Fiche descriptive
Une petite fée au cœur fragile s’écrase d’épuisement sur une feuille de nénuphar. Des oiseaux se hâtent de la transporter à l’arbre-hôpital, où le hibou-médecin annonce le terrible diagnostic à sa famille : la petite fée a besoin d’un nouveau cœur. Un aigle, un faucon et une chauve-souris partent à la recherche d’un cœur pour la petite fée à travers les forêts et les montagnes, et en trouvent finalement un au fond d’une caverne. Reviendront-ils à temps à l’hôpital pour sauver la petite fée?Le cœur de la petite fée
Aperçu
Récit d’un miracle rendu possible grâce à la contribution de nombreux personnages.
(Tiré de la quatrième de couverture du livre.)Contenu
« Une petite fée menait sa vie de petite fée comme toutes les petites fées dans le Grand Royaume des fées. […] Mais elle ne pouvait pas jouer longtemps car son petit cœur était très faible. Elle avait beau voleter doucement, lentement, d’un pétale de fleur à un autre, il lui fallait se reposer un long moment avant de pouvoir s’envoler de nouveau. » (p. 9-10)
« Une araignée qui tissait sa toile non loin de là offrit son aide.
- Laissez-moi faire. Je vais vous tisser des fils solides, et vous pourrez l’emmener sur la rivière.
L’araignée tissa les fils les plus beaux et les plus solides qu’elle put. D’abord, elle en tissa un qui partait d’un bord de la feuille de nénuphar jusqu’aux pattes du rossignol. Puis un second de l’autre bord jusqu’aux pattes de l’hirondelle et un troisième jusqu’au colibri. Finalement, l’araignée s’assura que tous les fils étaient solidement attachés et le petit radeau-nénuphar se mit à glisser lentement sur la rivière, tiré par les oiseaux. » (p. 14-15)
« Oh! bel oiseau, j’ai si mal, répondit-elle. Je voudrais jouer, m’envoler, mais mes ailes sont trop faibles pour me soulever. J’ai peine à respirer, et mon cœur bat très lentement dans ma poitrine. J’ai si mal, si mal. » (p. 11)
« Hou, hou là là! Hou, hou là là! Que vois-je là? Une petite fée toute pâle. Hou, hou! Elle ne respire presque plus. Vite, vite, qu’on appelle une grenouille-respiratrice! » (p. 16)
« Le hibou-médecin prit le cœur et s’approcha de la petite fée. À l’aide d’une tige de quenouille, il ouvrit le corps de la petite fée et en retira le cœur malade. Celui-ci n’en pouvait plus et, aussitôt libre, il s’évapora dans l’air. Ensuite, le hibou-médecin plaça le nouveau cœur dans le corps de la petite fée. » (p. 31)Présentation
Langue
« L’oiseau se mit à voltiger avec frénésie autour de la feuille de nénuphar en appelant ses amis oiseaux. Une hirondelle, un rossignol et un corbeau surgirent rapidement.
- Vite, vite, vite! dit le colibri.
L’hirondelle passa en sifflant, repassa et repassa encore.
- Où allons-nous? Que faisons-nous? lança-t-elle. » (p. 12-13)
« - Je vis. Je vis. Ah, que je me sens bien! Ah, que je respire bien! Ah, que je suis heureuse! Merci à tous. Merci. Grâce à vous, je peux enfin vivre. Venez, nous allons faire une grande fête. » (p. 34-35)
« Quant au corbeau, il regarda autour et aperçut la petite fée.
- Qrrroi? Qrrroi? Qurrroi? Que vrrrois-je? Une petite fée en détrrrresse. Vite, emmenons-la jusqu’à l’arrrbre-hôpital! » (p. 13-14)
« Le corbeau précédait le cortège en lançant son cri, comme une sorte de sirène d’ambulance.
- Croa! Croa! Laissez-nous passer. » (p. 15)
« Avec le fil d’un ver à soie, le hibou-médecin referma le corps de la petite fée, puis il attendit. Toutes les fées attendirent, tous les oiseaux attendirent, tous les arbres, toutes les fleurs attendirent, toutes les rivières attendirent. Tout le monde attendit. Avec patience et espoir. » (p. 32-33)
« Tous se mirent à danser, à chanter, à virevolter. Les arbres frissonnaient de musique, la rivière éclaboussait de notes. Les quenouilles soupiraient d’aise et le vent chantonnait dans les arbres. » (p. 35)
« Alors, un oiseau-lyre se posa sur la plus haute branche d’un arbre géant et le colibri se mit à jouer de sa lyre. La musique s’éleva dans le ciel et alla prévenir les autres fées de tous les royaumes. Comme elles étaient trop loin pour pouvoir venir, elles entonnèrent un magnifique chant d’amour infini pour la petite fée. Et tous les animaux des forêts, des montagnes, des lacs, des rivières, tous les dauphins des océans entendirent ce chant et l’accompagnèrent de leur voix. » (p. 17-18)
« - Petit cœur, ne sois plus triste. Nous connaissons quelqu’un à qui tu pourrais donner une nouvelle vie. Courage, continue de battre. Nous allons t’emmener à une petite fée dont le cœur est très malade.» (p. 29)Pistes d'exploitation
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