Contenu
- Deux personnages principaux, Marie-Pierre et Pierre-Marie, jumeaux ingénieux qui se ressemblent beaucoup physiquement mais qui manifestent des goûts différents, Marie-Pierre aimant le dessin et la lecture de romans et Pierre-Marie préférant la photographie et la lecture de documentaires; quelques personnages secondaires dont Jean, le père des jumeaux, Gabrielle, la mère qui adore les roses, et Monsieur Lemerle, le voisin à qui les jumeaux viendront en aide.
« C’est vrai que parfois les deux enfants sont épuisants. Car ils débordent d’énergie et encore plus d’imagination. D’ailleurs, la devise des Jumeaux est :
À nous deux, nous trouvons toujours au moins une solution à un problème. » (p. 13)
« Ils ont entendu la voiture arriver et viennent aider leur mère à entrer les courses. Pierre-Marie est le premier à s’apercevoir que quelque chose ne va pas.
– Regardez! dit Maman en montrant les rosiers. On a arraché les pétales de plusieurs fleurs.
Le ton que Maman vient d’employer est tellement triste que les enfants ne seraient pas surpris de voir couler une larme sur ses joues. […]
Elle regarde encore le muret, les rosiers, les pétales, avant de demander :
– Qui s’est permis de faire ça? » (p. 16)
« Rapidement, les enfants passent à travers la haie et s’agenouillent auprès de leur voisin.
– Monsieur Lemerle, appellent-ils encore.
Rien. Toujours rien. Marie approche son visage du visage inanimé. Elle guette un souffle contre sa joue. Quant à Pierre, il a saisi un poignet et se concentre pour sentir un battement sous ses doigts. Enfin, les Jumeaux murmurent en même temps :
– Il est vivant.
– Il faut appeler une ambulance, affirme Marie qui se redresse déjà et part à la course. » (p. 62-63)
- Récit mettant en scène un tamia rayé friand des pétales de roses et des jumeaux jouant le rôle de détectives; œuvre pouvant intéresser le lectorat visé de par les thèmes exploités (p. ex., famille, résolution de problèmes, animal sauvage, entraide, énigme, observation, découverte).
- Illustrations en noir et blanc occupant généralement pleine page, soulignant les moments stratégiques du roman.
- Mise en page simple; texte réparti en quatorze chapitres numérotés et titrés; éléments graphiques (p. ex., italiques, caractères gras pour montrer la narration du tamia rayé, notes explicatives en bas de page) facilitant l’interprétation de l’œuvre; mot de l’auteure au début de l’œuvre invitant le lectorat à témoigner de ses expériences avec un animal sauvage; table des matières et segments informatifs intitulés Pour les curieux et Faits réels à la fin du roman; biographie de l’auteure et de l’illustratrice, ainsi qu’une description de la série Les Petites Histoires presque vraies sur la quatrième de couverture du livre.
Langue
- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; mots moins connus (p. ex., perplexe, stratégique, goinfre, ahuri, s’emberlificoter) compréhensibles à l’aide du contexte, des illustrations et des notes explicatives en bas de page.
- Texte contenant une variété de types et de formes de phrases qui contribuent à la lisibilité de l’œuvre.
« Avant de rentrer, Gabrielle va examiner les plantations des Jumeaux. Qu’est-ce qui l’attend dans le jardin? Branches cassées? Trous mal remplis? Racines qui sortent du sol?
Rien de tout cela. Les rosiers semblent ne pas avoir souffert de leur déménagement. On dirait qu’ils ont toujours été là.
Le travail a été bien fait. Et pourtant ce n’est facile de transplanter des rosiers! Visiblement, les Jumeaux ont respecté les règles fondamentales : déterrer les plants délicatement; choisir avec soin l’endroit de leur transplantation; creuser des trous profonds; y placer bien droit les rosiers; recouvrir comme il faut les racines de terre; et arroser abondamment les pieds. » (p. 75)
- Quelques figures de style (p. ex., énumérations, comparaisons, onomatopées, métaphores) qui ajoutent à la richesse du texte.
« Et puis on doit fixer son attention sur le lieu à surveiller; surtout ne pas se laisser distraire par tout ce qui l’entoure. Oublier la voiture qui passe dans la rue, madame Duverger rentrant chez elle, le chant des oiseaux, le léger mouvement d’une branche sous l’effet du vent, le nuage dans le ciel qui ressemble à… » (p. 26)
« C’est au moment où ils désespèrent de le voir apparaître que sa tête surgit entre deux pierres, comme un périscope au milieu des flots. » (p. 40)
« Marie siffle :
– Ou-ouift, ou-ouift, tiou, tiou, tiou, tiou.
Tout en tassant la terre au pied du dernier rosier replanté, Pierre reprend le sifflement. » (p. 60)
« Plus elle avance, plus la position de l’ambulance se précise. Le véhicule est bien stationné devant la maison. La peur envahit Gabrielle. Une peur qui fait tambouriner le cœur, qui gonfle à étouffer, qui active l’imagination. Une peur qui prend toute la place. » (p. 65)
- Séquences descriptives qui permettent de se faire des images mentales des personnages, des événements et des lieux de l’action.
« Suisse-menu se sent emporté par un tourbillon. Malgré les mauvaises surprises et la disparition de ses bonbons à la rose, la vie est belle!
Il interrompt soudain sa danse gourmande. L’approche de la mère humaine l’a brusquement ramené à la réalité. Il ne l’avait pas vue arriver, celle-là. Plus une seconde à perdre, il faut disparaître. […]
Elle approche! La mère humaine est presque là. Suisse-menu tire sur ses pattes encore une fois de toutes ses forces. Rien ne se défait : il est pris et bien pris. Le mur à trous le tient, le serre, le blesse, l’étouffe. C’est la fin… » (p. 86)
- Séquences dialoguées qui permettent de mieux comprendre les relations entre les personnages.
« Un silence s’installe. Chacun réfléchit à ce qui vient de se passer. Maman finit par ironiser :
– J’ai bien peur que nous soyons obligés de partager nos framboises avec lui tout l’été.
– Heureusement, il y en a beaucoup, s’empresse de répondre Marie. On peut sûrement lui laisser celles du bas.
– Oui, partager les framboises avec lui, réfléchit Pierre, mais aussi les rosiers, le jardin, le muret, le garage et tout le reste. Il est chez lui ici, autant que nous.
Et papa, qui revient lui aussi de sa surprise, affirme avec un sourire :
– En tout cas, les enfants, vous avez bien choisi son nom : il est parti aussi vite qu’un éclair!
Les quatre passent sous le filet et commencent la cueillette des framboises.
– On peut sûrement dire maintenant que l’Affaire des rosiers est classée, conclut Marie. » (p. 95)
Pistes d'exploitation
- En groupe-classe, inviter les élèves à faire part d’une expérience personnelle impliquant un animal sauvage (p. ex., expérience semblable à celle des Jumeaux où Éclair mange dans la main de Pierre et s’engouffre dans la manche de son imperméable). Leur proposer de rédiger un court texte relatant cette expérience, puis de le faire parvenir à l’auteure, tel que suggéré au début du récit à la rubrique Ami lecteur, bonjour!
- Demander aux élèves, regroupés en dyades, d’effectuer une recherche soit sur un oiseau (p. ex., cardinal) ou sur une des plantes (p. ex., rosier, lavande, framboisier) mentionné dans l’œuvre, puis de préparer un dépliant informatif. Leur demander d’ajouter une ou des photos, puis afficher les travaux dans le corridor ou dans le local de sciences.
- En groupe-classe, relire aux élèves l’énoncé suivant : « Heureusement que vos enfants ont compris ce qui se passait et qu’ils ont réagi très vite. Ils nous ont appelés tout de suite en donnant les renseignements nécessaires. Ils ont fait aussi les gestes qu’on leur avait appris à leurs cours de secourisme à la natation. » (p. 68) Demander aux élèves de préciser les gestes et les actions à poser en situation d’urgence et de nommer les personnes qui peuvent fournir de l’aide dans de telles situations.
Conseils d'utilisation
- Présenter ou revoir les caractéristiques du dépliant informatif.
- Encourager les élèves à lire d’autres œuvres de la même collection, telles que Toudou, Brigand et Intrépide, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.
Ressource(s) additionnelle(s)
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 4e année, Série : Savais-tu que.. Les animaux canadiens, Le tamia rayé.