Adaptation de la biographie de Jacques Demers dans laquelle il parle de son père alcoolique et abusif, de sa mère bien-aimée, de son succès dans la Ligue nationale de hockey et de son plus grand secret : son analphabétisme. Le récit franc d’un livreur de Coca-Cola qui a mené le Canadien à la coupe Stanley en 1993 et qui a été nommé sénateur en 2009.
(Inspiré de la quatrième de couverture du livre.)
« Lettre Q – À tous mes adjoints :
– […] Dans ce livre, je tiens à remercier tous ceux qui ont travaillé avec moi sur la glace. Vous m’avez aidé à devenir un meilleur entraîneur. » (p. 95)
« – C’est sûr qu’il peut essayer d’apprendre à lire et à écrire. Mais Jacques a appris à fonctionner sans cela dans la société. Le problème, c’est qu’il n’était plus capable de supporter de mentir constamment pour cacher sa réalité. » (p. 165)
« Lettre C :
[…] Vous avez été l’une des femmes les plus importantes de ma vie et je ne vous oublierai jamais. » (p. 19)
« Jacques est maintenant un employé permanent de Coca-Cola. Il a quitté son travail à l’épicerie. » (p. 39)
« – Ce livre sur ma vie et ma carrière m’a libéré. C’est un cadeau que je me fais. Je me suis toujours accroché à l’espoir d’une vie meilleure. Aujourd’hui, je suis heureux. J’ai une femme que j’aime. J’ai des enfants et des petits-enfants que j’aime. J’ai une famille que j’aime. J’ai des amis que j’aime et un travail que j’aime. Je suis riche. » (p. 167)
« Sa mère lui donne un coussin pour qu’il soit plus confortable et elle retourne à ses tâches domestiques. Mais elle est inquiète pour son fils. » (p. 13)
« – Quand je nettoyais, je pouvais le faire sans que les autres me voient. Mais quand je devais sortir les vidanges des autres, j’avais vraiment honte. » (p. 21)
« Le représentant lui répond :
– Pars le truck. On va faire un petit tour ensemble. » (p. 37)
« En entrevues, Jacques parle de la saison à venir avec entrain et optimisme. » (p. 114)
« Emmanuel, le père de Jacques, est un homme costaud, avec les cheveux frisés noirs et les sourcils épais et foncés. » (p. 11)
« Lettre F – À ma mère Mignonne :
– […] Quand je pense à toi, je te compare à la Vierge Marie, car tu étais si bonne! » (p. 33)
« – Ma vie a changé. Avant, je restais à l’école pour faire plaisir à ma mère. Mais j’étais fatigué de tricher, de ne rien comprendre et de faire rire de moi. J’avais un problème d’apprentissage, mais on pensait que j’étais un sot. Même le frère Latendresse l’avait dit. » (p. 37)
« Après la conférence de presse, Jacques et Debbie sortent pour souper avec Devellano, Jimmy Lites, Art Kaminski et Nick Polano. » (p. 97)
« Chaque fois que Jacques rapporte son bulletin à la maison, son père tempête, lui donne des tapes par la tête, le prive de sorties et l’appelle des noms :
– Stupide, pas intelligent, innocent, tête de niais… » (p. 21)
« En tout, les Wings ont connu une bonne saison, avec 78 points et un dossier de 34 victoires, 36 revers et 10 matchs nuls (34-36-10) en 80 matchs. » (p. 100)
« L’analphabétisme est un concept qui recouvre la notion de "compétence", à savoir la capacité de comprendre et "d’utiliser des imprimés dans des activités quotidiennes…" » (p. 171)
