- Trois personnages principaux, dont la narratrice participante, Marie-Pierre, une adolescente assez craintive pour être bouleversée par les méfaits dont elle est victime, mais assez intrépide pour mettre sa vie en danger, ainsi que ses deux meilleurs amis, Loulou et David, qui l’aident à résoudre l’énigme.
« Tout à coup, j’entends du bruit venant de ma chambre. Tous les nerfs de mon corps se crispent. » (p. 22)
« – David, ma mère est déjà assez préoccupée ces temps-ci! […] pas question de l’inquiéter avec ça. D’ailleurs, c’est peut-être juste un farceur qui s’amuse à mes dépens. Il n’y a pas de quoi paniquer. » (p. 25)
« David, Loulou et moi avons décidé de commencer notre enquête cet après-midi. » (p. 53)
- Plusieurs personnages secondaires qui font progresser l’intrigue, dont Suzanne, la mère de Marie-Pierre, Pascal et Pierrot, les principaux suspects, Carmen, la sœur de David, qui découvre un des coupables, les coupables, Pierre-Luc, un camarade de classe, et Luc Steven, le frère du criminel que la mère de Marie-Pierre fait condamner.
« – Ah oui! J’allais oublier, maman. Steven t’a appelée.
– Steven?
Ma mère fronce les sourcils. J’ai même l’impression qu’elle blêmit. » (p. 39)
« Loulou note dans son cahier : "Premier suspect : Pascal Léveillé." » (p. 58)
« Et soudain, tout devient clair. Bien sûr, qui d’autre? Si ce n’est pas Léveillé, ce ne peut être que son fidèle Pierrot… » (p. 97)
« – Pierre-Luc, ce n’est pas un comportement normal, en tout cas. Tu n’es pas fou, mais c’est dangereux d’agir comme tu l’as fait. » (p. 116-117)
« Un des agents se dirige vers nous. Il se penche :
– Ça va aller?
– Oui… Oui, je l’espère. Qui est-ce?
Je pointe un doigt craintif vers l’homme menotté qu’ils emmènent.
– Luc Steven. Le frère de Paul. » (p. 129)
- Récit constitué d’une suite d’événements inquiétants, de fausses pistes, de recherche de nouveaux suspects et de rebondissements aboutissant au dénouement du drame.
« Les coups de téléphone ne m’inquiétaient pas trop; mais des appels anonymes et une heure après, cette fenêtre ouverte… » (p. 23)
« Je retiens mes larmes. Ce n’était qu’une mauvaise piste. Ce n’est pas Léveillé. Mais qui alors? QUI? La question reste évidemment sans réponse. » (p. 79)
« Sur mon miroir, des lettres rouges :"Tiens-tu à ta fille? Je tiens à mon frère!" D’un seul coup, je comprends tout : ce n’est pas à moi qu’on en veut, c’est à ma mère! » (p. 127)
- Intrigue dans laquelle l’horreur et le mystère entretiennent la tension dramatique.
« Ma gorge se serre. Il me semble sentir quelque chose dans la pièce, une présence inhabituelle… Je me retourne lentement, cherchant à voir malgré l’obscurité. Je tends la main vers ma table de nuit et je frôle… je frôle… Non, je ne rêve pas, c’est bien de la peau, une main, je crois. » (p. 34-35)
« Suzanne a crié. Elle, toujours si douce, m’arrache l’enveloppe des mains. » (p. 51)
- Thème du harcèlement alimenté par les nombreux sobriquets dont Pascal affuble Marie-Pierre (p. ex., Marie-Chose, Marie-Lune, Marie-Nouille), contrastant avec le thème de l’amitié illustré par les salutations joyeuses et sympathiques de David (p. ex., mes jolies, ma douce, mon ange).
« – Et puis, Marie-Lune, qu’as-tu perdu aujourd’hui ? » (p. 27)
« – Bonjour, ma douce! fait David. » (p. 42)
- Nombreux éléments graphiques (p. ex., points d’exclamation et d’interrogation, parfois utilisés de pair, tirets, majuscules, caractères italiques, points de suspension, guillemets), donnant du rythme à la lecture et facilitant l’interprétation de l’œuvre.
« – Tout de même… Je ne serais pas surprise que ce soit Léveillé qui tente de m’effrayer. » (p. 30)
« Ce n’est pas trop demander, non?! » (p. 50)
« Triomphante, je lui montre le dos de l’enveloppe. Sur le rabat, un simple nom est écrit en grosses lettres : STEVEN. » (p. 51)
« – Nouveau look, ma Loulou? » (p. 122)
« – Loulou, il y a quelqu’un dans la chambre de Suzanne… Je te laisse. Je dois aller voir.
– Marie, tu es folle! Ne va pas là toute seule. Sors de la mai… » (p. 125)
« Sur le miroir, en grosses lettres rouges, on a écrit : "Je te tuerai!" » (p. 126)