2Humains paysages en temps de paix relative
Ce recueil de poèmes de Robert Dickson est en quelque sorte un journal poétique qui nous fait voyager de Fredericton jusqu'à Vancouver, en passant par Sudbury et la capitale nationale. Par l’entremise de courts poèmes, l’auteur nous invite à partager ses réflexions profondes sur le quotidien.
« ai-je la poitrine assez grande les poumons
assez forts élastiques amoureux pour
accueillir l’été des Indiens l’automne
la lumière qui s’en va comme tant d’autres
puis la saison où tout est de l’à-vif
sauf moi qui ne rêve que de truites de
retrouvailles de mauvaises herbes qui percent
le sol comme un homme se lève avec l’espoir d’un café »
(Inspiré de la quatrième de couverture du livre.)