- Un personnage principal, Océane, une adolescente affligée d’un trouble obsessif compulsif et de crises d’anxiété, animatrice d’un atelier de dépannage média dans une résidence pour personnes âgées.
« Elle recompte une dernière fois ses effets scolaires, puis referme soigneusement le sac. Finalement, elle vérifie pour la troisième fois qu’aujourd’hui est bien un mercredi correspondant à un jour 9. » (p. 7)
« L’adolescente vient bénévolement passer une heure et demie trois fois par semaine pour aider les résidents avec tout ce qui touche la communication ou l’accès à l’information. » (p. 13)
- Plusieurs personnages secondaires, dont la mère d’Océane, avec laquelle cette dernière entretient une relation parfois conflictuelle, son père, qui la soutient avec humour dans ses périodes de questionnement, ses trois complices (Jean-Luc, Mathieu et Ulrich), les principaux suspects, parmi lesquels l’infirmière, le concierge et la secrétaire, Maria Boudrias, la coupable.
« Entre la mère et la fille, il ne s’agit plus de querelles explosives, mais d’une incompréhension qui, malheureusement, se creuse un peu plus chaque jour. » (p. 35)
« Pierre Beauchamp glisse un bras affectueux sur les épaules délicates de l’adolescente.
– Ma fille a un grand cœur! Tu sais que tu es vraiment ma fille préférée?
– Je suis ta seule, p’pa, soupire cette dernière, comme elle le lui a si souvent répété. » (p. 101)
« – Ton frère a raison! s’écrie subitement Jean-Luc. À défaut d’avoir mieux, on se fie à notre instinct. Votons à main levée pour les suspects de notre dernière liste, ceux qui ont accès à tous les endroits. […]
– On n’est pas plus avancés, se lamente Mathieu. Ça nous prendrait de vrais indices. » (p. 111)
« Océane trouve le concierge totalement antipathique et étrangement prétentieux. […] Qu’il soit l’auteur de ces crimes est tout à fait plausible. » (p. 150)
- Intrigue bâtie autour d’une suite d’événements inquiétants (p. ex., fauteuil roulant qui bascule à cause d’une roue trafiquée, ajout d’un produit corrosif à l’eau de la piscine).
« – Tu n’as pas su pour la piscine? Il y a eu un produit dans l’eau qui a causé des brûlures. […] Tous les baigneurs ont eu de grosses plaques rouges sur le corps. » (p. 18-19)
- Événements présentés selon un ordre chronologique dans l’ensemble de l’œuvre; quelques retours en arrière et projections dans l’avenir.
« L’adolescente se remémore que son cadet avait effectivement eu un comportement irréprochable. Elle avait pu animer son atelier de dépannage média en toute tranquillité. » (p. 11-12)
« – Quand Jules s’occupera des toilettes du quatrième, j’aurai le temps d’inspecter la piscine, les vestiaires et la zone d’entretien. Bref, tout ce que je pourrai. » (p. 117)
- Thèmes délicats, tels les handicaps intellectuels, les maladies mentales et la vieillesse, exploités avec tact.
« – Éric n’a jamais été très sportif, tu sais. Même s’il agit comme un enfant, il a quarante-quatre ans. Il aime les jeux de société, surtout. » (p. 37)
« – Est-ce que je suis une malade mentale? Après tout, le trouble obsessif compulsif est une maladie mentale.
– Ben moi, je t’aime avec tes tics.
– Pas des tics, un TOC. Ce n’est pas pareil, le docteur l’a expliqué. » (p. 99)
« Juliette Belcourt est une femme légèrement confuse qui se déplace à l’aide d’une marchette. Elle n’a normalement pas besoin d’accompagnatrice pour se rendre à ses activités, seulement d’un peu plus de temps. » (p. 146)
- Éléments graphiques (p. ex., points de suspension, guillemets, majuscules, caractères gras, caractères italiques) traduisant des sentiments et ajoutant de la vie et de la vraisemblance au récit.
« Ah, tu sais! Donc tu désobéis aux consignes!
– Non, non… J’ai juste… j’ai… » (p. 16)
« "Il ne sort même pas les fins de semaines, ni à Noël", se dit Océane en l’observant discrètement. » (p. 131)
« – …Non, vous avez cru que moi j’étais le coupable… » (p. 191)
« – J’ai dit de reculer. Vous n’avez rien à faire ici. RIEN! hurle l’employée. » (p. 218)
« Ça va. Ul aussi. J’espère que t’as pas d’ennuis. Je dois aller en cours. Jte texte ce midi. O » (p. 224)