2Cap Nord
Si Hannibal Barca, le grand Hannibal, a quitté son sol attiré par un idéal extérieur, Hannibal ben Omer n’a d’autre choix que de partir poussé de l’intérieur par les forces de la précarité et du chômage.
À New York, en Sardaigne, en Sicile, peu à peu ce nouvel Ulysse se découvre, volontaire, acharné à réussir. Il apprend aussi ce qu’ont été la vie et la mort de son père qui l’a abandonné. Parallèlement, il prend conscience des handicaps qui lui collent à la peau dès qu’il s’éloigne de Sfax, sa ville, de Kerkenna, son île natale, et de la Tunisie, sa patrie. L’Occident, l’ancien colonisateur, est toujours là, prêt à l’exclure, le dominer, comme il l’a fait depuis tant de générations pour ses ancêtres.
Tel un cliché lors de son développement, l’image de la mère reste en filigrane et ne demande qu’à apparaître. Alors seulement sera couronnée de succès, pour Hannibal, sa quête du Graal et l’accession au trône du héros, fidèle à lui-même, dans un chant d’amour et d’espoir humaniste.
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)