- Registre de langue courant; utilisation de certains mots plus complexes ne faisant pas partie du langage usuel du lectorat visé (p. ex., viennoiseries, écumoire, emmental, diminutif); champ lexical relié au thème de la couture (p. ex., traîne, tulles, bustier, décolleté) et au thème de la cuisine (p. ex., lamelles, aromatisée, génoise, ganache, risotto) permettant au lectorat d'enrichir son vocabulaire; emploi de quelques expressions italiennes (p. ex., Buon appetito, Che bella bambina!) renforçant la vraisemblance de l'intrigue.
- Emploi de phrases de base, de phrases transformées et de phrases à construction particulière; diversité de types et de formes de phrases (p. ex., exclamative, interrogative, négative) contribuant au rythme de la lecture et à la lisibilité de l'œuvre.
« Soudain, j'ai une pensée. Quelle sorte de femme deviendrai-je plus tard? Oui, moi, Amandine Poulin. Vais-je ressembler à maman? À cette dame sur la photo? À quelqu'un d'autre?
– Ohé, Amandine! Tu rêves!? » (p. 12)
« – Rassure-toi, Amandine! Ce ne sont pas des pinces de crabe! plaisante Nona en me pinçant légèrement le bout du nez. En couture, les pinces sont tout simplement les plis qui se trouvent à l'envers d'un vêtement.
– Ah! Fiou, dis-je en respirant mieux. » (p. 20)
- Utilisation de nombreux procédés stylistiques (p. ex., assonance, interjection, énumération, personnification, énumération, comparaison, onomatopée) qui permettent d'apprécier le style imagé et dynamique de l'auteure.
« – Amandine, veux-tu être ma demoiselle d'honneur?
– Ouiii, ouiii, ouiii! Youpi!
J'ai fait des bonds dans le salon. » (p. 5-6)
« Quelle excitation! Nous poussons des oh! et des ah! chaque fois qu'une robe nous plaît. Et il y en a tellement : longues, mi-longues, blanches, colorées, avec traîne, sans traîne, avec manches, sans manches… » (p. 7)
« Je renifle l'air autour de ces gâteries comme un chien. Je me lèche les babines. Je salive. Je me retiens de toutes mes forces. Si j'étais vraiment un chien, ma langue pendrait jusqu'au sol! » (p. 54-55)
« Ding! Dong! Ding! Dong! Les cloches retentissent! » (p. 72)
- Séquences descriptives détaillées qui permettent au lectorat de s'immiscer dans l'esprit d'Amandine et de se situer dans le temps et le lieu de l'action.
« Ma gardienne me ramène à la réalité. Je lui fais un sourire en coin. Elle me montre d'autres images de robes en me nommant différents styles : ballerine, princesse, sirène…
En tout cas, en couture, elle s'y connaît!
Petit à petit, je comprends que ma gentille gardienne réalise enfin son rêve de petite fille : coudre elle-même sa robe de mariée. Moi, je sais qu'un jour je serai boulangère-pâtissière. C'est mon rêve de petite fille. » (p. 13-14)
« C'est enfin le jour tant attendu. Je suis vêtue d'une robe écrue aux rubans dorés, une rose blanche piquée dans les cheveux.
Nona, la mariée, rayonne de bonheur dans sa tenue de rêve, soyeuse et blanche. Avec le bustier ajusté, le décolleté en V et la jupe évasée, sa robe est aussi réussie que celle du magazine! Ses mains gantées de dentelle tiennent un bouquet de roses blanches et rouges. Et sa coiffure en chignon me rappelle le pain tressé qu'on vend à la boulangerie-pâtisserie. » (p. 69-71)
- Séquences dialoguées qui ajoutent du dynamisme à la lecture et qui permettent de mieux comprendre la relation entre les personnages.
« Je me tortille comme un ver de terre.
– Tiens-toi droite, Amandine!
– Hi! Ça me fait guili-guili!
– C'est bientôt fini, je te le promets. Si tu bouges trop, les mesures seront faussées.
[…
]
– Maintenant, c'est sûr que ta robe t'ira comme un gant! s'exclame la couturière, satisfaite. (p. 22-25)
« – Bravo! approuve Fabrizzio.
– Merci, ma grande! s'exclame Nona.
Maintenant tous les invités m'applaudissent :
– C'est la demoiselle d'honneur!
– Che bella bambina!
– Magnifique!
– C'est la fille du pâtissier!
– Bellissima!
– C'est notre Amandine! » (p. 98-99)