Graffitis du nouveau millénaire
Un jour, deux poètes ou plutôt un poète et son alter ego féminin, jouaient à la mascarade sur le théâtre d'une terrasse.
Masqués de loups, de plumes et de paons, leur désir, leur
soif l'un de l'autre, faisait en sorte qu'ivres d'éternité,
ils s'abreuvent mutuellement
à même les calices dorés.
Après s'être rassasiés, ils s'enfuirent en plein délit d'amour et de folie douce.
Les enfants du paradis avaient laissé des traces...
Lorsqu'ils repassèrent quatre jours plus tard, quelle ne fut pas leur surprise de constater que leur table avait été laissée intacte par les serveurs endimanchés qui n'avaient pas osé froisser leurs âmes indélébiles!
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)