1
Anatomie de la fiche Anatomie interactive
Ajouter au bac de lecture
Nous vous invitons à cliquer sur les puces numérotées pour avoir plus d’informations sur les différentes sections de la fiche pédagogique et en apprendre davantage sur la manière de l’utiliser.

2Drôle de vie que voilà!

Drôle de vie que voilà! s'inscrit dans l'illustration de l'Histoire vécue, souvent valeureuse, méconnue, de Francophones d'ici, et présente nombre d'aspects et d'accomplissements qui font désormais partie du patrimoine intellectuel et matériel dont nous pouvons être fiers.

Drôle de vie que voilà! se teinte d'un optimisme et d'un espoir, vif, moteur, que marque une détermination soutenue, dans les réalisations qui se sont accumulées au cours des années, malgré l'adversité qui a dû être maîtrisée et vaincue même, afin de permettre la vie productive et épanouie qu'évoque l'auteur.

Récit pour tous, avec messages d'espoir.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

3 À propos du livre

Contenu

  • ŒŒuvre autobiographique relatant des épisodes de la jeunesse et du parcours professionnel d'Yves Breton, que ce soit comme conférencier, défenseur des droits des francophones, promoteur de la culture française ou auteur.

    « J'avais toute la Nature à ma disposition et, en plus, l'on allait m'offrir au cours de l'été de mes sept ans des jouets fabuleux, soit des tracteurs d'abord, puis graduellement toute une gamme de machines aratoires et même un camion pleine grandeur, sans oublier un poney et des chevaux. » (p. 23)

    « Porte-parole de ces organismes, j'ai eu l'occasion de prendre part à une multitude d'émissions de radio et de télé. En plus, les invitations pleuvaient pendant certaines périodes. Les gens s'intéressaient à l'Organisation des Nations Unies et à ses programmes de paix, de promotion de l'éducation, des arts et de la culture, de la protection des enfants et des droits de l'Homme (des personnes comme on dit aujourd'hui). » (p. 47)

    « À l'époque, les Acadiens représentaient plus du tiers de la population du Nouveau-Brunswick. Or, ils n'avaient reçu que huit pour cent des subventions au cours du trimestre qui venait de se terminer. J'ai demandé à mon adjointe de me passer les rapports financiers des trois dernières années. […] Devant l'ampleur de l'iniquité que me révélaient les chiffres, je décidai sur-le-champ d'assurer aux Acadiens leur juste part des efforts du bureau et de faire du rattrapage. » (p. 54)

    « Notons que la radio francophone s'est propagée avec un immense succès à travers le pays. Pour nous en convaincre, nous n'avons qu'à consulter sur Internet le site de l'Alliance des radios communautaires du Canada. Il y a près de trente postes maintenant au service des communautés francophones minoritaires dispersées sur l'ensemble du pays… » (p. 75-76)

    « Enfin, mes deux livres sur le développement […] ont fait l'objet d'articles intéressants dans des revues internationales consacrées au développement. » (p. 86)
     

  • Mention de plusieurs personnes qui ont côtoyé l'auteur et qui ont contribué, avec lui, à la vitalité de la francophonie en Ontario et au Canada (p. ex., Jeannine Séguin, Andrée Lortie, Guy Matte, Jacques Lalonde, Euclide Daigle).
  • Séquences explicatives et narratives prédominantes permettant au lectorat de saisir les défis, les exploits et le rôle catalyseur du narrateur participant.

    « C'est cette direction qui, grâce à Jean Lagassé, lança le 1er avril 1969 le Programme de développement des communautés de langue officielle (PDCLO) qui, à l'origine, s'appelait tout simplement Programme d'Action sociale. L'opposition à l'égard des communautés de langue française dans certaines régions du pays était telle à l'époque qu'il avait fallu soustraire le programme à la vue des extrémistes. » (p. 50)

    « Mon nouveau poste me remit en contact direct avec les communautés de langue officielle, comme du temps où je travaillais pour le Secrétariat d'État. De grandes luttes survinrent et elles aboutirent à mon bureau. Mentionnons quelques exemples : l'école française de Penetanguishene, le déménagement, de Cornwall à Peterborough, du bureau régional ontarien de Parcs Canada, la lutte pour des conseils scolaires francophones et la préservation de la production régionale à l'Office national du Film. » (p. 66)
     

  • Une dizaine de photos dont la plupart proviennent de la collection personnelle de l'auteur; à la fin de l'œuvre, une table des matières, des notes explicatives de même que trois annexes (photos de jouets d'enfance d'Yves Breton, présentation d'Yves Breton selon Michel Duquet et hommage posthume à Jean Lagassé).

Langue

  • Registre courant dans l'ensemble de l'œuvre; vocabulaire juste, parfois recherché, mais ne nuisant pas à la compréhension des propos (p. ex., sibyllin, abyssal, resquilleur).
  • Procédés stylistiques (p. ex., euphémisme, métaphore, jeu de mots, énumération, antithèse) ajoutant de la couleur au texte.

    « Mais, la vie s'est enfuie bien avant qu'il puisse révéler tout son potentiel et s'illustrer le moindrement. » (p. 27)

    « On lui diagnostiqua un cancer. Ce grugeur de vie était trop avancé pour justifier le moindre traitement. » (p. 46)

    « FRANCOPHONES JUSQU'AU BOUT DES ONDES » (p. 73)

    « Trop souvent, dans le domaine du développement, information signifie désinformation, communication, anti-communication, transparence, opacité, aménagement, destruction, développement, pseudo-développement, objectifs, pseudo-objectifs, etc. » (p. 84)
     

  • Phrases de formes et de types variés, souvent longues et contenant de nombreux renseignements.

    « J'avais encore les doigts entre la portière et son cadre. Diable! Quelle douleur! Quelle précipitation vers la glace et ce qu'il fallait pour adoucir et couvrir les blessures! » (p. 14)

    « Sans ces interprétations ingénieuses, remarquables, le travail du commissaire aux langues officielles aurait porté sur une partie importante des cas d'injustice linguistique, relevés dans les plaintes, mais l'ampleur de son travail global aurait été si étriquée que l'action aurait été très lacunaire par rapport aux problèmes qui existaient dans le réseau des organismes et ministères du gouvernement du Canada. » (p. 66)
     

  • Champs sémantiques et lexicaux liés à la revendication des droits et au domaine scolaire.

    « En 1982, nous avons décidé à l'ACFO de réclamer de vrais conseils scolaires francophones, gérés par des francophones et possédant leurs propres budgets. Nous sortions ainsi des revendications antérieures, coûteuses, éprouvantes et inefficaces de la collectivité. En bref, il fallait cesser de demander des demi-mesures, soit la représentation garantie de francophones, dépourvus de budgets et de pouvoirs de gestion exclusifs, à des conseils dominés par des anglophones. » (p. 70)

    « Lors de l'inauguration du campus situé temporairement dans le sud d'Ottawa, j'avais été invité à prendre la parole ce qui m'avait permis de mettre en valeur l'importance d'établir à la Cité Collégiale certains programmes particuliers qui ouvriraient sans équivoque la voie vers des études universitaires. » (p. 78)

Référent(s) culturel(s)

  • Nombreuses références à des personnalités franco-ontariennes (p. ex., Jacques Schryburt, Jacqueline Lévesque, Jeannine Séguin) ainsi qu'à des situations vécues et à des défis relevés par des membres de la francophonie ontarienne et canadienne (p. ex., lutte pour les droits des Acadiens, création des conseils scolaires de langue française).
  • Plusieurs acronymes d'associations de langue française de l'Ontario ou d'ailleurs telles que l'AEFO (Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens), l'ACFÉO (Association canadienne-française d'éducation d'Ontario), l'ACFO (Association canadienne-française de l'Ontario) et la SNA (Société Nationale de L'Acadie).  

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à faire une recherche sur l'un des événements importants, liés aux droits des francophones, dont traite Yves Breton dans son œuvre (p. ex., mise sur pied des conseils scolaires de langue française, création des postes de radio francophones, débat entourant l'école de langue française à Penetanguishene).
  • Proposer aux élèves de présenter des francophones qui, comme Yves Breton, ont été « défenseurs de la veuve et de l'orphelin » et « redresseurs de préjudices ». (p. 79)
  • Demander aux élèves de choisir une association mentionnée dans l'œuvre (p. ex., AEFO, ACFÉO, ACFO, SNA) et de créer un dépliant informatif pour la faire connaître.

Conseils d'utilisation

  • Proposer la collection Des gens d'exception, du CFORP, aux élèves qui veulent connaître d'autres personnes qui ont contribué à la vitalité de la francophonie en Ontario.