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Dans le ventre de l’ogre

Arnaud n’a pas la permission d’aller jouer au parc sans son papa. Mais quand son ami, le dragon Portagne des Montagnes, lui annonce qu’un ogre est en train de dévorer les enfants dans le parc, Arnaud désobéit à son père et se porte à leur secours. Sur le dos de Portagne, il se rend à la maison de l’ogre pour lui faire cracher les enfants qu’il a mangés. Mais le petit garçon et le dragon tombent dans un piège du géant, qui les avale tout rond. Finiront-ils en bouillie dans le ventre de l’ogre? 

Récit d’aventure palpitant, rempli d’humour, où la solidarité est plus forte que la peur.

(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)

À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux, Arnaud, petit garçon astucieux ayant comme ami un dragon, et Portagne des Montagnes, le fameux dragon, qui transporte Arnaud dans un univers fantastique; personnages secondaires, l’ogre, l’amie d’Arnaud, Marie-Élaine, le papa d’Arnaud et la maman de Marie-Élaine, tous deux inquiets de l’absence de leur enfant.

    « Arnaud n’a peur de rien. Il n’a pas peur de manger des épinards. Il n’a pas peur de se laver les cheveux. Il n’a pas peur du bruit étrange dans le fond de sa garde-robe. Il n’a pas peur du monstre qui grogne sous son lit toute la nuit. Le petit garçon n’a pas peur de tout ça parce qu’il a un ami spécial, Portagne des Montagnes. » (p. 9)

    « Voyez-vous, Portagne des Montagnes est un dragon. Et tout le monde sait que les dragons n’ont peur de rien parce qu’ils sont des êtres on ne peut plus curieux. Portagne entraîne toujours Arnaud dans de drôles d’aventures. » (p. 10)

    « – Oui, mais je suis un ogre gentil.
    – Ah oui?
    – Bien sûr. Je ne mange pas les enfants. Ça reste pris entre les dents pis c’est dur à digérer. Non, des enfants, je n’en mange pas. Je suis végétarien. » (p. 20)

     

  • Récit d’aventure, à la fois drôle et tendre, rempli de péripéties invraisemblables, mettant l’accent sur l’amitié et le courage; sujet susceptible de plaire autant aux filles qu’aux garçons.

    « Sans trop comprendre ce qui vient de se passer, Arnaud et Portagne tombent dans la gorge de l’ogre. En moins d’une seconde, l’énorme bouche de l’ogre se referme sur eux. Dans la noirceur totale, ils glissent à une vitesse vertigineuse dans l’œsophage, ce long tube qui relie la bouche à l’estomac. » (p. 23-24)

    « Arnaud a une idée. Il prend sa gomme balloune et la lance dans le trou juste au moment où il se referme. Quand il s’ouvre de nouveau, ça fait une belle balloune.
    – On ne passera pas par là. C’est bouché maintenant. Mais il faut trouver un moyen de sortir. » (p. 29-30)

    « Courageux, Portagne vole à leur secours. Il s’élance vers l’ogre, toutes griffes dehors, crachant du feu, battant furieusement des ailes. » (p. 36)

Présentation

  • Quelques illustrations en noir et blanc, sur pleine page ou quart de page, permettant d’établir des liens avec le texte.
  • Caractères d’écriture noirs sur fond blanc et taille de police adaptée au lectorat visé.
  • Mise en page aérée; courts paragraphes favorisant une lecture fluide.
  • Mot de l’auteur au début de l’œuvre; quelques propos au sujet de l’auteur et de l’illustrateur à la fin de l’œuvre.
  • Dimensions : 10,8 cm x 17,8 cm; couverture souple.

Langue

  • Vocabulaire lié au sujet exploité (p. ex., ogre, dragon, géant, mystérieuse); quelques mots définis dans la phrase (p. ex., œsophage et luette); plusieurs mots nouveaux (p. ex., interpelle, dégouline, fulmine, frénétiquement, alpiniste, ascension, gosier) permettant au lectorat d’enrichir son vocabulaire.
  • Emploi de phrases de base ainsi que de plusieurs phrases transformées qui ajoutent du rythme à la lecture et qui contribuent à la lisibilité de l’œuvre.

    « – Tu n’es qu’un menteur, Portagne des Montagnes. Il n’y a jamais eu d’ogre ici, répond Arnaud.
    – Il est parti. Tant mieux. Amusons-nous. Le dernier sur la glissoire pue des pieds!
    – Non!
    – Pourquoi non? » (p. 15)

    « C’est une bonne idée. Encore une fois, Portagne crache une petite flamme pour permettre à Arnaud et à Marie-Élaine de ramasser les spaghettis. Ils les attachent pour faire une longue corde. Puis ils donnent un bout à Portagne, qui s’envole et remonte l’œsophage de l’ogre. » (p. 31)

    « – Arnaud! Marie-Élaine!
    Au lointain, Arnaud et Marie-Élaine aperçoivent le papa de l’un et la maman de l’autre, derrière des poussettes, qui s’avancent vers eux. » (p. 47)

     

  • Présence de plusieurs éléments et procédés stylistiques (p. ex., onomatopée, métaphore, comparaison) qui permettent d’apprécier le style de l’auteur et qui agrémentent la lecture de l’œuvre. 

    « Arnaud grimpe alors sur le dos du dragon. En trois petits coups d’ailes – flap! flap! flap! ils se retrouvent devant la maison de l’ogre, dans une grande cour tout entourée d’arbres gigantesques, des arbres tellement grands que leurs branches chatouillent les nuages qui passent sans rire, grognons et tout gris, menaçants. » (p. 16-17)

    « Arnaud et Portagne sautent dans le bol. Ils s’amusent comme des petits fous dans l’eau fraîche. » (p. 22)

    « – Un éléphant? Je pourrais en manger une douzaine pis avoir assez d’appétit pour deux petits craquelins comme vous. » (p. 39)

     

  • Plusieurs expressions idiomatiques qui enrichissent le texte.

    « Tout à coup, Portagne arrive le feu aux fesses. » (p. 11-12)

    « Avec un sourire en coin, Portagne lance en guise d’explication :
    – Ah ben! L’ogre a dû manger tous les enfants et il est rentré chez lui faire une sieste. » (p. 14-15)

    « En perdant connaissance, il a perdu le nord. » (p. 42)

     

  • Séquences descriptives entrecoupées de séquences dialoguées permettant au lectorat de se situer dans le temps et le lieu de l’action et de comprendre la relation entre les personnages et les émotions ressenties.

    « Sans faire de bruit, les deux amis avancent jusqu’à la porte d’entrée. Tout doucement, ils se glissent sous la porte. La maison de l’ogre est grande et mystérieuse. Il fait sombre. L’air est frais. » (p. 17)

    « Arnaud, Marie-Élaine et Portagne lèvent la tête. Devant eux, il y a un arbre. Mais personne dedans. Même pas un oiseau. 
    – C’est moi, l’arbre.
    – Wow! fait Marie-Élaine. Un arbre qui parle!
    – Mais personne ne m’écoute.
    – Pouvez-vous nous aider? demande Arnaud.
    – Peut-être ben que oui. Peut-être ben que non.
    – S’il vous plaît. On est perdus.
    – Je veux bien. Mais j’espère que vous avez appris une leçon. C’est bien beau de vaincre des ogres, mais si on n’écoute pas ses parents, on risque de se perdre. » (p. 43-44)

Référent(s) culturel(s)

  • Mention de Monsieur Hou, conteur d’histoires pour enfants.

Pistes d'exploitation

  • À l’aide d’un diagramme, présenter aux élèves le système digestif et situer les différentes parties mentionnées dans l’œuvre; par la suite, faire une relecture en collaboration de l’extrait du conte (p. 23-35) décrivant le trajet effectué par Arnaud, Portagne des Montagnes et Marie-Élaine dans le système digestif de l’ogre afin de permettre aux élèves une meilleure compréhension de l’aventure vécue par ces trois personnages.
  • Lors d’une table ronde, inviter les élèves qui le désirent à raconter un écart de conduite déjà vécu et à exprimer les émotions ressenties de même que la leçon apprise suite à ce faux pas.
  • Lire avec les élèves la dernière page du conte puis former des équipes et leur proposer de rédiger un récit avec dialogues mettant en vedette Arnaud et son dragon aux prises, cette fois, avec une sorcière.

Conseils d'utilisation

  • Consulter, à la fin de l’œuvre, la liste des contes de la même collection afin d’inciter les élèves à les lire.
  • Présenter les caractéristiques du récit avec dialogues afin d’en faciliter la rédaction.

Ressource(s) additionnelle(s)

  • IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, Maternelle à 4e année, Série : Les belles histoires de Pomme d’Api, Le petit ogre qui voulait aller à l’école; Maman l'ogresse; L'ogre qui avait peur des enfants.