Contenu
- Personnage principal, Jacques Plante, gardien de but pour les Canadiens de Montréal, qui, grâce à son audace et à sa détermination, réussit à apporter un changement important au hockey, soit celui de porter un masque protecteur.
« Les Canadiens continuent de gagner des parties.
Jacques continue de porter son masque.
Petit à petit, le public cesse de rire de lui. »
- Personnages secondaires, le père de Jacques Plante, qui le soutient dans son désir ardent de jouer au hockey, Toe Blake, l'entraîneur des Canadiens de Montréal, qui finit par accepter que Jacques porte un masque, et des spectateurs, dont certains se moquent de Jacques.
« Jacques n'a pas de bâton de gardien de but.
Son papa lui en fabrique un avec une racine d'arbre. »
« Jacques est fier de ses premières jambières de gardien.
Son père les a faites avec des sacs de pommes de terre et des panneaux de bois. »
« – Je ne joue pas sans mon masque, déclare Jacques.
Son entraîneur est furieux.
Mais Toe Blake n'a pas le choix.
Pas de gardien, pas de partie.
Jacques pose le masque sur son visage enflé
Et il retourne sur la patinoire… »
« – L'Halloween est finie !
– Il a l'air d'un monstre !
– Y'a que les peureux qui se cachent derrière un masque. »
- Récit biographique relatant l'histoire inspirante de Jacques Plante, à partir de l'âge de trois ans jusqu'à la première de ses six coupes Stanley; sujet apte à intéresser les filles aussi bien que les garçons de par les thèmes exploités (p. ex., hockey, persévérance, masque protecteur, préjugé) et à les inciter à réfléchir au fait qu'avec de l'audace et de la détermination, il est possible de changer les choses.
Présentation
- Belles illustrations occupant double page; utilisation originale de diverses teintes de sépia évoquant une époque lointaine; emploi de divers types de plans (p. ex., moyen, rapproché, gros) qui permettent de percevoir les émotions des personnages et aident à comprendre les relations qui existent entre eux; éléments visuels (p. ex., lignes de mouvement, bulles de dialogue, idéogrammes, reflets sur la glace) soutenant le lectorat dans la compréhension de l'œuvre.
- Mise en page aérée; texte de 1 à 12 lignes, généralement disposé au haut de la page; caractères d'écriture noirs sur fond coloré; paroles des spectateurs qui se moquent de Jacques insérées dans des bulles de dialogue; éléments graphiques (p. ex., guillemets, deux-points, points de suspension, points d'exclamation, points d'interrogation, italiques) facilitant l'interprétation de l'œuvre; dédicaces au début de l'œuvre et texte explicatif sur la carrière de Jacques Plante à la fin.
- Dimensions : 23,5 cm x 23,5 cm; couverture rigide
Langue
- Registre de langue courant; prédominance de mots fréquents et familiers (p. ex., hockey, rondelle, jouer, garçon, bâton, gardien, but, rêve, masque); emploi d'expressions nouvelles et de mots nouveaux (p. ex., mâchoire fracturée, fêlure, points de suture, fibre de verre, foudroyant, huer, audacieux) compréhensibles à l'aide du contexte et des illustrations.
- Emploi de phrases de base, de phrases transformées et de phrases à construction particulière; phrases généralement courtes; utilisation d'une variété de types et de formes de phrases (p. ex., déclarative, exclamative, impérative, négative, passive).
« Jacques adore le hockey.
Il joue tous les jours.
Mais il n'a pas de rondelle.
Il se sert donc d'une balle de tennis.
Hé, ce n'est pas comme ça qu'on joue au hockey!
Mais rien n'arrête ce garçon de trois ans. »
« Jacques est amené d'urgence dans le vestiaire des joueurs.
Le médecin lui fait des points de suture.
Malgré la douleur, le gardien est prêt à retourner devant le but.
À une condition… »
- Procédés stylistiques (p. ex., antithèse, anaphore, onomatopée, expression imagée, énumération) qui enrichissent le texte; répétition de la phrase « Hé, ce n'est pas comme ça qu'on joue au hockey! » qui accentue le fait qu'en ne se laissant pas intimidé et en faisant à sa tête, Jacques Plante a réinventé la façon de jouer au hockey.
« Le gardien des Canadiens accumule les victoires… et les blessures. »
« Jacques se dit : ça suffit.
Ça suffit les blessures.
Ça suffit la douleur.
Ça suffit les rondelles au visage. »
« Un joueur de l'équipe des Rangers effectue un tir foudroyant.
BANG! »
« Mais Jacques Plante n'en fait qu'à sa tête. »
« Les journalistes, les joueurs, les spectateurs et même les gardiens continue de se moquer. »
- Prédominance de séquences descriptives qui précisent le temps et le lieu de l'action, et permettent de s'immiscer dans l'esprit de Jacques Plante; quelques séquences dialoguées accentuant la façon dont les gens réagissent au masque que porte Jacques Plante.
« À 15 ans, Jacques joue comme gardien pour l'équipe de l'usine de Shawinigan.
Il est très fier de gagner 50 sous par partie.
À 21 ans, son rêve se réalise.
Il est repêché comme gardien… pour les Canadiens de Montréal! »
« Jacques sait que les gardiens de but se font souvent blesser.
Il sait qu'un seul lancer frappé sur un œil pourrait mettre fin à sa carrière de gardien.
Mais il ne se plaint jamais.
Il apprend à vivre avec la peur.
Et avec la douleur. »
« L'entraîneur des Canadiens, Toe Blake, n'est pas content du tout :
– Ce masque est trop lourd!
Trop chaud!
Tu ne verras pas la rondelle!
Tu ne peux pas porter cette chose pendant une partie! »
« Hé, ce n'est pas comme ça qu'on joue au hockey!
Mais Jacques ne se laisse pas intimider.
Avec son masque, il se sent plus confiant.
Plus audacieux.
Et surtout, il se sent… plus en sécurité. »
Référent(s) culturel(s)
- Jacques Plante, joueur de hockey francophone.
Pistes d'exploitation
- Inviter les élèves à visionner sur Internet les vidéos Le masque de Jacques Plante et Jacques Plante et la révolution du masque. Animer une discussion afin de leur permettre de commenter les vidéos.
- Montrer aux élèves des illustrations de divers masques protecteurs que portent les gardiens de but et préciser que, de nos jours, plusieurs joueurs personnalisent leur masque. Proposer aux élèves de dessiner un masque protecteur personnalisé qu'ils porteraient s'ils étaient gardiens ou gardiennes de but. Afficher les dessins dans le corridor.
- Relire, en groupe-classe, les commentaires désobligeants de certains spectateurs à l'égard de Jacques Plante. Demander aux élèves, regroupés en dyades, de rédiger un message destiné à Jacques, l'encourageant à ignorer ces commentaires et à poursuivre son idée de porter un masque protecteur. Les inviter à lire leur message devant le groupe-classe, puis à l'afficher dans la salle de classe.
- Suggérer aux élèves de trouver sur Internet ou dans des magazines mis à leur disposition des images de personnes qui pratiquent une activité sportive (p. ex., cyclisme, planche à roulettes, baseball, soccer) et portent de l'équipement de protection. Les inviter à utiliser ces images pour créer un collage collectif. Donner un titre au collage (p. ex., L'équipement de protection, c'est important! », puis l'afficher dans un endroit bien en vue dans l'école.
Conseils d'utilisation
- Expliquer aux élèves la signification du mot « préjugé ». Leur faire remarquer que les personnes qui se moquaient de Jacques Plante parce qu'il portait un masque avaient un préjugé contre lui. Mettre l'accent sur l'importance d'avoir tous les renseignements nécessaires pour bien comprendre une situation avant de poser un jugement.
- Consulter la fiche pédagogique disponible sur le site de l'éditeur.
- Mettre à la disposition des élèves d'autres œuvres qui traitent de préjugés, telles que Bip le différent et Deux garçons et un secret, dont les fiches descriptives se trouvent dans FousDeLire.
Ressource(s) additionnelle(s)
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 6e année, Série : Vraiment Top!, Top 5 sur les règlements du hockey.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 4e année, Série : C'est Wow, Projectiles de sport.
- IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 3e à 6e année, Série : Couleur cœur, Les insultes.