- Registre de langue courant dans l'ensemble de l'œuvre; style simple et facile convenant au lectorat visé; expressions parfois populaires, quelques canadianismes de même que certains mots moins familiers empruntés à des langues étrangères.
« – Cette année, l'été indien est encore plus doux que d'habitude, mais on ne s'en plaint pas, au contraire, a-t-elle dit. » (p. 31)
« On s'est regardées, et j'ai vu dans ses yeux qu'elle acquiesçait à ma demande silencieuse, alors j'ai invité Léa à dîner, oups… à souper à la maison demain. » (p. 59-60)
« Léa m'a expliqué que c'était une Indienne, qu'elle parlait anglais et que le vêtement qu'elle portait était un sari, une robe traditionnelle. » (p. 70-71)
- Formes et types de phrases facilitant la compréhension de l'œuvre et favorisant une lecture dynamique.
« Wow! Je suis en train de vivre un rêve éveillé. Quelle chance!
Cher journal, je dois également t'avouer que j'ai eu un peu peur, aussi… » (p. 12)
« Je me rendais bien compte que cela n'était pas possible, pour au moins deux raisons : la première, nous étions en octobre; la deuxième, cela avait un lien avec le beau temps. » (p. 31)
« – Sais-tu ce que représente le point rouge sur le front? ai-je demandé.
– Aucune idée! » (p. 71)
- Figures de style simples (p. ex., comparaisons, métaphores) représentant concrètement des sensations et des pensées tout en ajoutant de la vie au texte.
« Au moment où je t'écris, j'ai la peau des mains toute fripée, et mon corps est tellement mou qu'on dirait un citron confit au sel. » (p. 22)
« Un être humain, c'est comme un pays : chacun a son histoire. » (p. 48)
« Mon ami, je ne suis pas censée t'écrire en classe, mais je ne me sens pas bien du tout… C'est bientôt mon tour. J'ai une boule dans la gorge et tout mon corps se met à trembler… Courage, où es-tu?
Le soir
Libérée! Je suis libérée! Tout s'est bien passé. J'ai surpassé ma peur, et maintenant, je savoure ce bonheur qui a un goût de thé à la menthe sucré, comme disait mon père. » (p. 50)
« Je partageais son avis. Léa lui avait bien cloué le bec. » (p. 63)
- Séquences descriptives permettant de bien suivre les événements et de ressentir les émotions des personnages.
« Pour passer le temps, avant le réveil de mes parents, j'ai regardé dehors. Là-bas, de la fenêtre de ma chambre, j'apercevais le ciel à l'infini. Ici, les immeubles d'en face me bloquent la vue. Heureusement, la rue m'offre plein de curiosités. Par exemple, j'ai vu un homme, une grande tasse blanche à la main, boire et marcher en même temps. Il y avait également un chien, aussi haut que Bouri, l'âne de mon oncle; son maître le promenait en laisse. Là-bas, on partage le thé et on le boit assis; pour ce qui est des chiens, ils ont la peau sur les os, mais ils sont libres. » (p. 24-25)
« Pendant qu'il faisait son récit, j'imaginais des millions de papillons survolant le ciel du Canada jusqu'au Mexique, tapissant les feuilles, les troncs et le sol d'une forêt entière. Malgré sa petite taille, le papillon est capable d'exploits incroyables! C'est fou, tu ne trouves pas? (p. 46-47)
- Séquences dialoguées établissant les liens entre les personnages.
« – Comment as-tu appris le français? a demandé Anthony.
– À l'école et grâce à mon père. Il lit beaucoup, et chaque fois qu'il apprend de nouvelles choses, il les partage avec moi. D'ailleurs, il me dit toujours que ̎le savoir, c'est comme la terre : plus on travaille, plus on récolte ̎ ».
Anthony a regardé tout autour de lui, comme s'il cherchait une réponse plus satisfaisante. Pablo m'a demandé si on maîtrisait d'autres langues, au Maroc.
– On a deux langues officielles, lui ai-je répondu, l'arabe et le tamazight, que je parle à la maison.
– Au Canada aussi, on a deux langues officielles : l'anglais et le français, a ajouté Juliette.
– On parle plusieurs dialectes, mais aussi l'espagnol et l'anglais, ai-je rajouté.
– C'est comme moi, a dit Pablo. J'utilise l'espagnol à la maison, le français à l'école et l'anglais avec mes amis! » (p. 52-53)