La classe de Sophie fait une sortie. Dans l'autobus, James et Louis-Joseph commencent à se disputer. Sophie sent son oreille spéciale vibrer. Un autre conflit à régler? Attention! Sur les plaines, il y a déjà eu une vraie grosse bataille…
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)
« Mais ce qui rend Sophie unique, c’est quelque chose qu’elle transporte partout : son oreille gauche. Son oreille en forme de cœur! Grâce à cette oreille spéciale, Sophie est devenue une experte pour arrêter les batailles. C’est d’ailleurs pour cela que ses amis la surnomment "madame Bataille". » (p. 4)
« Sophie se retrouve à côté de Louis-Joseph, à l’avant. Le garçon se tourne vers les autres et dit :
– Au retour, ceux qui sont à l’avant s’assoiront à l’arrière.
James est au fond avec ses amis. Il réplique :
– On va garder nos places!
L’oreille gauche de Sophie frémit. » (p. 6)
« Sophie s’installe en retrait. Elle n’aime pas la bataille.
Rose et Jacinthe, les jumelles, la rejoignent. Elles bougonnent :
– On n’est pas venues faire la guerre, mais trouver des marguerites pour notre herbier. » (p. 13-14)
« Aujourd’hui, la classe de Sophie se rend sur les plaines d’Abraham, à Québec. Un autre groupe les accompagne.
L’autobus scolaire est garé devant l’école. En y montant, les élèves se bousculent tous pour être assis en arrière. » (p. 5)
« Jamie déclare :
– Si c’est comme ça, on va faire une bataille. Les gagnants pourront s’installer au fond.
– Une bataille, où ça? demande Louis-Joseph.
– Ici, sur les plaines! répond James.
Il explique :
– On fait deux équipes. Chacune a son drapeau. La première équipe qui rapporte le drapeau de l’autre dans son camp a gagné.
– On n’a même pas de drapeau! riposte son adversaire.
Manon sort un napperon de sa boîte à lunch.
– En voici un!
Chloé réplique :
– J’ai l’autre! » (p. 8 à 10)
« – Drapeau blanc, drapeau blanc! claironne-t-elle.
Tous les élèves la regardent. Certains se frottent les bras et les jambes. Madame Bataille déclare :
– Ne voyez-vous pas que ça ne réglera rien?
Chloé pleure :
– Elle a raison. En plus, je me suis fait mal.
– Moi aussi, dit Manon qui est toute dépeignée.
Louis-Joseph interrompt les filles :
Si on perd, on sera encore assis à l’avant. Ce ne sera pas juste. On veut gagner. Et on va tout faire pour ça! » (p. 21-22)
« Dès que les élèves sont assis, le chauffeur annonce :
– Nous allons jouer à la banquette musicale! Dès que j’immobilise l’autobus et que j’arrête la musique, vous devez changer de place. Quand je remets la musique, vous vous assoyez et vous ne bougez plus. » (p. 27)
« Le matin, les élèves visitent la tour Martello. Louis-Joseph se chamaille avec James. Ils n’écoutent même pas le guide.
Un premier bouton apparaît sur l’oreille de Sophie… C’est mauvais signe!
Au dîner, la discussion s’envenime. Les élèves qui étaient à l’avant de l’autobus désirent s’asseoir à l’arrière au retour. Ceux qui étaient à l’arrière veulent garder leur place. » (p. 7-8)
« Deux camps se forment. Les drapeaux sont déposés dans la bouche des canons. Chloé et Manon doivent les surveiller.
Puis les alliés de James se placent en un long rang bien droit. Les amis de Louis-Joseph sont un peu plus turbulents.
Sophie s’installe en retrait. Elle n’aime pas la bataille. » (p. 12-13)
« Sophie s’adresse aux jumelles :
– Pourriez-vous aller chercher les drapeaux en catimini?
– En catimi… quoi? répondent-elles en chœur.
– En catimini, ça veut dire "sans que personne vous voie", explique Sophie.
Rose et Jacinthe ne sont pas du tout intéressées à se mêler à cette guerre. Sophie tente de les convaincre :
– Il y a peut-être des marguerites près des canons…
Cet argument persuade les jumelles… » (p. 19-20)
« Heureuse, Sophie ouvre son sac.
– Qui veut de la gomme? demande-t-elle.
Des "Moi! moi! moi!" fusent de partout.
Sophie précise :
– Vous avez le choix entre de la gomme au chou-fleur ou au ketchup.
James et Louis-Joseph sont maintenant sur la même banquette.
– On essaie ça? demande Louis-Joseph.
Je suis d’accord! déclare son nouvel ami. » (p. 29-30)
