Ancres d’encre
Poésie de pierre et de soie, là où le dit porte peu de mots pour mieux les charger de signes. Du silence fait parole!
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)
Poésie de pierre et de soie, là où le dit porte peu de mots pour mieux les charger de signes. Du silence fait parole!
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)
« Épelle
le
doux
des
fourrures
d'écailles » (p. L)
« Neigent
les œufs
bleus
à
l'orée
de
la
lente
brunante » (p. LXXIV)
« Puis
s'allume
la planète d'un mot » (p. LXXVI)
« Et cet hier
qui est
notre aujourd'hui » (p. XXXIX)
« Il y avait
partout
des bémols d'hirondelle
Le printemps
caressait
l'hiver » (p. XLIII)
« Il fait avril
L'érable
pense
sa feuille » (p. XLVI)
« La tulipe chuchote
L'écho
repasse
le son du songe » (p. XLVII)
« Sous mes pas
le rêve
d'un érable » (p. XXII)
« Le miroir s'éteint
Je deviens une » (p. LIX)
« Accepte
tes jamais
de cire » (p. LXV)
« Relis
la page beige du blé
Écris
le vent piquant » (p. LXXXIII)
« Le regard du soleil
avale
l'ombre » (p. XLIV)
« Le monde
compte
La croix
égale
plus » (p. LVIII)
« Le peuple des noms
ancre le poème
La mer dit » (p. LXXIX)
« L'arrêt
s'est installé
partout
L'horloge
redit
les secondes » (p. XXI)
« Et
l'absolu
d'un baiser de glace
aux nords de l'eau » (p. XXIX)
« La soie
de la lune
sur la page
de la nuit » (p. XXXIII)
« Le soleil endormi
germe
l'aurore
Un cri d'étoile
réveille
le matin » (p. XXXIV)
« La bouche du soleil
dit
des tournesols » (p. XLI)
« Et la tulipe
qui s'ouvre
comme une volonté » (p. LII)
« Et la tempête
comme une nostalgie
du soleil » (p. LXXVIII)
« Le pétale
ovale
d'une larme
sur un visage d'enfant » (p. XIV)
« Et danser
les vapeurs du velours
dans
la torche des verbes » (p. XVII)
« Grises gouttes de grès
au miel de la brunante
Brune brume de mes mots
à l'épaule de l'aube » (p. XXVII)
« Le vent
fleurit le ciel
de nuages » (p. XLV)
« Un tablier de jonquilles
trahit
le lait » (p. LI)
« À dos de vent
l'abeille-fleur
pense le miel » (p. LXXXV)