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Anatomie de la fiche Anatomie interactive
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2Contes et légendes à frissons

Un recueil illustré de sept légendes et trois contes du Canada français adaptés par l'auteure. La version 1, qui vise le niveau intermédiaire, est accompagnée d’un CD audio. La version 2, qui vise le niveau avancé, est accompagnée d’activités d’apprentissage.

(Tiré du site de l’éditeur.)

3 À propos du livre

Contenu

  • Personnages principaux confrontés à des phénomènes surnaturels, entourés de personnages secondaires qui servent parfois de témoins aux aventures vécues, parfois d’auditoire aux histoires racontées.

    « – Ah! Morin, dit-il, pendant que j’y pense, il y a assez longtemps que je passe pour un menteur. Conte donc à la compagnie devant toi ce qui nous est arrivé cette année-là, te le rappelles-tu? » (version 2, p. 15)

    « Il pousse la porte. Aussitôt qu’il retire sa main, la porte s’ouvre avec fracas. La tablette de verre se met à glisser comme si elle était lancée par une main invisible. Et elle va se planter dans la gorge de Philippe. » (version 1, p. 52)

    « Ça c’est la vérité. Allez voir tous ceux qui en ont entendu parler. Des vieux qui disent la vérité vous diront la même chose. » (version 1, p. 56)
     

  • Courtes intrigues se déroulant dans différentes régions du Canada.

    « Des gens entendent une voix dans toutes les chapelles acadiennes de l’île Saint-Jean depuis environ six ans. » (version 1, p. 7)

    « Woodridge est une petite localité située dans le sud du Manitoba. » (version 2, p. 16)

    « L’ancienne prison est aujourd’hui l’Auberge internationale d’Ottawa. Cette auberge jeunesse est un des sites hantés les plus célèbres en Amérique du Nord. » (version 1, p. 38)
     

  • Narrateurs parfois omniscients, parfois participants, parfois garants d’histoires racontées par d’autres.

    « C’est une belle soirée du mois de mai. L’hiver fini, mes compagnons voyageurs et moi retournons vers Québec. » (version 1, p. 11)

    « Pourtant, l’histoire que je vous raconte est vraie.  C’est mon oncle qui me l’a contée, il y a environ dix ans.  D’ailleurs, un de ses amis m’a confirmé plus tard que l’histoire était bien vraie. » (version 1, p. 11)

    « Dans de nombreux cas, les invités s’éveillent au beau milieu de la nuit et aperçoivent quelqu’un assis ou debout à côté de leur lit. » (version 1, p. 38)
     

  • Séquences narratives entrecoupées de séquences descriptives qui servent à présenter les personnages ou à créer des atmosphères, ainsi que des séquences dialogales qui ajoutent à la vraisemblance des histoires.

    « En effet, à la nuit tombante, on aperçoit dans la brume une lumière blanchâtre en forme de boule. » (version 1, p. 15)

    « Après un silence, le fantôme lui demande :
    – Que faites-vous dans cette maison? Ne savez-vous pas qu’elle est hantée? » (version 1, p. 28)

    « Thomas est un petit homme à la barbe épaisse. Il ne mesure que 5 pieds 3 pouces. Il n’est sûrement pas ce que les gens considèrent un bel homme. » (version 1, p. 35)

    « Vers 1750, l’explorateur Jacques Le Gardeur de Saint-Pierre et ses compagnons partent en expédition avec quelques guides amérindiens. » (version 1, p. 40)

Langue

  • Registres parfois courant, parfois familier, parfois populaire.

    « Mais, se sentant abandonné, son maître continue à le maudire :
    "Crie ! Crie ! Chien bâtard !" » (version 2, p. 25)

    « Pied-Léger veut acquérir quelques biens avant les épousailles. » (version 1, p. 41)

    « Mais, ça parle au diable, la tablette semble lui [Philippe] glisser des mains. » (version 1, p. 45-46)
     

  • Structures syntaxiques et figures de style variées (p. ex.,  comparaison, énumération, métonymie, métaphore) qui permettent d’apprécier le style de l’auteure.

    « Les sœurs avaient donc donné un nouveau visage à
    l’habitation. » (version 1, p. 24)

    « Des pas montent l’escalier. » (version 1, p. 28)

    « Le brave Juif, aussi pauvre que le saint homme Job, ramassait des chiffons, des bouteilles, des ficelles et de la ferraille. » (version 2, p. 31)
     

  • Vocabulaire qui reflète les thèmes de la peur, de la mort et des phénomènes surnaturels.

    « Des bruits de portes résonnent dans le silence de la maison. Puis, on entend les pas d’une personne chaussée de bottes de cuir. Elle fait claquer ses talons sur le plancher. Il y a aussi des bruits de chaînes et de clochettes! C’est à vous donner la chair de poule. » (version 1, p. 25)

Pistes d'exploitation

  • Inviter les élèves à comparer les deux versions de chacune des histoires et leur demander d’en rédiger une troisième plus étoffée.
  • Inviter les élèves à faire la recherche sur certains phénomènes (p. ex., écho, combustion spontanée, lueurs mystérieuses).
  • Proposer une recherche sur les croyances, rites et superstitions à caractère religieux (p. ex., cierges allumés et prières qui protègent des esprits maléfiques).

Conseils d'utilisation

  • Utiliser le lexique et les notes qui se trouvent à la fin des contes et légendes afin de préciser des éléments du contexte (p. ex., référents religieux et culturels) avant  la lecture.
  • Utiliser la version 1 (niveau intermédiaire) ou la version 2 (niveau avancé) selon le degré de compréhension des élèves et encourager les élèves intéressés à consulter les sites Internet proposés pour connaître différentes versions des mêmes légendes.