes d'exploitation

 

  • Former des équipes, puis remettre à chacune dix pièces de 5¢ et cinq pièces de 10¢. Leur rappeler que la maman de Réal lui a donné trois 10¢, ce qui équivaut à la somme de 30¢. Leur proposer de représenter 30¢ de deux ou trois autres façons, puis de noter leurs réponses (p. ex., 10¢ + 10¢ + 5¢ + 5¢ = 30¢; 5¢ + 5¢ + 5¢ + 5¢ + 10¢ = 30¢). Leur demander de faire le même exercice pour les sommes de 40¢ et 50¢. Animer une mise en commun pour leur permettre de vérifier l'exactitude de leur travail.
  • Expliquer aux élèves qu'une onomatopée est un mot qui imite le son produit par une personne, un animal ou une chose (p. ex., hourra (cri de joie), miaou (miaulement), dring (sonnerie)). Revoir, en groupe-classe, les illustrations de la bande dessinée sur lesquelles paraissent des onomatopées, puis expliquer les bruits qu'elles représentent (p. ex., « pak, pak, pak » : bruit que fait Réal en dévalant l'escalier; « kling, kling, kling » : bruit des sous qui tombent par terre). Suggérer aux élèves, réunis en équipes, de trouver des onomatopées dans des bandes dessinées mises à leur disposition, puis d'expliquer les bruits qu'elles traduisent. Les inviter à faire part de leurs trouvailles au groupe-classe.
  • Demander aux élèves d'illustrer leur scène préférée de la bande dessinée. Leur suggérer d'ajouter quelques onomatopées à leur illustration. Afficher les illustrations dans la salle de classe.
  • Animer une discussion à l'aide de la question suivante : Qu'est-ce que Réal aurait pu faire différemment pour éviter de se blesser? Proposer aux élèves, regroupés en dyades, de rédiger des consignes que devrait suivre Réal pour se rendre au dépanneur en sécurité (p. ex., Descends l'escalier lentement. Regarde où tu poses les pieds. Tiens la rampe.) Les inviter à lire leurs consignes devant le groupe-classe.

 

Conseils d'utilisation

 

  • Avant la lecture, lire à voix haute la dédicace d'Orbie. Préciser que l'histoire de La corde à linge lui a été inspirée par Réal Godbout, garçon âgé de cinq ans, qui aimait tirer sur le nœud de la corde à linge et un jour, s'est trouvé coincé au milieu de celle-ci.
  • Présenter ou revoir les pièces de monnaie de 5¢ et 10¢.
  • Présenter ou revoir les caractéristiques de la consigne afin d'en faciliter la rédaction.
  • Noter que le véritable nom de l'auteure-illustratrice est Marie-Ève Tessier-Collin.
  • Mettre à la disposition des élèves d'autres bandes dessinées telles que Bonne fête, Pomme et Pépin!, Pomme et Pépin en pleine nature et Le chat et la mouche, dont les fiches descriptives se trouvent dans FousDeLire.

 

Ressource(s) additionnelle(s)

 

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 3e année, Série : Célestin, La vague y va.