Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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Diane et le loup

Diane est malheureuse. Elle n’a pas d’amis. Sous l’effet d’un sort, sa mère est devenue une méchante sorcière et son père, un monstre terrible. Ils se disputent tout le temps et ne peuvent plus vivre ensemble. Diane trouve un peu de réconfort auprès d’un vieux loup qui vit dans un zoo. Ensemble, par une nuit mouvementée, ils tentent de briser le sort qui a transformé les parents de Diane.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, Diane, fillette triste qui cherche un moyen de briser le sort infligé à ses parents, et le loup, son complice, qui l’aide à trouver la fée Blanche.

« Il était une fois une petite fille qui était très malheureuse. Elle s’appelait Diane. Diane était malheureuse parce que sa mère était une méchante sorcière et son père, un monstre terrible. » (p. 7)

« Le loup, la voix pleine de regret, raconte à Diane toute sa triste histoire, comment les chasseurs les ont tant chassés et les hommes, tant repoussés, lui et ceux de sa race, qu’il avait perdu tous ses amis et que c’était bien triste de vivre sans amis.
Diane comprend bien la tristesse du loup, elle qui n’a pas d’amis. Elle lui explique le malheur qui a frappé sa famille. Le loup l’écoute d’une oreille attentive. Puis, Diane conclut en faisant un souhait.
– J’aimerais bien trouver un moyen pour que ma mère et mon père redeviennent des humains, comme avant le sort jeté par l’ensorceleur.
[…]
– Il y a une fée qui pourrait peut-être t’aider, dit-il. La fée Blanche. » (p. 11-13)

  • Personnages secondaires, les parents de Diane, transformés en sorcière et en monstre, l’ensorceleur, responsable du mauvais sort, ainsi que la fée Blanche, qui met fin à l’envoûtement.

« Autrefois, ses parents étaient des humains normaux et gentils, mais un ensorceleur les avait transformés. Comme la sorcière et le monstre n’étaient pas faits pour vivre ensemble parce qu’ils se disputaient sans cesse, l’ensorceleur malfaisant avait décidé que la petite Diane passerait une semaine chez la sorcière et une semaine chez le monstre. » (p. 7-8)

« – Tu veux que je transforme tes parents en ce qu’ils étaient avant le sort de l’ensorceleur?
Diane fait signe que oui. La fée Blanche fait un clin d’œil.
[…]
Dans la cuisine, elle trouve son père en train se siroter un café et sa mère en train de boire un jus d’orange. Il n’est plus un monstre et elle n’est plus une sorcière. Diane les trouve très beaux, tous les deux. » (p. 29-30)

  • Conte envoûtant, à caractère fantastique, qui permet d’aborder le thème de la séparation des parents sous un angle différent; intrigue truffée de rebondissements qui s’enchaînent à un rythme qui tient le lectorat en haleine du début à la fin; un retour en arrière sous la forme de souvenirs du loup; thèmes exploités (p. ex., aventure, complicité fille-loup, pouvoirs de transformation, danger) aptes à intéresser le lectorat visé.
  • Quelques illustrations caricaturales en noir et blanc, parsemées dans le texte, qui soutiennent le lectorat dans la compréhension de l’œuvre; éléments visuels (p. ex., lignes de mouvement, idéogrammes) créant des effets intéressants.
  • Mise en page simple et aérée; éléments graphiques (p. ex., lettrines marquant le début du texte, parenthèses, points d’interrogation, tirets, points d’exclamation, deux-points, majuscules, points de suspension, guillemets) qui facilitent l’interprétation du texte; mot de l’auteur au début de l’œuvre;  renseignements sur l’auteur et l’illustrateur et liste des autres œuvres de la même collection à la fin du livre.

Langue

  • Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; emploi de mots moins connus (p. ex., pénombre, invocations, vociférer, esquisse) et de mots du registre familier (p. ex., grouilles, ben, s’arrête net, siroter) compréhensibles à l’aide du contexte.
  • Phrases transformées et à construction particulière; nombreuses phrases exclamatives et interrogatives accentuant les émotions des personnages; phrases généralement courtes.

« – Je te fais peur, hein? dit le vieux loup à Diane.
– Pas vraiment, répond Diane. Mon père est un monstre. Il grogne plus fort que toi. Et ma mère est une sorcière. Elle a un air plus vilain que toi.
– Ah! J’ai perdu le tour de faire peur. Avant, j’étais le grand méchant loup, se vante le vieux loup. J’en ai fait trembler, des petits cochons!
– Les trois petits cochons, tu ne les as pas mangés, réplique Diane. Ils t’ont eu par la ruse. » (p. 10-11)

  • Nombreuses figures de style (p. ex., anaphore, expression imagée, antithèse, personnification, gradation, énumération, comparaison, répétition) qui permettent d’apprécier le style de l’auteur.

« Il y avait un animal que Diane aimait beaucoup. Pas le tigre. Pas l’éléphant. Pas le dromadaire. Ni le crocodile. C’était un loup. » (p. 8-9)

« Le loup, qui a roulé sa bosse dans les contes de fées, a une idée. » (p. 12)

« Diane a des sueurs froides. » (p. 14)

« Au-dessus d’eux, la pleine lune les regarde filer. » (p. 18)

« Une fois, deux fois, trois fois. » (p. 26)

« On entend la sorcière gueuler, le monstre vociférer, l’ensorceleur tempêter et les chiens-démons aboyer sans cesse. » (p. 26)

« Avant même que le loup ne lui réponde, la maison se met à trembler comme si elle était secouée par un violent tremblement de terre. » (p. 27)

« Au sommet de l’escalier, il y a une très très très grosse femme en robe de nuit blanche. » (p. 27)

  • Prédominance de séquences narratives et descriptives qui précisent les lieux, aident à comprendre le danger imminent qui entoure les personnages et les relations qui existent entre eux; séquences dialoguées traduisant le réconfort que reçoit Diane de la part du loup.

« Soudain, on entend des pas dans l’escalier. C’est l’ensorceleur qui s’est levé. Diane et le loup quittent les lieux en toute hâte.
Mais l’ensorceleur les a vus fuir. Il prononce de sinistres incantations, lève les bras et devant lui apparaissent des chiens-démons, pourvus d’ailes et d’une queue de lézard. Ces bêtes de l’enfer se lancent à la poursuite de Diane et du loup. » (p. 20-21)

« – Où est la maison de la fée Blanche? crie Diane dans l’oreille du loup.
– Par là-bas, répond le loup. Ce n’est plus tellement loin.
[…]
– Tu es sûr qu’elle vit toujours là? lance Diane au loup. On dirait une maison hantée!
Pas le temps de répondre. La meute de chiens-démons approche à vive allure. Le loup se glisse à l’intérieur de l’effrayante maison. Diane s’agrippe le plus solidement possible à la fourrure du loup, qui se lance dans les escaliers. » (p. 22-24)

Référent(s) culturel(s)

  • Mention du Théâtre du Nouvel-Ontario, à Sudbury, compagnie professionnelle qui appuie en priorité les auteurs de l’Ontario français, puis les autres auteurs du Canada.
  • Mention du conte Les trois petits cochons de Charles Perreault.

Pistes d'exploitation

  • Proposer aux élèves, regroupés en équipes, de dresser une liste de contes dans lesquels un des personnages est un loup (p. ex., Le renard et le loup, Le château des Trois Loups, Le loup malade). Leur demander de lire un des contes, puis de raconter l’histoire au groupe-classe. À la fin de chaque présentation, permettre aux élèves de poser des questions.
  • Avant la lecture, suggérer aux élèves, réunis en dyades, d’effectuer une recherche sur les caractéristiques des contes (p. ex., héros qui font face à des épreuves, personnages surnaturels, pouvoirs magiques, fin heureuse). Les inviter à faire part de leurs trouvailles au groupe-classe, puis en dresser une liste au tableau. À la suite de la lecture de l’œuvre, animer une discussion en se référant aux caractéristiques, afin de déterminer si Diane et le loup est un conte.
  • Suggérer aux élèves, regroupés en dyades, de dresser la liste des émotions que ressent Diane au cours de l’histoire, puis de préciser le moment où elle les ressent (p. ex., inquiétude : c’est la pleine lune et elle sait que le monstre perd la tête; crainte : la sorcière lance des invocations contre le monstre et se met à tout casser dans la maison le soir de la pleine lune). Animer une mise en commun afin de permettre aux élèves de faire part de leur travail au groupe-classe.
  • Proposer aux élèves, regroupés en dyades, d’ajouter une illustration qui pourrait accompagner une partie de l’histoire qui leur a plu. Les inviter à présenter leur dessin au groupe-classe, puis à l’afficher dans la salle de classe.

Conseils d'utilisation

  • Accorder une attention particulière aux sujets délicats dont on traite dans l’œuvre, soit la séparation des parents et la solitude.
  • Encourager les élèves à lire d’autres contes tels que Gabrielle et son chien Jade, Blanc-Bec et Anthracite et Annabel et la Bête, dont les fiches pédagogiques se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 8e année, Série : Fou de nature, Un rendez-vous avec les loups.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 4e à 6e année, Série : Conte-moi, Les sept corbeaux.
  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 8e année, Série : Doc Junior, Merel, entre deux maisons.