1
Anatomie de la fiche Anatomie interactive
Ajouter au bac de lecture
Nous vous invitons à cliquer sur les puces numérotées pour avoir plus d’informations sur les différentes sections de la fiche pédagogique et en apprendre davantage sur la manière de l’utiliser.

2Contes et récits de l’Outaouais, tome 3

Contes et récits de l'Outaouais, tome 3 offre treize nouveaux textes tous plus surprenants les uns que les autres. Marc Scott a trouvé plusieurs histoires dans le riche passé de notre belle région riveraine. Vous y trouverez des récits fondés sur des faits réels et des histoires d'amour. Enfin, que serait un tel recueil sans un peu d’épouvante et sans la présence du Diable?

(Adapté du site de l'éditeur.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Personnages masculins et féminins bien campés dont plusieurs font partie du patrimoine ontarien et québécois et qui restent vivants dans la tradition orale.

    « Jos Montferrand a existé, il est né à Montréal, y a vécu son enfance. Puis, il est venu travailler dans la région de la Haute-Gatineau et de l’Outaouais, attiré par le dur labeur des chantiers et la liberté des bois. » (p. 93)

    « Maria, quant à elle, faisait de plus en plus peur aux gens. Peut-être à cause des accoutrements qu’elle portait tout le temps, même par les journées chaudes d’été, peut-être à cause de ses chapeaux ou de son teint foncé, peut-être aussi parce qu’elle dépassait en grandeur la majorité des hommes de l’époque. » (p. 190)
     

  • Intrigue reposant sur des situations réelles ou légendaires, décrivant certains faits et croyances, comme la bataille de Jos Montferrand sur un pont en 1829, les facéties des feux follets ou l’apparition du monstre du lac Blue Sea.

    « – Oui. Les feux follets semblent attirés par cette minuscule ouverture et tentent par tous les moyens d’y passer. Si le canif est tranchant, le feu follet s’y blesse et retourne dans les limbes. » (p. 29)

    « – Il le fallait bien, si je [Montferrand] voulais traverser le pont. J’avais les mains endolories, les épaules qui me faisaient mal, un œil tuméfié. Il me fallait les frapper sans qu’ils puissent en faire autant. » (p. 108)

    « – Il est là! Il est là! Regardez! Le monstre est là! » (p. 113)
     

  • Séquences descriptives et dialogales prédominantes qui situent le lectorat dans les lieux et la réalité de différentes époques.

    « Un vieil homme vivait seul dans une cambuse délabrée à l’orée d’un ruisseau à sec depuis plusieurs années. » (p. 45)

    « Ferguson grommelle quelques sons, scrutant toujours les aîtres de la maison.
    – J’ai faim. Sers-moi vite. Je me laverai ensuite. » (p. 77)
     

  • Narrateur participant, témoin ou omniscient selon les récits, ce qui diversifie les points de vue et maintient l’intérêt ; participation occasionnelle, mais active de l’auteur.

    « J’avais emménagé depuis quelques jours dans cette maison chaleureuse lorsque j’ai invité ma copine à un repas romantique aux chandelles. » (p. 31)

    « Alors, en un temps lointain, les Anglais arrivaient et continuaient d’arriver, prenant possession de nos terres et de nos femmes, s’installant et faisant des enfants qui, heureusement, apprenaient la langue maternelle (Oh! Doux amour!) » (p. 53)

    « – Je suis Marc Scott, chercheur et écrivain. Je visite la prison par curiosité. » (p. 88)

Langue

  • Registre courant parsemé de tournures plus familières ou régionales qui rendent le langage vivant et tout à fait adapté aux personnages et à ce type de récits.

    « Et l’homme prit le troisième bossu et le glissa dans le sac. » (p. 81)

    « Et les shiners auraient gagné; ils auraient crié partout que le grand défenseur des Canadiens, Jos Montferrand, est un pissou comme les autres. » (p. 106)

    « – Aux vêpres, mon fils, aux satanées de vêpres! » (p. 138) 
     

  • Grande variété d’expressions et de figures de style (p. ex., énumération, personnification, métaphore) qui caractérisent le style de conteur de l’auteur.

    « Il y a des lunes, sur la plaine ancestrale aux abords de la forêt, une femme trentenaire… » (p. 11)

    « Ce n’était pas tellement la bosse comme telle qui l’ennuyait, même si jamais il n’avait pu dormir allongé sur le dos. C’étaient les quolibets, les rires, les moqueries, les sous-entendus et aussi les commentaires en sourdine. » (p. 53-54)

    « J’en attrapais par la couenne du cou et HOP dans les chutes! » (p. 108)

    « Une fenêtre ouverte au rez-de-chaussée laissait sortir les pans d’un rideau léger et transparent. Le chant s’évadait entre les tissus flottant au vent… » (p. 179)
     

  • Utilisation fréquente de courtes phrases exclamatives et interrogatives qui rendent bien le langage parlé et donnent du rythme aux récits.

    « – Braker! Braker! Y a-t-il quelqu’un à l’écoute? Breaker! Je viens d’emboutir une petite auto sur la 17, près de la borne 121. À l’aide! Répondez, quelqu’un! À vous…
    – …Ici, la Centrale de Mattawa! Je vous envoie la police et…
    – Une ambulance aussi! Ça presse! Les pompiers!
    – Il y a des blessés? » (p. 146)

Pistes d'exploitation

  • Écouter, en musique, la chanson « Les raftsmen » et expliquer aux élèves en quoi consistait le métier de draveur.
  • Demander aux élèves de chercher la part exacte de faits réels à la base de certains récits.
  • Demander aux élèves d’autres cultures de raconter un conte de leur pays d’origine.

Conseils d'utilisation

  • Relever le caractère immoral de certaines actions.
  • Situer les différents lieux sur une carte de l’Outaouais.