Fiche descriptive
Chargé d’enquêter sur le vol de réserves de nourriture des écureuils du parc du Centenaire, à Moncton, l’inspecteur PoilGris téléphone à sa chef, BecFuté, pour lui faire le rapport de ses démarches. Mais la communication est brusquement interrompue. PoilGris aurait-il eu des ennuis? Inquiète, BecFuté se rend au parc pour en avoir le cœur net. Elle découvre son inspecteur gisant inconscient et se retrouve avec deux intrigues à solutionner : le vol des réserves de nourriture des écureuils et la cause de l’accident qui a laissé PoilGris dans un coma.À la rescousse de PoilGris
Aperçu
(Adapté de la quatrième de couverture du livre.)Contenu
« Hier soir, Dosraide, mon oncle qui réside dans le parc du Centenaire, est venu me trouver pour déposer une plainte. Il affirme que quelqu’un vole la nourriture qu’il entrepose pour l’hiver. D’abord, je n’ai pas pris sa plainte trop au sérieux. Il se fait vieux et a souvent des trous de mémoire. Cependant, ce matin, deux autres écureuils du parc sont venus me voir avec des plaintes similaires. C’est du sérieux, Chef! » (p. 10)
« PoilGris est fier de la confiance que sa chef lui témoigne. Lorsque BecFuté a été promue chef de la force policière animale de Moncton, c’est lui qu’elle avait choisi pour la remplacer comme inspecteur du quartier ouest de la ville. Il ne veut surtout pas la décevoir. Il se met aussitôt au travail. » (p. 11)
« La chef examine son inspecteur et découvre une grosse bosse sur sa tête. Elle lui soulève la paupière droite, puis la gauche, en vain. "Il est sans connaissance, constate la mésange. Il a peut-être quelque chose de cassé. Il faut le faire examiner. Mais comment vais-je le transporter jusqu’à Médicane, la cane guérisseuse?" » (p. 19)
« Tapotant quelques touches sur son iBrindille, BecFuté se branche sur la toile d’araignée du Quartier général. Elle consulte plusieurs sites avant de découvrir que trois couples de renard [sic] roux ont élu domicile dans le parc du Centenaire. » (p. 29)
« Elle ouvre ensuite un dossier et consulte son agenda. "Hum! la semaine ne sera pas de tout repos, se dit-elle. Je dois bien planifier mon temps pour être capable d’affronter les imprévus qui ne manquent jamais d’arriver." » (p. 9)
« - Chef, j’ai trouvé des indices : des empreintes de pattes et des marques de griffes. Je viens de les photographier. Ils pourront nous aider à identifier les voleurs. » (p. 16)
« - Dans tes déplacements, aurais-tu remarqué la présence d’animaux inconnus?
- Laissez-moi réfléchir… Oui, une seule fois. » (p. 38)
« Le soleil se lève à l’horizon,
Ses rayons réchauffent la terre.
Debout! Debout, l’oisillon!
Il y a tant de choses à faire… » (p. 61)Langue
« La mésange pousse un soupir. Elle étouffe un bâillement, s’étire les ailes et saute dans son douillet lit de plumes et d’herbe fraîche. "Je n’aurai pas besoin de compter des vers de terre ce soir", murmure-t-elle en fermant les yeux. » (p. 26)
« Devant l’entrée de la deuxième tanière, la mésange a beau battre des ailes, sauter, zinzinuler, rien n’y fait. Personne ne sort; ou bien la tanière est vide, ou alors ses occupants ne veulent pas se montrer. » (p. 33)
« Un peu engourdie d’être restée trop longtemps devant l’écran, la chef de police se lève, s’ébroue, bat des ailes, puis se remet au travail. » (p. 45)
« La chef de police se lève, se dirige vers un casier métallique, insère une carte dans l’ouverture prévue à cet effet, ouvre la porte et ramasse le sac d’équipement préparé pour les déplacements risqués. Elle y ajoute son iBrindille, met le sac sur son dos et s’envole. » (p. 49)
« "Un jeune renard du nom d’Oeilclair… Elle doit parler du dernier-né de ma sœur, se dit la renarde; un jeune fou. Qu’est-ce qu’il a encore fait, celui-là?" » (p. 31)
« - Oui, oui, je me souviens de votre question, pas besoin de crier. Je suis vieux, mais pas sourd. Laissez-moi réfléchir… Ah oui! Il y a de cela quelques jours, à la brunante, juste comme je m’apprêtais à remonter vers mon nid pour la nuit, j’ai remarqué un tout petit animal au sol. Ça m’a étonné, car je ne le reconnaissais pas du tout. » (p. 41)
« - Tu ne voulais pas me croire quand je t’ai dit que j’avais aperçu un drôle de mulot deux jours passés. Tu disais que j’avais mangé trop de champignons! Eh bien, tu vois? J’avais raison. » (p. 56)
« Le vent s’élève et secoue violemment les arbres. Les pins et les sapins fouettent l’air de leurs grands bras. La forêt vibre, siffle et craque de partout. » (p. 13)
« - Ah! demande toujours, bel oiseau! coupe le chef de Dieppe. Quand tu ouvres le bec, c’est plusse qu’un chant que j’entends, ce sont des images que je vois, comme un ruisseau qui coule sous les arbres… » (p. 47)
« BecFuté n’en croit pas ses yeux. Il y a de tout : des graines, des noisettes, des bourgeons, des champignons, des fleurs séchées, de quoi nourrir tous les rongeurs du parc durant deux hivers complets. » (p. 79)
« - Pas de problème, Chef. Merci de m’avoir remplacé dans cette enquête et d’avoir trouvé le responsable des vols de nourriture. Les écureuils vont pouvoir dormir sur leurs deux oreilles. » (p. 82)
« BecFuté prend une profonde respiration, puis, les pattes tremblantes, elle s’enfonce dans le trou. Le faible faisceau de sa lampe n’éclaire que quelques centimètres devant elle. Un peu plus loin, la pente descend, tourne à gauche. Le couloir se rétrécit. La mésange sent des petites bestioles lui courir entre les pattes. Plus elle descend, plus il fait chaud. Elle avance lentement, quand tout à coup, quelque chose s’agrippe à son dos. Elle fige. Son cœur bat tellement fort qu’elle croit qu’il va sortir de sa poitrine. » (p. 53)
« BecFuté se retourne. Juste en face d’elle, immobile sur la branche d’un arbre mort, un épervier de Cooper femelle la scrute des pattes jusqu’au bec. Elle reconnaît bien ses yeux perçants d’un rouge orangé, son bec noir crochu, ses pattes jaune verdâtre aux griffes acérées; un des pires ennemis des mésanges. "Ne panique pas! Ne panique pas! Ne-pa-ni-que-pas!", se répète BecFuté en tremblotant. » (p. 71)
« - Tu es conscient qu’il faut rendre tout cela aux écureuils, ils en ont besoin pour survivre cet hiver.
- Oui. Je comprends. Je sais que ce n’est pas bien de voler, mais j’étais désespéré. Pourriez-vous présenter mes excuses aux écureuils et leur expliquer pourquoi j’ai volé leur nourriture?
- Tu le feras toi-même. Les écureuils du parc te pardonneront plus facilement si tu les rencontres en personne. Et j’aurai quelqu’un pour t’accompagner. » (p.79-80)Référents culturels
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