- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre ainsi que quelques expressions populaires dans certaines séquences dialoguées; vocabulaire généralement simple et facile à comprendre.
« Didier en entend de toutes les couleurs :
– Espèce de pourri!
– C’est plate, le théâtre!
– Chouchou!
– T’es niaiseux, man! lui crie Simon, meilleur ami de Dany. » (p. 14)
« Après la semaine de relâche, les événements se précipitent à une vitesse affolante pour Didier et sa troupe. À leur grande surprise, le journal communautaire publie un article portant sur les préparatifs de la pièce de théâtre. » (p. 19)
« Victor passe la tête par la fenêtre. À l’intérieur, le décor est sombre.
– Wow! C’est comme si personne n’avait mis les pieds ici depuis des années! » (p. 46)
- Plusieurs types et formes de phrases qui contribuent à la lisibilité du texte et qui procurent de l’agrément à la lecture.
« La fin de semaine vient à peine de commencer, et Didier tourne en rond dans sa chambre. Il est fou de rage. Pourquoi ses parents l’ont-ils puni? Il a une pièce de théâtre à répéter! Puis, ce n’est pas de sa faute si cette bagarre a éclaté à l’école. Il soupire. Si seulement Dany avait été de son côté… » (p. 17)
« – Voyons, Yasmine, tu hallucines!
– Une pile de journaux, c’est une pile de journaux, ajoute Victor. Tu parles d’un scoop… » (p. 39)
« Mais, tout va brûler! pensent les hommes et les dragons. À leur grand étonnement, l’hélice tourne de plus en plus vite. Les flammes ne semblent pas l’endommager. Ils voient même l’ampoule électrique branchée à l’étrange appareil, qui s’allume et brille de plus en plus. » (p. 75)
- Procédés stylistiques variés (p. ex., expression figurée, métaphore, onomatopée, proverbe, énumération) qui ajoutent de la richesse aux textes et qui permettent de s’immiscer dans l’esprit des personnages.
« La première de la pièce de théâtre approche à grands pas. Didier et sa troupe travaillent d’arrache-pied. » (p. 23)
« – On ne sait jamais… il est tellement protecteur de son terrain! Un vrai chien de garde! » (p. 41)
« – Ahouuuuu!
Les trois amis sursautent. On aurait dit le hurlement d’un loup. » (p. 45)
« Les adolescents prennent leur courage à deux mains et entreprennent de monter l’escalier. » (p. 48)
« – Le voyage est une bonne idée. Comme on dit : "Les voyages forment la jeunesse." » (p. 60)
« Une vaste étendue, une grande terre multicolore qui s’étend jusqu’à l’horizon et où s’entremêlent des champs de blé, de maïs et de soya. Encore plus loin vers le sud, la terre est marquée de longs sillons où poussent carottes, patates, piments et autres légumes. » (p. 63-64)
- Séquences descriptives qui apportent des précisions sur les personnages, les événements et les émotions; ajouts de texte en italique dans le deuxième récit, spécifiant la chronologie des événements et les lieux.
« Didier se place en arrière-scène pour observer le reste de la première. Il n’arrive toujours pas à croire que cette pièce, c’est sa création.
À l’entracte, Dany entre sur scène un micro à la main et commence à chanter une de ses compositions. Au dernier couplet, Didier est particulièrement impressionné par les mots de la chanson : "Sois toi-même, man. Être unique, c’est tout c’qui compte. C’est ça, être différent." » (p. 32)
« Vendredi, minuit. À la maison du vieux Pellerin.
[…]
Victor sourit, fier de lui. Malik parvient à entrer à son tour sans problèmes. Tout à coup, les trois amis entendent le claquement d’une porte et des pas au plancher supérieur. Ils s’approchent de la porte menant à l’étage en marchant sur la pointe des pieds. » (p. 45 et 48)
« Le désespoir des hommes des plaines se transforme rapidement en colère. Ils sont furieux contre les dragons qui empoisonnent leurs terres. Eklo tente alors de leur expliquer que les dragons rouges ne sont pas méchants, qu’ils ne savent pas que la centrale leur cause du tort, qu’ils ne veulent qu’amasser des diamants et autres pierres précieuses. Mais personne n’écoute. » (p. 71)
- Séquences dialoguées qui permettent de mieux comprendre les relations entre les personnages.
« Didier tourne la tête et ferme le cadenas accroché à la porte de sa case.
– En tout cas, tu [Dany] ne riras plus de moi quand ma pièce aura un immense succès et que toi, tu continueras à rapper dans ton coin! » (p. 6)
« – As-tu peur, Victor?
Victor rougit en entendant la question de Yasmine.
– Euh! non, non! Mais si Pellerin apprend que nous étions sur son terrain, en son absence, en plus, il va nous dénoncer à la police.
– Penses-y, Victor, lui dit Malik. Nous pourrions régler cette histoire une fois pour toutes.
Victor hésite. Malik fait un clin d’œil à sa sœur.
– Je parie que tu as trop peur d’y aller! » (p. 44-45)
« – Eklo! Eklo! Attends un peu, explique-moi [Akmar] ce qui ne va pas.
– C’est pourtant simple, je n’en peux plus de cracher mon feu et de voir cette fumée noire s’élever dans le ciel. Quelque chose me dit que ce n’est pas bon pour nous.
– Mais… c’est ce que nous avons toujours fait! Ça ne peut pas être si mauvais!
– J’aimerais faire autre chose! s’exclame le jeune dragon. J’aimerais partir et découvrir de nouveaux horizons. » (p. 59)