AmiSoleil aux îles de la Madeleine

Contenu

• Personnage principal, AmiSoleil, jeune fille curieuse et aventureuse qui, au cours d’une journée à la plage de la Dune du Nord, rencontre différentes espèces animales propres à cet habitat côtier.

« AmiSoleil avait conduit sa bicyclette de Cap-aux-Meules jusqu’à Fatima, puis elle s’était rendue à la plage de la Dune du Nord. Elle comptait passer la journée sur cette belle dune de sable. » (p. 8)

« – N’aie pas peur, petite puce, je ne te ferai pas de mal. Je m’appelle AmiSoleil.
– Ah bon? AmiSoleil, dis-tu? Pourquoi « AmiSoleil »?
– Parce que j’aime la nature. Je suis l’amie de la nature. Le soleil donne de l’énergie à toute la vie sur la Terre.
Je voyage à différents endroits pour observer la nature et, ensuite, je partage mes histoires avec ceux qui veulent bien les entendre. » (p. 16-17)

• Personnages secondaires animaux, Picotée, puce de sable, Satourne, sterne pierregarin, et Piplo, pluvier siffleur, qui font leur apparition sur la dune de sable et se lient d’amitié avec AmiSoleil.

« La petite puce était ravie. Elle avait un nom à son image qui lui avait été donné par sa nouvelle amie. Un nom qui lui allait comme un gant!
– Je suis la puce de sable la plus heureuse de toute la dune! s’exclama Picotée. » (p. 22)

« AmiSoleil tourna la tête dans la direction que lui indiquait Picotée. Il s’agissait d’une sterne pierregarin qui se reposait sur le bord de la dune. » (p. 23-24)

« Satourne pencha la tête entre ses pattes pour voir ce qui s’y cachait – et ce qui osait lui parler sur un tel ton!
Le bec de Satourne sembla tout à coup menaçant aux yeux de Picotée, qui s’enfonça le postérieur dans le sable comme pour prendre moins de place dans le décor. » (p. 27)

« – Bonjour! J’ai un nom moi aussi. Mon nom à moi, c’est Piplo. C’est joli, n’est-ce pas? Mon papa et ma maman m’ont donné ce nom ce matin. Depuis que je suis sorti de ma coquille, je m’exerce à marcher. Maman m’a dit que c’est la première chose que je dois apprendre. Quand je serai plus grand, dans environ trois semaines, je pourrai commencer à voler. » (p. 43)

• Miniroman présentant quelques espèces animales côtières des îles de la Madeleine sous la forme d’une intrigue composée de rencontres fortuites entre le personnage principal et trois animaux; thématiques exploitées (p. ex., amitié, animaux, espèces en voie d’extinction, habitat côtier) permettant aux élèves de développer leurs connaissances de la vie animale dans ce coin du pays.

Présentation

• Quatre petites illustrations en noir et blanc, chacune accompagnant le numéro et le titre d’un chapitre sur une pleine page de droite et représentant les animaux rencontrés par AmiSoleil.
• Mise en page aérée; quatre chapitres numérotés et titrés, dont la page frontispice présente une illustration de l’animal apparaissant dans le chapitre en question; caractères noirs sur fond blanc et taille de police agrandie incitant à lire; utilisation d’éléments graphiques (p. ex., points d’exclamation, points d’interrogation, tirets, guillemets, points de suspension, deux-points, majuscules) permettant de suivre les interactions entre les personnages; mot de l’auteure au début de l’œuvre; table des chapitres et renseignements sur l’auteure et l’illustratrice à la fin de l’ouvrage.
• Dimensions : 10,5 cm x 15 cm; couverture souple.

Langue

• Registre de langue courant; nombreux mots fréquents et familiers (p. ex., sable, vagues, mer, amie) ; mots nouveaux (p. ex., proximité, phénomène, rauque, dandinait) et vocabulaire spécialisé se rattachant à la faune et à la flore (p. ex., carapace, colonie, nidification, prédateur, zostère marine) conférant à l’œuvre un caractère pédagogique.
• Prédominance de phrases de base dans l’œuvre; quelques phrases transformées par l’ajout de subordonnées; phrases affirmatives, exclamatives et interrogatives, traduisant la curiosité des personnages dans leurs découvertes et leur exploration.

« – Pouah! s’exclama-t-elle en essuyant les grains de sable sur son visage. Mais qu’est-ce qui se passe là-dessous?
La réponse ne tarda pas à venir.
– Hi-ha! retentit une petite voix rauque. J’y suis arrivée! Je ne pensais jamais faire surface! J’ai même pensé, à un moment donné, que je creusais dans la mauvaise direction. Si seulement j’avais orienté ma sortie deux centimètres plus à l’ouest, je n’aurais pas eu ce machin sur la tête! » (p. 13-14)

« AmiSoleil se laissa choir sur le sable, ébahie devant un tel spectacle. Elle n’en croyait tout simplement pas ses yeux! Et quelle surprise quand cette petite boule de duvet vint s’arrêter à quelques pas d’elle… » (p. 37)

« – Salut, Picotée, lui dit Ami-Soleil en s’agenouillant.
– Regarde, AmiSoleil! J’ai trouvé d’autres puces de sable qui me ressemblent. Il y en a des milliards de millions! » (p. 57)

« Il y aura bien sûr des sternes, qui plongent et replongent pour attraper des poissons afin d’accumuler des graisses pour le long voyage vers le sud. » (p. 60)

• Utilisation de procédés stylistiques (p. ex., énumération, onomatopée, répétition, comparaison) rendant la lecture imagée; expressions idiomatiques injectant un brin d’humour au texte.

« Dans les poches multicolores de sa grande cape jaune, elle avait placé toutes sortes de choses : de la crème solaire, son livre d’oiseaux, son carnet de notes, ses lunettes de protection solaire, deux bouteilles d’eau et un goûter. » (p. 8-9)

« Satourne sentait ses plumes se dresser sur sa tête et elle lança un « Kik-kik-kik! » » menaçant. » (p. 28-29)

« La patte droite, la patte gauche, la patte droite, la patte gauche… » (p. 41)

« – Je pense avoir compris. Chacun de ces trous gros comme le bout de mon doigt dans le sable cache une puce de sable durant le jour. » (p. 58)

« C’est en riant de bon cœur qu’AmiSoleil et Picotée se souhaitèrent bonne nuit. » (p. 59)

• Séquences descriptives, présentant avec précision et de façon imagée les lieux et les espèces découvertes, auxquelles s’entremêlent de nombreuses séquences dialoguées suivant les courts et dynamiques échanges entre les personnages qui font connaissance.

« Picotée, la première, avait aperçu le petit pluvier siffleur qui accourait dans leur direction. Les bébés pluviers sont tellement bien camouflés dans leur environnement qu’il faut avoir l’œil perçant pour les distinguer à distance. » (p. 40)

« – Tu veux me montrer comment tu t’y prends? lui demanda Piplo.
– D’accord, dit Picotée en se raclant la gorge. D’abord, tu te recroquevilles sur ton postérieur au fond de ta coquille…
– Moi, je n’ai pas de coquille, l’interrompit Piplo. Et ma maman m’a dit que mon postérieur s’appelle un « croupion ». » (p. 46)

« Bientôt ce serait le soir. Le soleil se couchait avec lenteur sur l’horizon. On aurait même dit que ses rayons étreignaient la Terre comme pour lui dire « à demain ».
Sa journée s’était bien déroulée. Elle se trouvait chanceuse d’avoir vu un pluvier siffleur de si près même si ce n’était pas son objectif. Elle savait qu’il ne faut surtout pas s’approcher des pluviers siffleurs, au risque de les déranger. » (p. 54-55)

Référent(s) culturel(s)

• Présentation d’un milieu naturel sur les îles de la Madeleine au Québec.

« Et c’est ainsi que se termine cette belle journée sur une dune de sable chaud des îles de la Madeleine. Si vous vous rendez sur une dune, que ce soit ici ou ailleurs, comme à Kouchibouguac, à Kejimkujik ou à Cavendish, vous pourrez découvrir ses habitants. » (p. 59-60)

Pistes d'exploitation

• Pendant la lecture, demander aux élèves de consigner dans un tableau les caractéristiques des espèces présentées dans l’œuvre (p. ex., le pluvier siffleur est un petit oiseau qui niche sur les dunes, les sternes pierregarins vivent en colonie). Après la lecture, les inviter, regroupés en dyades, à créer un visuel qui représente les caractéristiques d’une de ces espèces à l’aide de l’information tirée du texte. Afficher les visuels en salle de classe.
• Proposer aux élèves d’effectuer une recherche (p. ex., sur Internet ou à l’aide de ressources de la bibliothèque) sur les espèces côtières et marines en voie de disparition au Canada, ainsi que sur les organismes qui existent pour leur venir en aide (p. ex., le Fonds mondial pour la nature WWF-Canada). Leur demander de créer une affiche pour sensibiliser les élèves de l’école à ces espèces et à ce qui peut être fait pour les préserver. Afficher les productions des élèves dans le corridor de l’école.
• Demander aux élèves, regroupés en équipes, de rédiger un cinquième chapitre dans lequel une nouvelle espèce est découverte par AmiSoleil. Leur proposer de publier leur travail en se servant d’un logiciel de traitement de texte et d’y ajouter des photos. Assembler les pages et les placer au coin de lecture.
• Inviter les élèves à réfléchir à un écosystème qui se trouve dans leur milieu ou ailleurs au Canada et qui se prêterait bien à une aventure d’AmiSoleil; leur proposer de rédiger une courte lettre ou un courriel adressé à l’auteure, et lui expliquer les raisons pour lesquelles elle devrait explorer ce milieu dans une prochaine œuvre. Demander aux élèves de présenter leur travail au groupe-classe.

Conseils d'utilisation

• Montrer une carte géographique de l’endroit où se déroule l’histoire pour mieux situer les élèves.
• Montrer, si possible, de courts extraits vidéo des animaux en question afin de susciter davantage l’intérêt des élèves.
• Lire le mot de l’auteure aux élèves avant de faire la lecture de l’œuvre.
• Mettre à la disposition des élèves des œuvres de la même auteure, telles que Un pin blanc m’a dit et La symphonie du marécage, qui présentent une exploration de la faune et de la flore par le personnage AmiSoleil et dont les fiches descriptives se trouvent dans FousDeLire.

Ressource(s) additionnelle(s)

• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 4e année, Série : Vraiment top!, Top 5 des espèces en voie de disparition.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 2e à 7e année, Série : Les sauvenature.
• IDÉLLO.org, ressources éducatives en ligne, 1re à 5e année, Série : Chez nous au Canada, Protéger l’environnement.