- Registre de langue courant dans l’ensemble de l’œuvre; vocabulaire simple, quelques mots plus complexes liés au thème et généralement compréhensibles à l’aide du contexte ou des illustrations (p. ex., toque, viennoiseries, poche à douille, enfourner, génoise).
– C’est un fraisier à cinq étages. Peux-tu deviner ce qu’il y a dedans, Amandine?
Je réfléchis un peu.
– Génoise, fraises et… crème pâtissière à la vanille?
– Bravo! Tu y es presque. Crème mousseline, précise papa avec un large sourire.
– Et la figurine avec les deux mariés? Tu l’as oubliée?
– Eh bien, figure-toi, ma grande, que les mathématiques sont bien utiles quand on livre les gâteaux aux clients, dit papa, l’air sérieux tout à coup. » (p. 72-74)
- Texte contenant une variété de types et de formes de phrases qui contribuent à la lisibilité de l’œuvre et favorisent une lecture dynamique.
« Je salive en attendant que maman y dépose ma petite gâterie du jour. Je pense déjà au délice qui viendra me chatouiller le palais dans quelques minutes. Crémeux et doux? Chocolaté et fondant? Fruité et croustillant?
Mes oreilles entendent le son du sac en papier que maman s’apprête à ouvrir. Mon nez retroussé cherche à reconnaître l’arôme qui va s’en dégager.
– Voilà, devine ce que c’est! » (p. 7-9)
« Je n’ai aucune envie de discuter en anglais, là tout de suite, devant tout ce beau monde. Soudain, j’ai la gorge sèche. Monsieur Miller continue à me parler.
– Eh bien, je suis sûr que tu pourras m’aider à améliorer mon français!
Ouf! Je respire mieux.
C’est lui l’élève et moi l’enseignante. Super! Ce jeu est beaucoup plus chouette. Il commence à me plaire, ce monsieur Miller. » (p. 87-88)
- Emploi de procédés stylistiques (p. ex., comparaisons, onomatopées, métaphores, énumérations) qui viennent enrichir le texte.
« Juste en dessous se cache la crème citronnée, jaune comme un soleil éclatant. Miam! » (p. 14-15)
« À peine quelques secondes et Drrring! Je m’empresse de décrocher. Je réponds avec mon grand sourire. Parce que le sourire, on peut le voir. Mais on peut aussi l’entendre. » (p. 45)
« – Dans ce cas, je vous conseillerais… un éclair au chocolat qui fond dans la bouche, un mini-clafoutis aux fruits des bois, un millefeuille bien croustillant, une tarte succulente à la frangipane et, ma pâtisserie préférée, une tartelette aux pommes et à la cannelle. On vous met tout ça dans une boîte, monsieur Miller? » (p. 93-94)
- Séquences descriptives qui apportent des précisions sur les lieux de l’action, les personnages et les événements.
« Au travail! Je découpe un papier cartonné en rectangles. J’enlève une vieille étiquette graisseuse de son porte-étiquette. À l’aide d’un crayon feutre, je recopie le nom de la viennoiserie sur un carton. Ensuite, j’écris deux chiffres, une virgule, un autre chiffre et le signe du dollar. Voilà une première étiquette prête à utiliser : Croissant nature 14,5 $
Toute fière, je montre mon étiquette à maman qui tape à toute vitesse sur les boutons de la caisse enregistreuse.
– Oh, oh! La virgule n’est pas à la bonne place, Amandine! s’exclame maman. » (p. 54-55)
« Mes yeux parcourent la pièce. Les apprentis de papa sont absorbés par leurs diverses tâches. Certains remplissent des moules avant de les enfourner. D’autres épluchent et tranchent des fruits pour confectionner des tartes. Finalement, mon regard se pose sur un beau gâteau, presque aussi grand que moi et de la même couleur que mon tablier et ma toque. Blanc avec une touche de rose. » (p. 70-72)
- Séquences dialoguées qui permettent de mieux comprendre les relations entre les personnages.
« – Papa a une grosse commande pour un mariage aujourd’hui. Laisse-le finir la pièce montée et les petits fours. Tu iras le retrouver plus tard. D’accord?
– D’accord, maman. Est-ce que je peux t’aider à la caisse?
– Non. Pas maintenant. Il y a trop de monde. Ça va aller plus vite si je le fais toute seule.
– Est-ce que je peux servir les clients?
– Pas tout de suite, chérie. Marion et Brigitte s’en occupent.
– Alors, est-ce que je peux prendre des commandes au téléphone?
– Bonne idée, Amandine! » (p. 42-44)
« Avant de partir, il lui dit qu’il aimerait aussi rencontrer papa quand celui-ci sera moins occupé.
– Je voudrais parler affaires avec vous deux, précise-t-il.
Maman hoche la tête.
– Nous serons ravis d’en discuter avec vous, monsieur Miller. Revenez lundi matin.
– C’est noté chère madame. Au revoir!
– Au revoir, monsieur Miller! disons en chœur les trois dames et moi, la plus jeune demoiselle de la boulangerie-pâtisserie Amandine. (p. 96-98)